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Le pardes du chabat: vayikra |
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LE PARDES DU CHABAT # 77: VAYIKRA
Il est interdit d'utiliser le PARDES DU CHABAT ou certaines parties dans un but commercial car certaines sections sont des traductions integrales de textes de livres en Anglais, MERCI.
כי לא אלמן ישראל ויהודה מא.ל.ה.י.ו, Certes, Israel non plus que Yeouda n'est veuf de son Dieu (Yirm. 51:5).
PCHAT - REMEZ - DRACH - SOD - DÉTAIL NON MENTIONNÉ PRÉCÉDEMMENT
Commentaire du verset de la paracha selon le Pardes:
דבר אל בני ישראל ואמרת אלהם אדם כי יקריב מכם קרבן לי.ה.ו.ה. מן הבהמה מן הבקר ומן הצאן תקריבו את קרבנכם,
Parle aux Enfants d'Israel, et dis-leur: Si un homme d'entre vous sacrifie au Seigneur une offrande de bétail, c'est dans le gros ou le menu bétail que vous pourrez choisir votre offrande. (Vayikra 1:2).
PCHAT
Ramban sur le verset (Vay. 6:2) explique pourquoi cette section concernant les lois des offrandes est adressée aux Enfants d'Israel, tandis qu'une deuxième section de lois (6:2) est adressée à Aaron:
La Torah a dit dans la Parachat Vayikra: Parle aux Enfants d'Israel, c'est à dire, tous les israelites, car là-bas, la Torah ordonne l'apport de sacrifices et c'est Israel qui les amène. Mais ici, la Torah a déclaré spécifiquement Ordonne Aaron et ses fils, les Cohanim, car ici, le sujet est l'exécution (le processus) des sacrifices et c'est uniquement les Cohanim qui les exécute.
Éclaircissement: Bien que la Parachat Vayikra contient également certains détails du processus des sacrifices, néanmoins là-bas, cela est plus approprié d'utiliser le terme le plus inclusif "Les Enfants d'Israel", qui inclut aussi bien les israelites ordinaires que les Cohanim, puisque le passage est applicable à chacun (Beit HaYin).
Notre verset semble limiter les offrandes aux animaux1; Toujours est-il, la Torah discute des offrandes d'oiseaux (vs. 14-17) et des offrandes de farine (chap. 2). Ramban discute de la connotation de notre verset:
Le sens de ce verset est comme si c'était écrit: Quand un homme parmi vous2 apporte une offrande d'animaux à Hachem, alors vous devriez apporter votre offrande provenant du gros et menu bétail3. Et l'idée du verset4 est que puisque la Torah ordonne après concernant l'offrande d'oiseaux et de farine5, le verset dit que quand une personne apporte un sacrifice animal, il devrait apporter uniquement des animaux de ces deux types6, et non pas des bêtes sauvages et non pas d'autres animaux domestiques7.
Donc, c'est un commandement négatif qui est dérivé par déduction d'une déclaration positive8, concernant l'offrande de bêtes sauvages comme sacrifice tels que les Sages ont dit dans le troisième chapitre du Talmud (Zevahim 34a)9: Celui qui fait monter des membres d'une bête sauvage sur l'Autel - Rabbi Yohanan dit qu'il a transgressé un commandement positif.
Éclaircissement:
1. Le mot en hébreu בהמה se réfère à des animaux de terre (souvent spécifiquement à des animaux domestiques). Notre verset -- spécialement si les marques de cantillation sont prises en considération -- apparait de vouloir dire que quand un homme d'entre vous sacrifie au Seigneur une offrande: [provenant] du bétail, c'est dans le gros ou le menu bétail que vous pourrez choisir votre offrande; c'est à dire que seulement un animal (בהמה) peut être apporté en sacrifice.
