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Le pardes du chabat: METSORA
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LE PARDES DU CHABAT # 81: METSORA
Il est interdit d'utiliser le PARDES DU CHABAT ou certaines parties dans un but commercial car certaines sections sont des traductions integrales de textes de livres en Anglais, MERCI.
כי לא אלמן ישראל ויהודה מא.ל.ה.י.ו, Certes, Israel non plus que Yeouda n'est veuf de son Dieu (Yirm. 51:5).
PCHAT SUR LE TSIPPOR - REMEZ - DRACH - SOD
Commentaire du verset de la paracha selon le Pardes:
וצוה הכהן ולקח למטהר שתי צפרים חיות טהרות ועץ ארז ושני תולעת ואזב
Le prêtre ordonnera et on prendra pour celui qui se purifie deux oiseaux vivants, purs et du bois de cèdre, de la laine écarlate et de l'hysope (Vay. 14:4).
PCHAT
שתי צפרים חיות טהרות, deux oiseaux vivants, purs: Le mot en hébreu צפרים, oiseaux a un sens incertain1. Ramban commence sa discussion du terme en citant le commentaire de Rachi qui inclut 3 enseignements des Sages:
1) vivants à l'exclusion des oiseaux déchirés2 (blessés mortellement) (Houllin 140a où le commentaire est rejeté); 2) purs à l'exclusion de l'oiseau non cachère (lit. impur) (Sifra ou T.C. Metsora Parcheta 1:12); 3) Puisques les taches de la tsaraat viennent à une personne à cause du péché de la médisance qui est un acte de pépiement de paroles; c'est pourquoi il faut, pour sa purification, des oiseaux qui pépient toujours avec un pépiement de voix (Arakhin 16b). Ceci est le commentaire de Rachi.
Élucidation:
1. Il est clair d'ici et d'ailleurs que les tsipporim sont des créatures volantes. Néanmoins, il est incertain si cela se réfère à des espèces spécifiques d'oiseaux ou si cela est un terme général pour désigner les oiseaux auxquel cas, il sera synonyme du terme עוף. Radak (Sefer HaChorachim vs. צפר), par exemple, écrit que צפור est utilisé dans les deux sens.
2. Un animal qui a une blessure sérieuse dans un organe vital est appelé une tereifah, déchiré. Cela est dérivé du mot du terme vivants (de notre verset) que les oiseaux prescrits pour la purification du metsora ne peuvent pas avoir de telles blessures, car alors ils moureraient dans un court instant.
Ramban soulève l'objection que les paries 2) et 3) du commentaire de Rachi semblent se contredire:
Maintenant, puisque Rachi a dit que le terme טהרות, purs exclut l'oiseau non cachère, nous pouvons apprendre que selon son opinion tsipporim n'est pas une référence à des espèces particulières d'oiseaux; plutôt, cela est un terme général qui inclut tous les oiseaux1. Mais si c'est ainsi que tsipporim se réfère à tous les oiseaux, quel est ce "pépiement" que les Sages trouvent que cela est une caractéristique de ces oiseaux, car il y a plusieurs espèces d'oiseaux qui n'ont pas parmi eux de bec s'ouvrant pour émettre un sifflement!2.
É.: 1. Si un צפור était une espèce connue et spécifique, cela serait soit un oiseau cachère ou soit un oiseau non cachère; la Torah n'aurait pas à spécifier que le metsora prend des tsipporim cachères.
2. Paraphrase stylistique de Yechaya (10:14). Par conséquent, cela émerge que ces deux déclarations des Sages citées par Rachi (2 et 3) ne semblent pas réconciliables.
Ramban soulève une autre objection contre la première partie du commentaire (1) de Rachi:
Plus encore, la déduction "vivants qui exlut des tereifot" est un sujet de dispute1, et selon celui qui dit qu'une tereifah peut vivre, cela n'est pas en effet ainsi2. Et effectivement dans Torat Cohanim sur ce verset, le mot vivants est commenté différement ainsi: vivants et non pas égorgés3; purs et non pas non cachères; purs et non pas des tereifot4 (Sifra, Metsora Parcheta 1:12).
Élucidation: 1. Car cela est basé sur l'hypothèse qu'un animal tereifah est destiné de mourir incessament sous peu, et cette hypothèse est sujette au débat, car il y a une opinion que les blessures d'un animal tereifah ne sont pas nécessairement fatales (Houlin 140a).
2. Selon cette opinion talmudique, il n'y aurait aucune base de dériver du mot vivant que l'oiseau du metsora ne peut pas être une tereifah. La guemara elle-même (houlin ibid.) soulève cette objection contre cette interpretation citée par Rachi. En fait, la guemara (ibid.) rejette cette analyse même selon l'opinion qu'une tereifah est destinée de mourir. Le point de Ramban est que Rachi aurait dû citer une interpretation différente sur חיות, vivants (telle que celle citée par Ramban ci-dessus se basant sur Sifra), et non pas celle qui a été rejetée par le Talmud.
3. C'est à dire, bien que même un des oiseaux est égorgé dans le processus du rituel de purificatio, les deux oiseaux doivent être vivants au début.
4. Plutôt que d'exclure une tereifah du mot vivants, Sifra l'excut à partir du même mot excluant les espèces d'oiseaux non-cachères, c-a-d, du mot purs, car le terme purs implique une permission pour la consomation et une tereifah est interdit à manger (Ch. 22:30). Cette déduction - par contraste à celle citée par Rachi - est réalisable même selon l'opinion qu'une "tereifah peut vivre".
Ramban remarque que certains commentateurs sont d'accord avec l'opinion que tsippor est un terme général pour désigner tous les oiseaux:
Et les commentateurs du sens litéral de la bible (Even Ezra sur ce verset et Radak dans Sefer HaChorachim vs. צפר) disent également que chaque oiseau est appelé tsippor comme il semble évident de ce qui est déclaré (Ps. 8:9): צפור שמים ודגי הים, Oiseaux du ciel et poissons de la mer1; כל צפור כל כנף, tout oiseau, tout être ailé2 (Ber. 7:14); בן אדם...אמר לצפור כל כנף, Fils de l'homme...dis aux oiseaux de tout plumage3 (Ez. 39:17); Similairement, le terme tsippor dans le verset (Ber. 15:10): ואת הצפר לא בתר, Mais il ne divisa point les oiseaux est déclaré concernant les tourterelles et les jeunes colombes4.
Élucidation: 1. Le verset déclare que Dieu a donné à l'homme la domination sur toute chose, et puis spécifie (Ps. 8:8,9): brebis et taureaux, tous ensemble, et aussi les bêtes des champs, oiseaux du ciel et poissons de la mer. Dans ce contexte, il semblerait que צפור signifie "tous les oiseaux", plutôt que des espèces spécifiques.
