בס"ד
לרפואה שלמה של יוסף בן דוד ומיכאל בן חנה ויוסף בן פרג' ז"ל
וחביבה בת גדה וחוה בת אסתר
לע"נ שרה בת חביבה ודן בן שרה
LE PARDES DU CHABAT # 57: VAYERA
Il est interdit d'utiliser le PARDES DU CHABAT ou certaines parties dans un but commercial car certaines sections sont des traductions integrales de textes de livres en Anglais, MERCI.
PCHAT - REMEZ - DRACH - SOD - L'HOSPITALITÉ D'AVRAHAM - LE PAIN EST-IL SERVIT - LA CONSOMATION DES ANGES - LA LOGIQUE DE lA REQUÊTE - L'ÉTAT ACTUEL - HIDOUCHIM
Commentaire du verset de la paracha selon le Pardes:
ויטע אשל בבאר שבע ויקרא שם בשם י.ה.ו.ה. אל עולם
Il planta un bosquet à Beer Cheva, y appela le nom de Hachem, Qel [Dieu] du monde (Ber. 21:33).
PCHAT
אשל: Les Sages du Talmud (Sotah 10a cité par Rachi), Rav et Chmouel, divergent concernant le sens de אשל. Rav interprete figurativement (voir section remez) que c'est un verger producteur de fruits qu'il servait à ses hôtes pendant le repas, l'autre que c'était une auberge pour accueillir les passants, où il y avait toutes sortes de fruits. Selon la dernière opinion que cela signifie une auberge, comment est-ce que le verbe planter est utilisé dans cette connexion? Nous trouvons que le terme planter est utilisé dans le cas de structures comme il est dit (Daniel 11:45): Il plantera (dans le sens d'établir) les tentes de son palais.
Radak (Chmouel I 31:13) dit que אשל est un nom d'un type d'arbre, probablement un arbre de chêne. Dans notre verset, il explique que l'action d'Avraham d'améliorer le site était une démonstration publique de sa propriété indisputable du puits. Et au sens Rabinique, cela raconte comment il a inculqué aux habitants de Beer Cheva qu'ils devraient également acceuillir les visiteurs avec chaque aménité: nourriture, boisson, et escorte.
Akeidat Itshak dit que la plantation simple d'un verger (première interpretation de Rachi tiré de Sotah 10a) ne serait certainement pas mentionné dans la Torah si cela n'avait pas été que le but d'Avraham était spirituel, c'est à dire, de nourir les passants et de les apporter proches d'Hachem pour un nourrissement spirituel également, tel que la suite du verset nous informe: [Avraham] y appela le nom de Hachem, Qel [Dieu] du monde. Par conséquent le terme אשל est interprèté aussi au sens figuré.
ויקרא שם בשם י.ה.ו.ה. אל עולם, y appela le nom de Hachem, Qel [Dieu] du monde: Onklos traduit par Et il a prié là-bas. Rabbénou Bechayé cite le verset (Ps. 30:9) pour soutenir cette analyse: C'est Toi, ô Eternel que אקרא, j'invoque.
Selon le Talmud (Sotah 10a) cité par Rachi, le terme est pris au sens litéral, appeler, proclamer: Ne lis pas Vayikra, il appela mais au sens causatif Vayakri, il a causé les autres d'appeler, car à travers le Echel, le Nom du Saint Béni Soit Il est devenu appelé Dieu de l'univers entier [ou à travers le Echel, le Nom du Saint Béni Soit Il, Dieu de l'univers est devenu prononcé] par chaque passant. Car après que les invités ont mangé et ont bû à cet Echel, ils se levaient pour bénir Avraham pour sa générosité. Mais il leur disait: Bénissez Dieu car vous avez mangé de ses possessions! Est-ce que vous pensez alors que vous avez mangé ce qui est à moi? -- Vous avez mangé ce qui est à Lui qui a parlé et le monde est venu à l'existence!
La traduction de אל עולם comme le Dieu de l'univers suit l'implication du Talmud (Sotah 10a) et d'Onklos. Cela converge également avec l'une des interpretations de Ramban qui élabore que cela signifie qu'Avraham a proclamé le secret de la direction divine sur l'univers entier qui est par Son Nom Hachem comme le Puissant en Force [החסין בכח] Qui est suprême [אילות] sur tous les autres.
Le Nom אל עולם est inhabituel et n'apparait pas une nouvelle fois. Une forme similaire, cependant, apparait dans (Yechaya 40:28) où il est appelé א.ל.ה.י עולם.
Dans sa première interpretation, néanmoins, Ramban préfère traduire cette phrase par Hachem, le Dieu de l'éternité: Le décrivant comme le Dieu qui dirige le temps, car tel que Rambam explique dans le Guide des Égarés [2:13; 3:29] ceci insinue à Dieu comme la première cause, qui est Éternel et a existé avant la création du temps; le monde qu'Il a crée, néanmoins, n'est pas éternel mais a été crée à l'intérieur des limitations du temps.