2. Dans sa paraphrase de notre verset, Ramban déplace le mot מכם, d'entre vous, afin qu'il suit immédiatement אדם, le modifiant; le sens deviendrait un homme d'entre vous. Ceci est en contradistinction à une autre interprètation possible (mentionnée dans Even Ezra) que מכם modifie קרבן, sacrifice, afin que cela signifie: Quand un homme apporte une offrande de celles qui vous apportiennent (Soucca 30a et Tossafot ibid.).
3. Donc, le verset ne limite pas des offrandes aux animaux, plutôt, le verset limite ces offrandes provenant d'animaux au gros bétail et au menu bétail.
4. Ramban adresse la question implicite et suivante: A partir du moment que la Torah spécifie gros bétail et menu bétail comme les seules offrandes d'animaux acceptables, pourquoi les mots מן הבהמה, du bétail sont nécessaires?
5. Donc, il y a une grande étendue de choses qui peuvent être offertes comme sacrifices. Par conséquent, si la Torah avait simplement dit: Quand un homme d'entre vous apporte une offrande à Hachem, provenant du gros bétail et menu bétail..., cela n'aurait pas nécessairement exclu d'autres espèces animales.
6. C'est à dire du gros bétail et menu bétail, dont les termes incluent les moutons, brebis, agneau, boucs (voir vs. 10).
7. Car בהמה, pendant qu'il est utilisé spécifiquement pour désigner des animaux domestiques, peut inclure également des bêtes sauvages. Donc, notre verset est entrain de dire que de toutes les espèces d'animaux, uniquement le gros bétail et le menu bétail peuvent être utilisés comme sacrifices.
8. Bien que le verset est formulé par une déclaration positive traitant d'offrandes provenant du gros bétail et du menu bétail, il a l'importation d'une interdiction d'offrir des animaux autres que le gros bétail et le menu bétail. De telles interdictions sont considérées être dans la catégorie d'un commandement positif, qui est moins sévère qu'un commandement négatif directe.
9. Bien que Reich Lakich n'y est pas d'accord, le Talmud rejette son opinion.
תקריבו, vous sacrifierez: Ramban cite le commentaire de Rachi sur cette phrase:
Le תקריבו, au pluriel, indique que deux personnes peuvent se joindre à apporter un holocauste en partenariat1. Et le mot קרבנכם, votre offrande enseigne qu'elle peut être apportée en tant que sacrifice communautaire et volontaire2. C'est l'holocauste pour le dessert de l'Autel provenant du surplus monétaire3.
É.: 1. C-a-d, l'holocauste n'a pas besoin d'être associée avec un seul individu, bien que le verset commence par les mots Quand un homme... (Malbim).
2. Puisque le pluriel de תקריבו a déjà fait allusion à une offrande apportée en partenariat (c-a-d, par 2 personnes ou plus), le pluriel de קרבנכם doit faire allusion à quelque chose d'autre -- une offrande communautaire (une offrande apportée par tout le peuple juif). Il y a des différences importantes entre ces deux catégories, tel que Ramban va l'expliquer.
Ces deux commentaires proviennent du Sifra sur notre verset (Diboura Nedava, Parcheta 2, Perek 3:1 et 3:4, respectivement). Néanmoins, le commentaire qui suit, concernant le Dessert de l'Autel", est l'addition propre de Rachi, une élaboration du cas de Sifra sur l'offrande communautaire.
3. קץ המזבח, le dessert de l'Autel, était des sacrifices holocaustes qui étaient sacrifiées quand l'Autel n'était pas autrement occupé (Rachi sur Soucca 56a). Ces offrandes étaient achetées avec le surplus monétaire de la collection annuelle de demi-chekels pour les sacrifices communautaires obligatoires de toute l'année (Chekalim 4:4) et avec d'autres surplus monétaire (Menahot 104a et Rachi sur Vay. 1:2).