2. Ici, également, la Torah dit que Noah et sa famille étaient joints dans l'Arche par toute bête sauvage selon son espèce, et tout le bétail selon son espèce, et tout être rampant...tout oiseau, tout être ailé (Ber. 7:14). Apparemment, alors, tsippor signifie tous les oiseaux, de même que le terme était joint par toutes les espèces de bête sauvage, d'animaux et de créatures rampantes.
3. Dieu ordonne au prophète Ezekiel (39:17) de convoquer tout tsippor de tout plumage et toutes les bêtes des champs de se rassembler de toutes parts et de venir afin de festoyer sur les cadavres des armées de Gog, qui périront dans la guerre contre Israel à la fin des temps. Ici aussi, le contexte du verset implique tous les oiseaux -- non pas seulement une espèce particulière -- sont invités.
4. Voir verset (Ber. 15:9). Clairement, alors, tsippor dans ce verset est un nom générique incluant ces deux espèces d'oiseaux.
Ramban essaye de résoudre la contradiction apparente soulevée ci-dessus:
Et l'interpretation la plus correcte à mes yeux est que le terme tsippor inclut tous les petits oiseaux1, qui se réveillent généralement très tôt au matin afin de pépier et de chanter; avec la racine du mot צפור provenant du mot araméen צפרא, matin. Et similairement, nous trouvons ce mot en hébreu, dans le verset (Choftim 7:3): מי ירא וחרד ישב ויצפר מהר הגלעד, Que ceux qui ont peur et qui tremblent rebroussent chemin et יצפר de la montagne de Gilad, qui signifie qu'il se réveille très tôt au matin.
Éclaircissement: 1. Avant, Ramban a considéré uniquement deux possibilités: que tsippor est le nom d'espèces particulières ou que cela est un terme générique pour tous les oiseaux. Maintenant, il suggère que tsippor est en effet un terme générique; néanmoins, cela n'englobe pas tous les oiseaux (tel que עוף inclut), mais seulement une subdivision spécifique d'oiseaux, contenant plusieurs espèces -- c'est à dire, cela est un nom général pour tous les petits oiseaux. Donc -- tel que Ramban le dit ci-dessous, il est possible d'exiger simultanément un enseignement de la Torah [tel que dans la partie 2)] afin d'exclure des oiseaux non cachères (car plusieurs petits oiseaux ne sont pas cachères) et d'assumer [tel que dans la partie 3)] que l'oiseau du metsora est un pépieur car les petits oiseaux sont usuellement des pépieurs.
Ramban réconcilie les versets qu'il a cité ci-dessus - qui semblait d'indiquer que tsippor inclut tout les oiseaux - avec sa théorie:
Et le verset mentionné ci-dessus (Ps. 8:9) dit le tsippor du ciel spécifiquement concernant les petits oiseaux, car c'est essentiellement eux qui volent haut dans le ciel1. Et quant au verset (Ber. 7:14): כל צפור כל כנף, tout oiseau, tout être ailé, la double expression se réfère à deux types différents d'oiseaux: 1) כל צפור --> tous les petits oiseaux; et 2) כל כנף --> tous ceux qui sont grands2. ainsi également dans le verset (Dev. 22:6): כי יקרא קן צפור לפניך, Si tu rencontres en ton chemin un nid d'oiseaux, ces oiseaux correspondent à ceux qui sont petits, nombreus et donc plus courant, car même sur des petites espèces d'oiseaux, l'individu doit avoir de la compassion3. Similairement, dans le verset (Ps. 104:16,17): Les arbres de l'Eternel sont abondamment pourvus, les cèdres du Liban que Sa main a planté. אשר שם צפרים יקננו חסידה ברושים ביתה, Là, les oiseaux batissent leurs nids, la cigogne fait des cyprès sa demeure, car ces petits oiseaux sont ceux qui résident parmi les branches des cèdres du liban. Quant au verset (Ez. 39:17): בן אדם...אמר לצפור כל כנף, Fils de l'homme...dis aux oiseaux de tout plumage, l'intention est que même les petits oiseaux sont convoqués de se rassembler sur les cadavres de Gog, car les gros prédateurs viendront d'eux-mêmes sans être appelés. Et similairement dans le verset (Iyov 40:29): התשחק בו כצפור ותקשרנו לנערותיך, Te servira-t-il de jouet comme un passereau? L'attacheras-tu pour amuser tes jeunes filles?, il spécifie un petit oiseau car cela est la norme des jeunes de s'amuser avec un oiseau petit plutôt qu'avec un plus grand4.
É.: 1. La Torah n'a pas utilisé le terme le plus inclusif עוף שמים dans notre verset car plusieurs oiseaux ne s'envolent pas haut dans le ciel. Cependant, צפרים s'élèvent en haut dans le ciel.
2. C'est à dire, n'interprète pas tel que Rachi le fait et traduit la phrase כל צפור כל כנף à l'état construit: des oiseaux pourvus de toutes sortes d'ailes. Plutôt, le mot צפור se réfère à des petites espèces, tandis que le mot כנף est une description adéquate des espèces plus larges, dont la caractéristique marquante est leurs ailes développées.
3. Ramban semble vouloir dire que c'est dans la nature humaine que sa compassion envers des animaux et des oiseaux soit plus grande envers des espèces plus grandes, et pendant qu'il ne pensera pas deux fois au sujet de battre une mouche à mort, il le fera pour une plus grande créature. Donc, la Torah mentionne spécifiquement des oiseaux petits afin de nous enseigner que nous devons montrer de la compassion même envers elles.
4. Quant au verset cité ci-dessus (Ber. 15:10): ואת הצפר לא בתר, Mais il ne divisa point les oiseaux , ceci ne pose aucune difficulté à la thèse de Ramban, car les jeunes colombes et les tourterelles (le sujet de ce verset) sont en effet des petits oiseaux.
Ramban montre que les Sages utilisent également le terme tsippor pour se référer spécifiquement à des petits oiseaux:
Et le langage de nos Sages de mémoires bénies est comme ceci également, tel que nous trouvons dans le Talmud (A.Z. 40b): Tout statue qui a dans sa main un baton ou un oiseau est interdite1; Si un individu tisse une mesure sit2 de cheveu d'un nazir dans un vêtement, faisant avec cela un dessin d'un oiseau, le vêtement doit être brûlé (Temoura 34a)3; Et similairement, ils disent: צפרת כרמים, un oiseau des vignobles quand ils se réfèrent à un type de sauterelle (Houlin 65a); Et ils ont dit que la viande des tsipporim, parmi autres choses, ramènent un malade à sa maladie (Ber. 57b)4.
É.: 1. Ces objets indiquent que la statue était servie comme une idole, car ils sont le symbole de la domination. Ramban est entrain d'assumer qu'uniquement un petit oiseau serait représenté dans la main d'une statue.
2. Un sit est la longueur de l'espace entre le bout du pouce et et celui de l'index.
3. Il est interdit de dériver du bénéfice à partit du cheveu qui a été déchiré dans le rituel du Nazir (Bam. 6:18). Si un tel cheveu est tissé dans un vêtement, le cheveu serait normalement considéré annulé parmi tous les autres fils de l'habit. Néanmoims, si le cheveu était utilisé afin de faire un dessin (de tsippor dans l'exemple de la guemara) dans l'habit, le fait qu'il attire une attention l'empêche d'être annulé. Donc, un tsippor doit être un petit oiseau, puisqu'un dessin de lui peut être fait avec moins qu'un sit de cheveu.
4. Il n'est pas clair comment Ramban voit dans cette citation que les tsipporim sont des petits oiseaux. Pnei Yerouchalayim écrit que la viande d'oiseaux plus gros auraient été appelée בשר עוף.
Ramban explique l'usage de tsippor dans un autre passage de la Torah:
Et la Torah dit (Dev. 14:11): כל צפור טהרה תאכלו, Tout oiseau pur, vous mangerez1, à cause des espèces nombreuses qui existent parmi les petits oiseaux2. Et l'oiseau du metsora (l'oiseau renvoyé dans son rituel de purification; voir vs.7) était inclut par les Sages (Sifri sur Dev. 14:11 [#103]; Kid. 57a) par le terme כל, tout de la phrase כל צפור טהרה תאכלו, Tout oiseau pur, vous mangerez3. Et quand la Torah dit dans le verset suivant (ibid. 14:12): וזה אשר לא תאכלו מהם, et ceci est parmi ceux que vous ne mangerez point, et procède d'énumérer plusieurs oiseaux gros, cela signifie que la Torah dit: Voici ceux dont la chair vous n'en mangerez pas4.
Élucidation: 1. La question sous-jacente de Ramban ici est ceci: La Torah là-bas dit: Tout oiseau pur, vous mangerez. Mais (ou: Et) ceci est parmi ceux que vous ne mangerez point: l'aigle, etc.. A ce point, la Torah va mentionner 21 oiseaux interdits. Les mots Mais et parmi ceux impliquent que tous les oiseaux dans la liste suivante appartiennent à la catégorie de מהם, parmi ceux (c'est à dire, les tsipporim susmentionnés). Mais il y a des oiseaux sur cette liste (tel que necher, aigle) qui sont assez gros et donc ne correspondent pas à la définition de tsippor par le Ramban. Donc, Ramban présente une compréhension alternative de ce passage.
2. Ramban signifie la chose suivante: Selon l'interpretation la plus large de tsippor, le terme se réfère à tous les oiseaux, afin que tous les éléments mentionnés dans Devarim (14:12-18) sont des tsipporim. Par conséquent, le verset (14:11): Tout oiseau pur, vous mangerez est simplement une introduction à ce qui suit: Bien que vous pouvez manger tout tsippor pur (c-a-d, cachère) - mais les tsipporim suivants ne sont pas purs, donc vous ne pouvez pas en manger. Cependant, Ramban a rejeté cette interpretation, et a définit le terme tsippor comme référant uniquement à des oiseaux petits. Par conséquent, il interprete cela comme une déclaration indépendante, suivie par une nouvelle, une discussion non liée de 21 oiseaux qui ne peuvent pas être mangés. Et le mot וזה serait traduit par Et ceci plutôt que mais ceci. La question se pose, néanmoins: Quel serait le point d'une déclaration indépendante que Tout oiseau pur, vous mangerez? Qu'est ce que cette phrase nous enseignerait? Ramban explique que la Torah souhaite de souligner à nous (avant de mentionner les 21 oiseaux) qu'il y a plusieurs espèces de tsipporim purs que vous pouvez manger. Plus encore, Ramban ajoute qu'il y a une leçon importante déduite par les Sages des mots Tout tsippor pur.
3. Les Sages déduisent de ce verset qu'après le renvoi de l'oiseau, s'il est attrapé par la suite il est permis de le manger.
4. C'est à dire, מהם, parmi ceux ne réfère pas au mot tsippor du verset précédant; le verset ne signifie pas de dire: ceci est ce que vous pouvez manger parmi les tsipporim (note 1). Plutôt, מהם se réfère à des oiseaux mentionnés dans les versets suivants, et la Torah nous dit que nous ne pouvons pas manger de מהם.
Ramban montre comment le problème soulevé ci-dessus est résolue selon son interpretation:
Et par conséquent, puisque tsippor se réfère à des petits oiseaux - cachère et non cachère - nous comprenons pourqoi les Sages ont commenté "purs à l'exclusion de ceux qui ne sont pas cachères (Sifra, Metsora Parcheta 1:12)1. Mais néanmoins tous les tsipporim sont des pépieurs.
E. Puisque le mot tsipporim en soi pouvait aussi s'appliquer à des petits oiseaux impurs, la Torah doit spécifier que le metsora doit prendre pour lui-même des tsipporim purs, c-a-d, cachères.
Ramban cite deux autres versets prouvant que tsippor ne peut pas signifier tous les oiseaux:
Similairement, du verset (Ps. 84:4): גם צפור מצאה בית ודרור קן לה, Même le passereau trouve un abri, l'hirondelle a son nid, il semble aussi que tsippor n'est pas un terme qui inclut tous les oiseaux. Et ainsi dans le verset (Ps. 104:17): אשר שם צפרים יקננו חסידה ברושים ביתה, là les oiseaux bâtissent leurs nids, la cigogne fait des cyprès sa demeure.
E.: Puisque ces deux versets mentionnent une action impliquant un tsippor suivie par une action similaire impliquant un type spécifique d'oiseau (l'hirondelle ou la cygogne), l'implication est que le tsippor n'est pas un nom général pour tous les oiseaux.
Ayant présenté sa propre opinion concernant la définition de tsippor, maintenant Ramban discute son sens selon les Sages:
E.: Les commentaires de Rachi, que Ramban a discuté jusqu'à maintenant, sont également basés sur les paroles des Sages, ainsi noté ci-dessus. Maintenant, Ramban discute le sens de tsippor selon une autre opinion trouvée dans les paroles des Sages. Peut-être, Ramban se réfère à cette interpretation comme celle "des Sages" car elle est trouvée dans la guemara (qui rejette le commentaire de Sifra sur purs à l'exclusion des oiseaux impurs), et est donc considérée plus autoritaire que l'analyse des Sages de Sifra.
Mais ce qui apparait des paroles de nos Sages, de mémoires bénies, est que uniquement tous les oiseaux cachères sont appelés צפור1. Cependant, la mitsva du metsora de se purifier est d'être exécuté spécifiquement avec le type de tsipporim appelés dror. Car il est enseigné dans la T.C. (Metsora Parcheta 7 Perek 5:14): ושלח את הצפר החיה אל מחוץ לעיר אל פני השדה, Il enverra l'oiseau vivant vers l'extérieur de la ville vers le champ (Vay. 14:53). Rabbi Yosse HaGalili dit: Ceci connote un oiseau qui vit à l'extérieur de toutes les villes, c-a-d, un oiseau qui ne vit pas normalement dans la ville. Et qui est cet oiseau? C'est un dror (fin du T.C.)2. Et c'est à cause de ce midrach que les Sages ont mentionné le trait de pépiement pour les tsipporim du metsora, car les oiseaux dror pépient en effet3.