Ramban élabore sur la remarque de Rachi concernant le "dessert de l'Autel":
Rachi a expliqué ainsi1, signifiant de dire que même si le public apportait volontairement un holocauste2, il serait considéré un sacrifice apporté en partenariat3; car quelle différence y-a-t-il entre deux personnes qui apportent une offrande ensemble et 10 ou même 1000 personnes qui la partagent?4 Concernant le "dessert de l'Autel" qui est apporté à partir des surplus monétaires, cependant -- c'est "l'esprit du tribunal" qui stipule à leur sujet5, et par conséquent cela entre dans la catégorie d'un holocauste communautaire6. Et ainsi, selon l'opinion de Rachi, à l'exception des sacrifices apportées à partir du surplus monétaire, tout holocauste que le public apporterait aurait le statut d'un holocauste apporté en partenariat7, et cela exigerait l'appui des mains de chacun du public8, et les libations9 d'une telle offrande proviendraient de leur fond personnel10. Et peut-être, selon l'opinion de Rachi, un holocauste d'oiseau - qui peut être apporté en tant qu'offrande volontaire à deux personnes ou plus, mais ne peut pas être apporté en tant qu'offrande communautaire et volontaire11 - Egalement, les offrandes de paix sur lesquelles les Sages disent12 similairement que des partenaires peuvent l'apporter ensemble comme offrande volontaire mais toute la communauté ne peut pas les apporter comme offrande volontaire. Dans tous ces cas, le public peut (selon Rachi) colectivement contribuer initialement pour de tels sacrifices13, car un tel holocauste est, selon lui, appelé un holocauste apporté en partenariat14. Et quand les Sages ont exclus ces sacrifices d'être apportés comme offrandes communautaires, ils ont exclus uniquement qu'ils ne devraient pas apporter ces sacrifices à partir des caisses d'argent contenant les fonds monétaires publics15.
Élucidation:
1. Que l'offrande volontaire et communautaire mentionnée par Sifra réfère au Dessert de l'Autel. L'autre alternatif aurait été d'expliquer que cette offrande volontaire et communautaire s'applique à un cas dans lequel l'argent a été collecté du public spécifiquement pour cette offrande (à l'opposé de celle qui provient du surplus monétaire qui avait été collecté pour d'autres objectifs).
2. C'est à dire, si l'argent avait été collecté auprès du public spécifiquement pour cette offrande.
3. Que la Torah avait déjà permis à travers l'utilisation du mot תקריבו.
4. Par conséquent, même si tous les israelites apportaient collectivement un holocauste, cela serait toujours qualifié en tant qu'holocauste en partenariat, qui est dérivé de תקריבו. Donc, le commentaire additionnel basé sur le terme קרבנכם doit faire référence à un autre cas, tel que Ramban va élaborer.
5. Voir Ketouvot 106b. C-a-d, c'est le tribunal, agissant dans son statut de fidèle des fonds communautaires, qui désigne ces animaux pour des sacrifices communautaires (Rambam Hil. Chekalim 2:3 et 3:9).
6. Par opposé à un holocauste apporté en partenariat.
7. Puisqu'il n'y a aucune distinction logique entre un partenariat à deux et un partenariat de 1000 ou plusieurs milliers, tel que Ramban a noté ci-dessus.
8. Le propriétaire d'un holocauste est exigé d'appuyer sur la tête de l'animal avant qu'il soit égorgé (verset 4). Cette exigence est applicable pour les sacrifices individuels ou en partenariat, mais non pas pour les sacrifices communautaires (Menahot 92a). Donc, il y a une signification pratique dans la détermination si un sacrifice donné par le public entre dans la catégorie d'offrande amenée en partenariat ou d'offrande communautaire.
9. Chaque holocauste doit être accompagné par une libation de vin, également pour l'offrande de farine (Bam. 15:1-16 et Menahot 90b).
10. Les libations d'offrandes communautaires sont payées par les fonds communautaires de la collection annuelle de demi-chekels, tandis que les libations pour des offrandes privées doivent être payées par l'individu ou le groupe qui l'apporte; voir Terouma 20b. Ceci est une autre différence pratique entre une offrande de partenariat et une offrande communautaire.
11. Ainsi enseigné par Sifra ici (Diboura Denedava Parcheta 2, Perek 3:5) et Parcheta 6, Perek 8:1.
12. Ibid. Perek 16:5-7. Il existe donc deux différences supplémentaires entre un sacrifice qui est classé en tant qu'offrande amenée en partenariat et celle qui est classée comme offrande communautaire; les holocaustes d'oiseaux et les offrandes de paix peuvent être apportées comme offrandes en partenariat et non pas comme offrande communautaire. Pour résumer, alors, Ramban mentionne 4 différences: 1) L'oiseau ne peut pas être apporté comme holocauste en tant qu'offrande communautaire; 2) des sacrifices de paix ne peuvent pas également être apportés en tant que telles; 3) Les holocaustes d'animaux (non l'oiseau), qui peuvent être apportés comme offrandes communautaires, n'impliquent pas l'appui des mains; 4) des libations pour de tels holocaustes ne seraient pas payés par les donateurs, mais seraient prit à partir des fonds du public.
13. C'est à dire, le public peut contribuer des fonds désignés spécifiquement pour ces sacrifices. Quand les Sages disent qu'un holocauste d'oiseau ou une offrande de paix ne peuvent pas être apportés comme offrandes communautaires, ils signifient (selon Rachi) qu'une telle offrande ne peut pas être procurée par le surplus monétaire qui est destiné pour l'utilisation sacrificiel par le public général; Néanmoins, le public peut collecter de l'argent spécifiquement pour ces sacrifices.
14. Par opposé à un holocauste communautaire ou une offrande rémunératrice communautaire (=de paix) [Ramban explique Rachi ici similairement dans Milhamot Hachem sur Ber. 13a].
15. Les demi-chekel collectés pour les sacrifices communautaires étaient placés dans trois caisses (Chekalim 3:2). Alternativement, Ramban fait référence aux 6 caisses d'argent dans le Temple qui contenaient l'argent pour les offrandes volontaires et communautaires (ibid. 6:5)
Ramban propose une compréhension alternative de cette déclaration du Sifra:
Néanmoins, c'est aussi concevable de dire que si le public souhaitait initialement de désigner des fonds our une offrande volontaire, et ils devaient collecter des fonds spécifiquement pour cet objectif, de la même manière qu'ils collectaient les chekels pour les offrandes perpétuelles et les sacrifices additionnels, cela serait considéré une offrande volontaire et communautaire dans le cas d'un holocauste d'animal (non l'oiseau), et en tant que tel, il n'y aura pas d'exigence de l'appui des mains sur la tête de l'animal, qui est déduit de ce verset1; et plus encore, n'importe quand une majorité d'Israel contribue pour cela, cela est considéré une offrande communautaire et volontaire, et en tant que tel cela ne serait pas valide pour un holocauste d'oiseau, ni pour un sacrifice rémunératoire; mais si uniquement une minorité d'israelites a contribué, ils seraient considérés comme des individuels apportant une offrande en partenariat. Et cela est l'explication la plus acceptable du Sifra.
É.: 1. A partir du mot קרבנכם, vos offrandes, en contradistinction à Rachi, qui la considéreraient comme une offrande en partenariat, dérivé du mot תקריבו, vous apporterez.
REMEZ
אדם כי יקריב, Si un homme sacrifie: Cette phrase fait allusion aux sacrifices d'Eliaou HaNavi. Comment? Le livre Lehem Lefi HaTaf a écrit que les lettres finales ont une v.n. de 52 comme celle de אליהו, Eliaou. Il cite le Hida disant que même durant l'exil, les sacrifices n'ont pas été annulés car Eliaou sacrifie chaque jour 2 offrandes journalières (matin et soir) afin d'expier les Bnei Israel. C'est pour eux une défense et un bouclier durant notre exil.