Éclaircissement:
1. Ceci est l'opinion attribuée à Rabbi Itshak dans le Talmud (Houlin 139b). Elle est aussi trouvé dans le Sifri tel que Ramban cite ci-dessous). Selon cette interpretation - telle que selon l'analyse de Ramban - tsippor ne se réfère pas à tous les oiseaux, mais à une classe particulière d'oiseaux. Cependant, - par contraste à l'opinion propre de Ramban - cela ne se réfère pas à tous les petits oiseaux (cachères et non cachères), mais à tous les oiseaux cachères (gros ou petits). La vieille question se pose de nouveau maintenant: Pourquoi est-ce que les Sages (Arakhin 16b), cités par Rachi dans sa troisème partie de son commentaire, assument que les tsipporim apportés par le metsora sont des pépieurs? Il y a plusieurs oiseaux cachères (tsipporim) qui ne sont pas des pépieurs! Ramban, maintenant, procède de traiter de cette question.
2. Rabbi Yosse - par contraste à la traduction usuelle du verset - interprete le mot החיה en le liant à la phrase suivante: Il enverra l'oiseau, "qui vit" à l'extérieur de la ville vers le champ.
3. C'est à dire que les Sages ont déduit leur hypothèse (que les oiseaux du metsora sont des pépieurs) non pas à partir du fait qu'ils sont appelés des tsipporim (tel que Ramban avait assumé ci-dessus), mais plutôt à partir du fait qu'ils sont des oiseaux dror (ainsi déduit à partir du verset 53), et drors sont certainement des oiseaux pépieurs. Ramban est entrain d'assumer, alors, que le commentaire de Rabbi Yosse Hagalili était accepté comme faisant autorité par les Sages de Arakhin et - bien que cela n'est pas mentionné du tout dans la guemara là-bas - cela a été considéré certain par eux quand ils parlent des oiseaux du metsora étant des pépieurs.
Ramban a assumé que l'exigence d'un dror selon R' Yosse Hagalili a été acceptée comme faisant autorité par les Sages. Ceci amène à une autre difficulté: Si cela est spécifiquement le dror qui doit être utilisé, alors pourquoi est-ce que les Sages (du Sifra cité dans la partie 2. du commentaire de Rachi) trouvent cela nécessaire d'apprendre du mot טהורות, purs que les oiseaux impurs ne peuvent pas être utilisés? Ramban explique:
Et il est plausible que cette nécessité d'utiliser un oiseau dror est uniquement signifiée comme une mitsva, c-a-d, la manière préférable et recommendable de réaliser le rituel, mais en fait, tous les tsipporim (c-a-d, même ceux qui ne sont pas des oiseaux dror) sont valides pour la purification du metsora1, et cela est pourquoi les Sages dans Torat Cohanim avaient besoin d'exclure des oiseaux non cachères avec le mot טהורות, purs2.
E.: 1. C-a-d, si le rituel était déjà exécuté avec un oiseau qui n'est pas un dror, cela est considéré valide, bien que cela n'a pas été exécuté de la manière préférable.
2. C-a-d, la déclaration du Sifra de טהורות, ולא טמאות, purs à l'exclusion des impurs peut être réconciliée avec le commentaire de Rabbi Yosse Hagalili qu'un dror est utilisé - bien que (tel que la guemara Houlin dit explicitement) cela ne peut pas être réconcilié avec l'hypothèse de Rabbi Itshak que tsipporim se réfèrent spécifiquement à des oiseaux cachères. A ce point, Ramban est entrain d'assumer que dror est une espèce particulière d'oiseaux. Donc, si l'utilisation d'oiseaux dror était mandatoire, il n'y aurait pas de raison de devoir faire la déduction de טהורות, ולא טמאות, puisqu'aucun autre oiseau pouvait être utilisé en tout état de cause.
Ramban justifie sa supposition que les Sages en général ont accepté le commentaire de Rabbi Yosse Hagalili concernant le besoin d'utiliser spécifiquement des oiseaux dror:
Et ainsi également nous avons appris dans le traité Négaim (14:1): Et il apporte deux tsipporim de type dror.
Ramban cite une Michna qui semble impliquer que l'utilisation d'oiseaux dror est une nécessité absolue - contrairement à son hypothèse ci-dessus. Puis, il résoud la difficulté:
Et de plus, ils ont enseigné dans la Michna: Concernant les deux oiseaux du metsora: la mitsva préférée est qu'ils doivent être identiques en apparence, en hauteur et en valeur, et que leurs achats sont simultanés. Mais même s'ils ne sont pas du tout identiques, ils sont valides...S'il a égorgé un des deux et il a été découvert d'être un oiseau qui n'est pas un dror, il doit prendre un autre oiseau en tant que nouveau partenaire du deuxième oiseau, et commencer le rituel de puis le début (ibid. 14:5)1. Et la raison pour cette dernière loi est que bien que même tous les oiseaux cachères sont valides après le fait, même s'ils ne sont pas des oiseaux dror, si les deux oiseaux sont de deux types différents (un dror et un qui ne l'est pas), ils sont invalides en tant que pair2.
Éclaircissement: 1. La Michna apparait de dire que la cérémonie est invalidé car l'un des oiseaux n'était pas un dror - c'est à dire, l'utilisation d'oiseaux dror est une exigence absolue contrairement à l'hypothèse de Ramban ci-dessus.
2. C'est à dire, le cas de la Michna est qu'un oiseau était un dror et l'autre ne l'était pas. Ce n'est pas l'utilisation d'un oiseau non dror qui a invalidé la procédure, mais l'utilisation d'une paire non assortie d'oiseaux.
Ayant démontré l'opinion des Sages sur l'exigence du dror, Ramban continue d'explorer leur interpretation sur le mot tsippor:
Et les Sages ont enseigné dans Sifri (Reeh 98): Rabbi Yochia a dit: Dans tout endroit où le terme tsippor est déclaré, la Torah est entrain de parler d'un oiseau cachère. Rabbi Itshak a dit: un oiseau cachère est quelques fois appelé עוף et il est quelques fois appelé צפור, tandis qu'un oiseau non cachère est seulement appelé עוף, mais jamais צפור. Et ainsi ils ont mentionné également dans le Talmud dans le chapitre Chilouah Haken (Houlin 139). Et là-bas (140a) ils ont conclut que le terme vivants de notre verset enseigne que le metsora doit utiliser des oiseaux dont les extremités des membres sont "en vie" (c-a-d, intacts), à l'exclusion des oiseaux dont un membre est manquant. Ainsi, également, le Talmud là-bas déduit d'ailleurs que les tereifot sont interdits pour l'utilisation en tant qu'oiseaux du metsora. Et ils ont commenté le mot purs afin d'exclure des oiseaux qui sont interdits d'être mangés pour des raisons extérieures1, tels que les oiseaux d'une ville repoussée2, et un oiseau qui a tué une personne3, et des oiseaux qui sont échangés pour un objet idolatre4. Et cette interpretation est basée sur l'expression elle-même, basée sur le fait que le terme tsippor peut uniquement dénoter des espèces cachères d'oiseaux5. Et il semble de la discussion ici dans la guemara que tout oiseau cachère est inclut dans le terme tsippor6.