L'explication du Hida répond à la difficulté soulevée par le Baal Akeida et les commentateurs disant que puisque c'est un degré élevé de sacrifier, pourquoi cela n'est pas réservé à Moché Rabbénou? Il dit que c'est pour cette raison qu'Eliaou HaNavi est resté en vie. Notre verset dit bien que c'est אדם, un homme qui sacrifie et non pas un ange. Ainsi, Eliaou est resté vivant pour offrir des sacrifices à travers desquels l'expiation est obtenue:
אדם כי יקריב = 52 = אליהו
יקריב מכם קרבן לי.ה.ו.ה., d'entre vous sacrifie au Seigneur: R' Meir de Dazikov dans son livre Imré Noam écrit que cette phrase de la Torah fait allusion aux nombres d'années durant lesquelles les Bnei Israel sacrifieront pendant les deux Temples. Car le premier Temple a duré 410 ans, et le deuxième a duré 420 ans (Yoma 9a). Le Total des durées de vie des deux Temple est donc 830 ans. La v.n. de יקריב מכם קרבן לי.ה.ו.ה. est également 830. Il y a de nombreuses allusions que nous avons discuté dans les Pardes précédants que la Torah fait allusion aux durées de vie des deux Temples. En voici un résumé:
1) ועשו לי מקדש ושכנתי בתוכם, Ils me feront un sanctuaire, je résiderai au milieu d'eux (Chemot 25:8): Le terme ושכנתי fait allusion à la durée de vie des deux Temples. 1) ושכנתי peut être divisé en ושכן et תי, [le premier temple] a duré 410 ans. 2) ושכנתי peut être divisé en שני et תך, le deuxième [Temple a duré] 420 ans (valeur numerique de תך)(Yoma 9a; B.H. R. Bechayé).
2) ואתה תצוה את בני ישראל ויקחו אליך שמן זית זך כתית למאור להעלת נר תמיד, Et toi, tu ordonneras aux Enfants d'Israel de te procurer une huile pure d'olives concassées pour le luminaire, afin d'alimenter en permanence les lampes [du candélabre] (Chemot 27:20): כתית, concassées: Ceci est une allusion que durant תי, 410 ans et 420, תכ du premier et second Temple, la Menorah serait allumée; Ou כתית peut se lire à l'envers תיתכ = 410 + 420.
Il y a également une allusion aux durées de vie des deux Temple dans le terme שמן. Selon système d'échange de lettres At-Bach, שמן devient ביט. La v.n. de la forme cachée du ב est ית dont la v.n. est 410 (premier Temple). La v.n. des formes cachées du י et du ט est 420 (premier Temple).
א ב ג ד ה ו ז ח ט י כ
ת ש ר ק צ פ ע ס נ מ
ביט |
Forme Cachée |
Valeur Cachée |
Temple |
ב |
ית |
410 |
Premier |
י |
וד |
10 |
Deuxième |
ט |
ית |
410 |
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3) אלה פקודי המשכן משכן העדת אשר פקד על פי משה עבדת הלוים ביד איתמר בן אהרן הכהן, Ceux-là sont les comptes du tabernacle, tabernacle du témoignage, qui ont été comptés sur ordre de Moché, le service des Lévis, par l'intermédiaire de Ithamar, fils de Aharon le pontife (Chemot 38:21).
המשכן משכן העדת: Rabénou Bechayé a écrit que ce verset fait allusion à trois durées: 1) depuis la construction du Michkan jusqu'à celle du premier Temple. 2) durée du premier Temple. 3) durée du second Temple. Comment?
1. העדת a une v.n de 479 qui est la durée depuis la construction du Michkan jusqu'à celle du premier Temple (en se basant sur Chemot 40:17; Rois I 6:1).
2. משכן a une v.n. de 410 qui est la durée de vie du premier Temple (Yoma 9a).
3. המשכן a une v.n. de 420 (+5 lettres de Im Haotiot) qui est la durée de vie du second Temple (Yoma 9a).
Sur ce sujet, le Hatam Sofer pose une question intéressante: pourquoi il manque 5 pour la durée de vie du second Temple, jusqu'à qu'il faut ajouter les cinq lettres pour trouver 420, alors que les autres allusions sont insinuées précisement?
La raison est que les Sages (Yoma 21b) nous en fournit un remez: R' Chmouel ben Onia a dit au nom de R. Aha: comment interpréter le passage Montez sur la montagne, apportez du bois, et bâtissez la maison: j'en aurai de la joie, et j'en serai glorifié, dit l'Éternel (Hag. 1:8)? Nous lisons ואכבד, véekhabda, et j'en serai glorifié, bien qu'il manque le ה final. Comment se fait-il que ce ה (dont la v.n.) est 5 manque? C'est pour signifier qu'il a manqué cinq choses au deuxième Temple: 1)l'Arche avec le propitiatoire, les chérubins, 2)le feu céleste, 3)la Chehina, 4)l'Esprit Saint, 5)Ourim VeToumim. C'est pour cela que dans l'allusion à la durée de vie du second Temple il manquait 5 ans pour faire allusion aux cinq choses qui manquaient dans le deuxième Temple (Haim Chel Torah).
DRACH
Il est bien connu que celui qui travaille à son compte est bien plus motivé qu'un employé. Celui-ci, recevant un salaire fixe, se contente de faire ce qui lui est demandé sans s'ingénier à accroitre son rendement. Cette idée s'applique aussi au domaine spirituel. Les repentis pourront atteindre un niveau supérieur à celui des justes. Ils seront en effet à même de se consacrer à l'étude, en se privant de sommeil et de nourriture, comme lorsqu'il s'agissait de satisfaire une passion - celle des jeux de cartes par exemple! La même énergie fournie autrefois pour des objectifs matériels, ils la dépenseront maintenant à des fins spirituelles, en accomplissant la volonté de Dieu avec autant d'ardeur que pour un désir personnel.
Ainsi, Rabbi Yohanan Ben Zakai et Rabbi Akiva ont vécu tous deux 120 ans, après avoir passé 40 ans de leur vie à des occupations matérielles. Contrairement à ce qu'on aurait pû croire, ce n'était pas du temps perdu ni pour eux-mêmes ni pour le reste du peuple. En leur faisant prendre conscience de leur formidable résistance physique et de leur grand potentiel intellectuel, ces 40 premières années leur ont servi de tremplin. De la sorte, ils ont pû atteindre, pendant les 80 dernières années de leur vie, des sommets spirituels qui, autrement, leur auraient semblé hors de portée. Cela explique aussi pourquoi Dieu a donné la Torah aux hébreux après qu'ils eurent été asservis en Égypte: les duretés de l'esclavage constituaient la meilleure préparation aux exigences du service divin.
Tel est aussi le sens de notre verset: c'est de vous-mêmes que vous pouvez connaître l'étendue des sacrifices que vous êtes capables de faire dans le cadre du service divin.
בהמה, animal domestique fait allusion aux efforts physiques nécessaires à la subsistance et à l'entretien du foyer. Les époux travaillent souvent comme des bêtes, du matin jusqu'au soir, pour satisfaire les besoins de toute leur maisonnée.
בקר, gros bétail fait référence aussi à l'esprit subtil tiré de ביקור, examiner nécessaire à la réussite dans les affaires.
צאן, menu bétail qui donne du lait et de la laine, inclut toutes les activités permettant à l'homme de se nourir et de se vêtir.
Autre Analyse: La Torah est comparée à בבא, porte en araméen. Le mot מן, de désigne toujours ce qui est accessoire, de moindre valeur. En l'occurence, le verset מן הבהמה מן הבקר ומן הצאן nous invite à sélectionner dans ces mots les lettres qui ont la plus faible valeur numérique, soit deux fois la lettre ב et une fois le א, qui forment ensemble le mot בבא. Le texte biblique a voulu ainsi nous inciter, de manière allusive, à porter le joug et le fardeau de la Torah.