Élucidation:
1. C-a-d, puisque (selon le Talmud ibid.) le terme tsippo en soi exclut l'utilisation d'oiseaux qui ne sont pas des espèces cachères, le mot purs doit venir exclure quelque chose autre que les espèces d'oiseaux non cachères. La guemara explique que l'exclusion impliquée du mot purs est un oiseau qui est interdit de manger pour des raisons autre que d'être un oiseau non cachère, tel que Ramban va élaborer.
2. Voir Dev. (13:13-19). Il est interdit de bénéficier de tout élément (incluant des oiseaux) dans une telle ville (ibid. vs. 18).
3. Tout animal qui tue un être humain est mis à mort (Ch. 21:28), et aucun bénéfice ne peut être dérivé de lui (tel qu'il est déduit de ce même verset; voir B.Kama 41a).
4. Toute chose reçue en échange d'un tel objet est interdit d'en bénéficier (Houlin ibid.).
5. C-a-d, l'exclusion d'oiseaux non cachères pour le metsora n'est pas déduit du mot purs (tel que Rachi écrit ici en se basant sur Sifra); plutôt, cela est dérivé du sens simple du terme tsipporim.
6. C-a-d, cela ne semble pas d'être limité à des petits oiseaux, tel que Ramban a suggéré ci-dessus.
Ayant cité les enseignements des Sages (Sifri et Houlin) qui indiquent que tsippor se réfère uniquement à des oiseaux cachères, maintenant Ramban montre que cet avis n'est pas universel parmi les Sages:
Mais j'ai vu additionnellement dans le Talmud (Yeruouchalmi Nazir 1:1), que les Sages ont dit: Est-ce qu'un nazir qui est devenu impure apporte des tsipporim?1 Ceux sont des jeunes colombes et des tourterelles qu'il apporte (voir Bam. 6:9-10)! Oui, mais ces oiseaux sont en fait considérés comme des tsipporim, car il y a certains Tannaim qui ont enseigné que tous les espèces d'oiseaux cachères sont appelés des tsipporim, et il y a d'autres tannaim qui ont enseigné que tous les oiseaux - cachères et non cachères - sont appelés tsipporim1. Donc, en dernière analyse nous sommes laissés avec une dispute parmi les Sages à ce sujet2.
É.: 1. Et dans tous les cas, les tourterelles et les jeunes colombes seraient appelés tsipporim.
2. C-a-d, le Yerouchalmi mentionne explicitement une dispute de tannaim si le tsippor se réfère à des oiseaux cachères (tel qu'il est enseigné par Sifra et Houlin) ou à tous les oiseaux (tel qu'il est impliqué par Rachi ici et Sifra).
Bien qu'aucune des références talmudiques que Ramban a cité semble supporter sa thèse que tsipporim se réfère exclusivement à des petits oiseaux puisqu'aucune d'elles mentionne l'aspect de la taille -- Ramban néanmoins cherche à réconcilier son opinion avec celle des Sages:
Mais néanmoins, il est toujours possible que le nom tsipporim se réfère uniquement à des petits oiseaux. É.: En accordance avec la théorie avancée par Ramban ci-dessus (avec des indications defendantes de plusieurs passages dans la guemara), afin d'expliquer l'hypothèse des Sages que les tsipporim du metsora seraient des pépieurs.
Ramban apporte une preuve de la guemara que tsippor est assumé d'être un petit oiseau, en accordance avec sa théorie:
Et dans le Talmud cela serait en effet ainsi à partir de ce que les Sages (Sotah 16b) ont dit concernant l'eau mentionnée dans notre passage (vs.5), dans laquelle le sang de l'oiseau égorgé était placé:
Apporte une telle quantité d'eau afin que le sang de l'oiseau peut être discernable après qu'il est mélangé avec l'eau1. Et quelle est la quantité de cette eau? Un quart de log2. Et ils ont demandé: si l'oiseau utilisé par le metsora est tellement gros que son sang supplante le quart de log d'eau, ou s'il est tellement petit que son sang est supplanté par le quart de log d'eau, quel serait la loi? Et ils ont expliqué: Toutes les mesures des Sages sont comme ceci3; Les Sages ont mesuré avec un oiseau dror quand ils ont déterminé la quantité adéquate d'eau d'être un quart de log, et vous ne trouverez pas un dror qui est tellement gros que son sang supplanterait le quart de log d'eau, et ni vous trouverez un dror tellement petit que son sang serait supplanté par le quart de log d'eau4.
Élucidation:
1. La Torah dit qu'après l'égorgement de l'un des oiseaux sur de l'eau de source (vs.5), le Cohen prend du bois de cèdre, etc., et il les trempera avec l'oiseau vivant dans le sang de l'oiseau égorgé sur l'eau de source. Rabbi Ichmael déduit du verset 6 que le trempement doit être fait dans un mélange de sang et d'eau, dans lequel aucun ingrédient domine l'autre.
2. Chercher la quantité. Bien que le sang serait certainement visible même dans une plus grande quantité d'eau que celle-ci, l'exigence est que la texture du sang - et non pas sa couleur - soit reconnaissable dans le mélange (Tossfot Sotah 16b מביא מים).
3. C-a-d, l'individu ne doit pas douter de la précision des mesures fixées par les Sages. S'ils ont dit que la quantité adéquate d'eau est un quart de log, cela satisfait toutes les situations possibles.
4. L'étendue de la taille d'oiseaux dror est telle que le plus gros d'entre eux possède jamais assez de sang pour supplanter un quart de log d'eau, et ni le plus petit d'entre eux possède peu de sang pour être supplanté par un quart de log d'eau.
Maintenant, si tout oiseau cachère était adapté pour le metsora, incluant des plus gros oiseaux, il y aurait certains oiseaux dont le sang supplanterait même plusieurs log d'eau!
E.: Evidemment, alors, il est impossible d'utiliser un plus gros oiseau pour le rituel de purification du metsora. Ceci doit être à cause du fait que les tsipporim utilisés dans ce rituel se réfèrent spécifiquement à des petits oiseaux. Il est plausible que tous les petits oiseaux, cependant, conviennent dans la gamme pour laquelle un quart de log d'eau est la quantité approprié pour atteindre le ratio désiré de sang et eau.
Selon cette interpretation, la guemara déclare que les Sages ont établis la mesure d'un quart de log d'eau basé sur le dror simplement parce que le dror est un exemple d'oiseau petit. Ce n'est pas pertinent au fait que les oiseaux dror sont les types préférés d'oiseaux d'être utilisés par le metsora.
Ramban reconnait qu'il est possible de réfuter cette preuve:
Mais peut-être, ils ont dit ceci (c-a-d, "qu'il n'y en a aucun si gros que son sang supplante un quart de log d'eau") spécifiquement concernant un oiseau dror, qui est le type qui devrait être préférablement utilisé, ainsi déduit du commentaire de Rabbi Yosse Hagalili.
É.: C-a-d, peut-être la raison que la guemara prend pour acquis que des gros oiseaux ne seraient pas utilisés par un metsora n'est pas (tel que Ramban a présumé dans sa preuve) parce que le mot tsippor se réfère spécifiquement à des petits oiseaux. Plutôt, c'est parce que - tel que nous avons étudié ci-dessus - il y a une mitsva préférable pour le metsora d'utiliser un oiseau dror (ainsi déduit par Rabbi Yosse Hagalili dans le verset 7), et que les oiseaux dror sont petits. Les Sages ont établis leur mesure utilisant le type d'oiseau qui est demandé (bien que cela n'est pas une exigence absolue) par la Torah. Donc, cela n'est pas, après tout, impliqué dans la guemara qu'un tsippor est spécifiquement un petit oiseau.
Et en fait, ils ont déjà déclaré dans le Talmud (Chevouot 29a): Peut-être, il a vu un grand tsippor et l'a considéré comme un chameau, ce qui implique que tsippor peut aussi s'appliquer à un gros oiseau.
Ayant conclut son analyse des passages variés traitant de l'interpretation des Sages sur le terme tsippor, leur opinion précise concernant quels oiseaux sont permis pour l'offrande du metsora, et leur interpretation de notre verset, Ramban présente ses conclusions sur ces sujets:
La conclusion la plus correcte qui devrait émerger de tout ceci est que nous devons dire ainsi: tout oiseau qui n'est pas un dror est disqualifié même après le fait, basé sur cette déduction de R' Yosse Gagalili1, car les Sages disent dans la Michna (Negaim 14:1) que le metsora apporte deux oiseaux dror, et ils n'ont pas dit dans notre Michna: "Cela est la mitsva préférable que les oiseaux du metsora soient des dror, mais après le fait, même s'ils ne sont pas des oiseaux dror ils sont valides", tel que nous avons appris dans la Michna (ibid. 14:5) concernant l'exigence que les oiseaux sont identiques2. Et tous les oiseaux dror sont des pépieurs3. Et quant à ce qui a été dit dans T.C.: "purs à l'exclusion des non cachères", - cela est parce que même parmi les oiseaux non cachères il y a des espèces qui sont considérées des dror4, tel que la senounit selon Rabbi Eliezer.
Éclaircissement: 1. Donc, Ramban renverse la supposition avec laquelle il travaillait jusqu'à maintenant - viz. que l'utilisation des oiseaux dror est une mitsva mais non pas une nécessité absolue pour la raison qu'il va expliquer.
2. Puisqu'en regard avec les autres conditions des offrandes du metsora, la Michna spécifit qu'elles sont la mitsva préférable, mais l'offrande est valide après le fait même si elles ne sont pas remplies, elle aurait certainement déclaré la même chose pour l'exigence du dror si elle n'était pas aussi absolue. En ne faisant pas ainsi ici, la Michna implique clairement que ceci n'est pas une nécessité absolue.
Plus encore, ceci permet également une compréhension plus simple de la déclaration de la Guemara que la quantité d'eau requise était mesurée selon la taille du dror.
3. Ramban semble avoir retiré sa théorie du tsippor se référant spécifiquement à des petits oiseaux, à la lumière du Talmud (Chevouot) qu'il vient juste de citer. Convenablement, il doit justifier pour le fait que les oiseaux du metsora sont assumés d'être (dans Arakhin) des pépieurs. Ce fait, tel que Ramban a expliqué plutôt, peut être expliqué en assumant que la Guemara (dans Arakhin) a assumé que le metsora utiliserait des oiseaux dror, qui sont des pépieurs. Et cette explication fonctionne mieux si nous énonçons que ces oiseaux soient des oiseaux dror.
4. Ci-dessus, Ramban travaillait avec l'hypothèse que le dror est une espèce particulière d'oiseaux, qui doit être cachère. Quant à la déduction exégétique de purs à l'exclusion des impurs, il a suggéré que l'utilisation du dror était uniquement recommandé en tant que mitsva, mais non pas comme une exigence absolue; purs à l'exclusion des impurs est donc exigé afin de disqualifier d'autres types d'oiseaux qui peuvent être utilisés. Maintenant que Ramban a assumé dans sa conclusion que dror est en effet une nécessité absolue, il doit fournir une explication différente concernant la nécessité de purs à l'exclusion des impurs. Ceci, il fait en notant que(tel que Ramban a montré ci-dessus avec le Talmud au sujet de senounit) le mot dror s'applique actuellement à une classe entière d'oiseaux. Et cette classe, maintenant Ramban suppose, inclut les espèces cachères et non cachères. purs à l'exclusion des impurs est donc nécessaire afin d'exclure les oiseaux dror non cachères. Cette explication, néanmoins, doit maintenir que le terme tsippor en soi n'exclut pas automatiquement des oiseaux non cachères.
Ramban propose une explication alternative pour la nécessité de la déduction de טהורות ולא טמאות, purs à l'exclusion des impurs:
Alternativement, l'explication de cette Beraita de טהורות ולא טמאות est "l'exclusion de ceux qui sont impures à toi", c-a-d, l'exclusion d'oiseaux qui sont interdits pour des raisons externes et qui sont des tereifot1, tel qu'ils ont conclut dans la Guemara (Houlin 140a citée ci-dessus) dans le chapitre Chilouah HaKein. Et cette dernière explication est la plus correcte à mes yeux2.
É.: 1. Ramban est maintenant entrain de suggérer que quand Sifra dit "pures à l'exclusion des impures", cela signifie "impure" dans le sens " d'interdit d'en manger - pour n'importe quelle raison", à l'opposé de son sens plus courant "d'espèces non cachères". Donc, pour la première fois, nous avons une façon de réconcilier l'enseignement de Sifra avec l'hypothèse du Talmud (Houlin 140a) que tsippor s'applique exclusivement à des espèces d'oiseaux cachères. Cette ré-interpretation du mot טמאות serait plus difficile d'adapter dans la terminologie de Rachi dans sa paraphrase du Sifra, - פרט לעוף טמא - et cela n'apparait pas d'être l'intention de Ramban de faire ainsi. A la fin, alors, la critique que Ramban a soulevé contre Rachi - que la partie 2 et 3 de son commentaire aboutit apparement à une contradiction - reste en vigueur.