SOD
Le קרבן unit י.ה.ו.ה
Au niveau du sens litéral, de l'allusif, et du drach, le B.H. déduit que l'égorgement du sacrifice doit être exécuté au Nom d'Hachem י.ה.ו.ה, à partir de la juxtaposition des deux versets suivants (Vay. 19:4-5): אני י.ה.ו.ה א.ל.ה.י.כ.ם, וכי תזבחו, Je suis l'Eternel votre Dieu, et quand vous égorgerez.
Le B.H. se base apparemment sur la Michna (Zevahim 4:6) qui enseigne: une offrande pour l'autel est égorgée avec 6 objectifs en esprit: 1) pour la désignation de l'offrande; 2) pour le nom du donateur; 3) pour le Nom d'Hachem; 4) que l'offrande sera placé sur le feu de l'Autel; 5) qu'elle élèvera une arôme; 6) et qu'elle sera agréable à Dieu.
אדם כי יקריב מכם קרבן לי.ה.ו.ה., Si un homme d'entre vous sacrifie au Seigneur: Le terme קרבן est ponctué inhabituellement d'un kamatz car ce terme n'apparait pas à la fin d'un verset auxquel cas, il est ponctué d'un kamats. Ceci est une allusion que l'homme, qui apporte une offrande, doit avoir la kavana d'unir tous les degrés du Nom d'Hachem jusqu'au point de la lettre youd du Nom d'Hachem, י.ה.ו.ה. Le point de la lettre youd est le sod du kamats (voir sidour Avodat Hachem p.16 où le י.ה.ו.ה ponctué d'un kamatz correspond à la sephira keter).
Il est expliqué dans le Z.H. (Vayehi 239b) que quand l'homme apporte une offrande, il doit approcher les lettres du tétragramme et unir toutes les sephirot en une seule. Et c'est pour cela que l'offrande est appelée un קרבן dont la racine signifie approcher. Le ponctuation par un kamats est le point de la sephira keter qui est le degré supérieur dans le Nom d'Hachem. La keter est insinué dans le point de la lettre youd du tétragramme. Le י correspond à la sephira de la hokma, sagesse; le ה correspond à la Bina; le ו correspond au Zeir Anpin; et le dernier ה correspond à la Malkhout, Royauté.
Ainsi, le terme קרבן est ponctué d'un kamats afin d'insinuer que l'homme, qui apporte une offrande, doit avoir la kavana d'unir le Nom י.ה.ו.ה. jusqu'au degré de keter.
Il est remarquable de noter que les 4 facettes d'interprètation de la Torah expriment la même chose que le sacrifice a pour but d'unir le Nom d'Hachem.
DÉTAIL NON MENTIONNÉ PRÉCÉDEMMENT
Il l'égorgera צפונה, au côté nord de l'Autel devant Hachem (Vay. 1:11).
Un détail significatif qu'un holocauste doit être égorgé sur le côté nord de l'autel est ici mentionné en premier en référence avec le menu bétail, plutôt que dans la paracha précédente discutant du gros bétail. En particulier, il serait approprié d'apporter un holocauste en tant que moyen expiatoire de mauvaises pensées et de non exécution d'un commandement positif. En vérité, Ces deux raisons suffisent à causer d'apporter un holocauste. Néanmoins, le choix d'un animal peut varier selon l'offense que nous cherchons à mitiger. Tandis que le gros bétail, qui est de loin un animal meilleur, expie le péché le plus sérieux de violer un commandement positif; le menu bétail, plus genthil et probablement moins chère, est utilisé afin d'expier les mauvaises pensées, une offense moins sévère. En utilisant le terme צפונה qui peut également signifier tsafouna, caché -- insinuant à l'offense moins déclarée de penser des mauvaises pensées -- et en omettant une telle mention quand elle se réfère au gros bétail, la Torah fait référence à cette distinction (Hatam Sofer).
בשכמלו
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