2. Car cela réconcilie l'interpretation de Sifra avec celle de la Guemara dans Houlin.
Ramban conclut en citant un passage pertinent du Midrach (Vay. Rab. 16:7):
Rabbi Yeouda fils de Rabbi Chimon a dit: Ces tsipporim sont des faiseurs de bruit1. Concernant cette personne qui a parlé un discours médisant, le Saint Béni Soit Il a dit en effet: Que l'oiseau avec une voix vient et expie l'acte pécheure qui a été commis avec une voix. Et Rabbi Yeochoua Ben Levi a dit: les tsipporim sont des oiseaux dror; cela est un tel oiseau qui est choisie pour l'expiation, car il a mangé de son pain et a bû de son eau2. Maintenant, ces choses sont déduites à partir d'un raisonnement d'un fortiori, etc3...
É.: 1. Rabbi Yeouda implique que le terme tsippor en soi, indique un oiseau bruyant (c-a-d, un pépieur). Ceci semblerait soutenir la thèse antérieure de Ramban que le terme tsipporim s'applique non pas à des oiseaux en général ou à des oiseaux cachères en général, mais spécifiquement à des petits oiseaux (qui pépient généralement).
2. C-a-d, que la Torah lui demandait d'apporter une offrande d'oiseaux qui étaient dans sa maison et qui ont bénéficié de sa nourriture et boisson, car ils peuvent expier de la meilleure manière pour ses péchés. Rabbi Yeochoua Ben Levi reflète donc l'interpretation exégétique de Rabbi Yosse Hagalili exigeant des oiseaux dror. Bien que des oiseaux dror ne sont pas domestiqués et qu'ils ne vivent pas normalement dans une maison, tel qu'il est mentionné ci-dessus, une fois que le metsora se les procure, il devra les nourrir dans sa maison, car s'il les laisserait dehors pour manger ils s'envoleraient.
3. Le point que le Midrach cherche de faire est que quelqu'un (ou quelque chose) qui a été le bénéficiaire de notre bonté représente un milieu approprié à travers lequel l'expiation est réalisée. Le Midrach conclut: Si l'oiseau dror peut expier une personne pour avoir simplement bénéficié un peu de pain et un peu d'eau de lui, alors certainement le Cohen, qui reçoit de nous 24 cadeaux sacerdotaux, peut nous expier.
ועץ ארז ושני תולעת ואזב, du bois de cèdre, de la laine écarlate et de l'hysope:
Pourquoi est-ce que ces éléments particuliers sont choisis comme les ingrédients dans le rituel de purification du metsora? Ramban cite les remarques de Even Ezra à ce sujet:
Rabbi Avraham Even Ezra a dit: cette combinaison (de bois de cèdre et de l'hysope) est utilisée car elles sont les espèces de plantes les plus grandes et les plus petites respectivement. Et la preuve de ceci est trouvée dans les paroles de sagesse du roi Salomon1. Maintenant, les lois du metsora, les lois de la maison affectée, et les lois de contamination par un cadavre humain sont toutes liées2, et remarquez qu'elles ressemblent également à l'offrande de Pessah amenée en Egypte juste avant l'exode3.
Élucidation: 1. Au sujet de laquelle il est écrit (Rois I 5:13): Il discourut sur les végétaux, depuis le cèdre du Liban jusqu'à l'hysope qui rampe sur la muraille. Donc, ces deux représentent les deux extrêmes de tous les arbres et plantes; La sagesse de Salomon est décrite comme s'étendant depuis le plus grand des arbres à la plus petite des plantes.
Even Ezra n'explique pas ce que cette échelle de taille symbolize, mais il semble qu'il insinue à l'enseignement talmudique cité ici par Rachi, que cet homme qui a parlé avec dédain sur les autres car il est orgueuilleux comme un arbre de cèdre (c-a-d, il se considère meilleur que les autres) doit expier pour ceci en se faisant aussi humble et petit qu'un hysope (R' Bechayé; voir Remez).
2. Elles exigent tous ces trois éléments (14:49; Bam. 19:6).
3. Il exige aussi l'hysope. Les commentateurs de Even Ezra expliquent la connexion conceptuelle ainsi: L'hysope fournit la protection du mauvais esprit dans l'air, qui propage la mort au premier-né d'Egypte, et qui cause la mort en général, et également la tsaraat.
Ramban continue de citer Even Ezra (sur le verset 7):
Et la raison d'envoyer l'oiseau vivant sur le côté du champ, c-a-d, un lieu où il n'y a aucune habitation est que la tsaraat ne devrait pas infecter d'autres peuples.
Maintenant, Ramban cite l'interpretation des Sages de cette clause dans Sifra (Metsora Parcheta 2:5):
Mais dans la Torat Cohanim nous trouvons: sur le côté du champ - ceci signifie qu'il ne devrait pas se tenir à Yaffo sur le bord de la mer et envoyer l'oiseau vivant vers la mer; - qu'il ne devrait pas se tenir à Gibbath qui est au bord du désert, et le renvoyer dans le désert1.
Ramban élabore sur l'enseignement des Sages:
Si c'est ainsi2, l'explication de renvoyer l'oiseau est similaire à la raison mystique du bouc qui est renvoyé dans le désert durant Yom Kippour; Mais là-bas, il est renvoyé à Azazel, au désert (16:10), et ici, il est renvoyé à d'autres forces du mal qui "volent dans le champ". Et j'expliquerai encore ce sujet avec l'aide de Dieu (voir Pardes Aharei Motte)3.
Élucidation: 1. Sifra déduit de cette clause qu'il doit être renvoyé vers le champ spécifiquement. Cette interpration, donc, est dépareillée à l'explication d'Even Ezra que l'oiseau doit être renvoyé vers un lieu qui n'est pas habitable.
2. Que l'oiseau doit être renvoyé vers un champ exclusivement.
3. Ramban explique cette notion Kabalistique en long sur ce verset.
REMEZ
שתי צפרים, deux oiseaux: Ceci est reflèté dans le verset (Prov. 27:8): כצפור נודדת מן קנה כן איש נודד ממקומו, Comme l'oiseau qui erre loin de son nid, tel est l'homme qui erre loin de son pays. Car il est écrit concernant le metsora (13:46): בדד ישב מחוץ למחנה מושב, il demeura isolé, sa résidence sera hors du camp. Par conséquent, son processus de purification implique des oiseaux (B.H.).
Élucidation: Le Talmud (Arakhin 16b) explique pourquoi la purification du metsora exige des oiseaux: Dieu a dit: il a agit comme un pépieur en parlant de la médisance. Donc, la Torah dit qu'on lui apporte des pépieurs. Le commentaire du B.H. ajoute une autre dimension à la connexion entre les oiseaux et le metsora.
Le Talmud (ibid.) mentionne 7 péchés pouvant causer la tsaraat: 1) le bavardage, la médisance; 2) le versement de sang (meurtre); 3) les mauvais serments; 4) relations illicites; 5) arrogance d'esprit; 6) vol; 7) l'adrerie et l'avarice.
ולקח למטהר שתי צפרים חיות טהרות, et on prendra pour celui qui se purifie deux oiseaux vivants, purs: Rachi a expliqué que les taches viennent à cause de la médisance qui est un acte de pépiement de paroles; c'est pourquoi il faut, pour sa purification, des oiseaux qui pépient toujours avec un pépiement de voix (Arakhin 16b).
Et les Sages (Nedarim 64b) disent que le metsora est considéré comme un mort, et c'est pour cela que les initiales de נצר לשונך מרע, Préserve ta langue du mal (Ps. 34:14) correspondent aux initiales de להציל ממות נפשם, afin de sauver leur âme de la mort (Ps. 33:19). C'est à dire qu'à travers la préservation du langage, l'individu se protège de la tsaraat qui est considérée comme une mort.
Cela est le sens du verset (Prov. 18:21): מות וחיים ביד לשון, La mort et la vie sont au pouvoir de la langue, car à travers la médisance, vient la tsaraat qui est considérée comme la mort; et par la préservation du langage, l'individu se purifie de sa tsaraat et mérite ainsi la vie (Haim Chel Torah). Par ailleurs, Il est bien de demander à Hachem Son aide dans la préservation du langage comme l'a fait David Hamelekh (Ps. 120:2): י.ה.ו.ה הצילה נפשי משפת שקר מלשון רמיה, Eternel, délivre mon âme des lèvres mensongères, de la langue perfide. C'est à dire que David demande à Hachem de s'interposer entre son âme et le mensonge. Cela est en allusion dans la forme pleine du שקר, mensonge:
ר
ק
ש
mensonge
י
ו
י
26 = י.ה.ו.ה
ש
פ
ן
Nefech, âme
Orgueil Et Humilité Dans Le Service d'Hachem
ועץ ארז ושני תולעת ואזב, et du bois de cèdre, de la laine écarlate et de l'hysope: Le Hatam Sofer a écrit: Toute la sainteté et la droiture de l'homme dépendent d'une part de l'orgueil du coeur comme il est dit (Chroniques II 17:6): ויגבה לבו בדרכי יקוק, Son coeur grandit dans les voies du Seigneur, et l'homme n'a pas honte des moqueurs; et d'autre part, elles dépendent de l'humilité du coeur envers Hachem et ceux qui Le craignent. Dans ce cas, l'homme doit se soumettre à Ses serviteurs et doit préserver Ses commandements et Ses statuts.
Dans le bois de cèdre, il est insinué le sujet de l'orgueil nécessaire au service d'Hachem, et dans l'hysope, il est insinué le sujet de l'humilité nécessaire au service d'Hachem.
Le Hatam Sofer a éclaircit le verset (Yechaya 66:23): והיה מדי חדש בחדשו ומדי שבת בשבתו יבוא כל בשר להשתחות לפני אמר יקוק, Et il arrivera constamment, à chaque néoménie, à chaque Chabbat, que toute chair viendra se prosterner devant moi, dit l'Eternel. חדש בחדשו, à chaque néoménie est l'attribut de la modestie et de l'humilité du coeur, par exemple, le rétrécissement de la lune. שבת בשבתו, à chaque Chabbat est l'attribut de l'élévation du coeur. Les lettres qui précèdent celles de שבת sont ראש, et les lettres qui succèdent à שבת sont תגא, couronne et ornement. Et le verset dit: que toute chair viendra se prosterner devant Hachem avec ces deux attributs: l'orgueil et l'humilité du coeur qui sont nécessaires dans le service du Saint Béni Soit Il.
Et les méchants inversent l'ordre qui convient et s'élèvent avec l'élévation de leurs coeurs contre Hachem et Ses oints, et se rabaissent pour faire du mal aux yeux d'Hachem. C'est pour cela que le verset suivant énonce la punition de ces méchants (Yechaya 66:24): ויצאו וראו בפגרי האנשים הפשעים בי כי תולעתם לא תמות ואשם לא תכבה והיו דראון לכל בשר, Et on sortira pour contempler les cadavres de ces hommes qui se révoltèrent contre moi, car le ver qui les ronge ne mourra point, ni le feu qui les consume ne s'éteindra; et ils seront ainsi un objet d'horreur pour toute créature. La phrase Et on sortira pour contempler les cadavres de ces hommes qui se révoltèrent contre moi concernent ceux qui utilisent l'élévation du coeur contre Hachem et Ses serviteurs, et qui utilisent le rabaissement du coeur pour faire du mal. C'est pour cela que la suite du verset dit: car le ver qui les ronge ne mourra point correspondant à la punition de la mauvaise modestie; et le verset dit: ni le feu qui les consume ne s'éteindra correspondant à la punition du mauvais orgueil, car tout celui qui s'enorgueillit נופל בש, sera piétiné et consumé (Midr. Rab. Tsav) (Haim Chel Torah).
DRACH
Il est incorporé dans la section Pchat.
SOD
ועץ ארז ושני תולעת ואזב, du bois de cèdre, de la laine écarlate et de l'hysope:Dans les sphères supérieures, le sod du עץ ארז est situé dans le Zeir Anpin; mais ses plantations qui sont les 6 extrêmité sont enracinées dans le Levanon, c'est à dire, dans le Abba qui est appelé Levanon. Les afflictions ne viennent que par la fuite des Mohin de Abba hors du Zeir Anpin. C'est pour cela qu'au jour de la purification du metsora, on apporte un עץ ארז du Levanon afin d'insinuer que les Mohin de Abba devraient revenir dans le Zeir Anpin, et alors les Mohin feront disparaitre la tsaraat de cet homme et ainsi il sera purifié.
La שני תולעת, laine d'écarlate, qui est de la laine rouge, correspond au côté rouge de la guevoura, rigueur, c'est à dire, la rigueur forte de la malkhout, qui a participé au début pour juger que le metsora soit lépreux. Ainsi, au jour de sa purification, afin d'annuler sur lui les rigueurs de la malhout, il fallait apporter de la laine d'écarlate.
Le אזב, hysope correspond au petit vav qui est le yessod qui nourrit et influence la knesset Israel. Et puisque le עץ ארז et le אזב sont le sod de la Tifheret et du Yessod, c'est pour cela qu'ils vont toujours ensemble car le corps (Tifheret) et la brit (Yessod) sont considérés une seule chose. Ainsi, Deux vav se trouvent toujours ensemble car il est impossible de les exprimer séparément (quand on dit un vav, on en exprime un autre). Il y a un vav supérieure dans la Tifheret et un vav petit dans le Yessod.
Et tous les 3, le Zeir Anpin, la Malkhout, et le Yessod reviennent tous comme au début pour résider sur l'homme qui était un metsora.
En bref, le עץ ארז correspond au Zeir Anpin; la שני תולעת à la Malkhout; et le אזב au Yessod (Z.H. Metsora 53b).
 
   
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