REMEZ
אשל: Selon l'interprètation figurative que Echel est une auberge, Rachi (Sotah 10a) explique que ce terme est perçu comme un acrostiche des mots אכילה, manger שתיה, boisson et לויה, accompagnement -- les trois services qu'un hôte devrait fournir à ses invités (voir Rachi sur Ketoubot 8b; et Midrach Tehilim 110:1).
Il y a certains qui expliquent l'acrostiche comme étant composé de: אכילה, manger שתיה, boisson et לינה, hébergement, tandis que Rabbénou Hananel préserve un Midrach de אכילה, manger, שכיבה, se coucher (hébergement), et לויה, accompagnement. Néanmoins, la lecture la plus courante est אכילה, שתיה, et לויה.
Une histoire est raconté au sujet d'un homme qui a offert une hospitalité généreuse aux invités. Sa maison était détruite par le feu et les gens se sont demandés pourquoi une personne tellement généreuse a été punie sévèrement. Le Gaon de Vilna a expliqué que l'hospitalité de l'hôte était incomplète car il a omis le לויה, accompagnement, aspect de Echel. Il lui est resté seulement avec אכילה, manger, et שתיה, boisson, dont les initiales forment אש, feu.
De ces 3 ingrédients d'hospitalité, le dernier d'entre eux, לויה est l'acte le plus méritoire de tous. Car pour avoir escorté les anges dans leur départ (18:16) Avraham a eu la révélation divine concernant Sodome (Rabbénou Béchayé). Pharaon, aussi, a été récompensé pour avoir fournit la לויה, accompagnement à Avraham (commentaire sur 12:20).
Rabbénou Béchayé note également que selon la Massora, il y a uniquement deux versets qui commencent par le mot ויטע, Et il planta: notre verset, et 2:8: Et Il (Hachem) planta un jardin dans Eden. Ceci enseigne que celui qui saisit le bon acte d'apporter des invités dans sa maison, hérite le jardin d'Eden.
DRACH
אשל: Selon le Midrach, aussi, le terme Echel, au sens figuré, signifie verger. Le mot אשל peut être réarrangé afin de lire שאל, demande. Cela signifie qu'Avraham a établit une auberge [c'est à dire, un lieu de demande] où il dirait aux passants: demandez tout ce que vous désirez: poissons, raisins, vins, viande, oeufs, etc..., et il accepterait leur requête avec disponibilité.
Le Ohr HaAfeila dit qu'après Avraham leur a donné à manger, il leur a fixé un Midrach et leur a dit: Occupez-vous de l'union (cela est aussi l'explication du Sod) et de la foi en Hachem.
SOD
ויטע אשל, Il planta un bosquet: Selon le Arizal (Sefer HaLikoutim), les cheveux de Aba, père et Ima, mère sont de couleur blanche comme il est dit (Daniel 7:9): et la chevelure de sa tête (avait la blancheur) de la laine éclatante; les cheveux du Zeir Anpin sont noirs comme il est dit (Cant. des Cantiques 5:11): les boucles de ses cheveux qui pendent sont noires comme le corbeau; et le côté féminin du Zeir Anpin sont rouges comme il est dit (ibid. 7:6): les boucles de tes cheveux ressemblent à l'écarlate. Dans le mot אשל, il y a une allusion à la couleur de ces types de cheveux: אדום, rouge; שחור, noir; לבן, blanc; De plus' l'attribut de Avraham est le hessed qui brosse (מצעצח) les cheveux pour enlever les rigueurs, et cela est le sens de ויטע אשל.k ויטע אשל בבאר שבע, Il planta un bosquet à Beer Cheva: Le juste dans ses paroles et ses actions créent des unions dans les sphères supérieures. C'est ce qu'Avraham a fait en plantant le Echel à Beer Cheva où le Echel est le degré de la Sephira Yessod et Beer Cheva est le degré de la Sephira Malkhout car elle est le puit (Beer) recevant l'abondance des 7 (cheva) Sephirot. La v.n de אשל באר שבע est 906 qui est la même que les initiales du septième nom du Nom d'Hachem à 42 lettres de la prière de Rabbi Nehounia Ben HaKana (Agra DeKalla).
אנא בכח גדולת ימינך תתיר צרורה. initiales אב"ג ית"ץ. Sephira Hokhma
קבל רנת עמך שגבנו טהרנו נורא. initiales קר"ע שט"ן Sephira Guevoura
נא גבור דורשי יחודך כבבת שמרם. initiales נג"ד יכ"ש Sephira Tifheret
ברכם טהרם רחמי צדקתך תמיד גמלם. initiales בט"ר צת"ג Sephira Netsah
חסין קדוש ברוב טובך נהל עדתך. initiales חק"ב טנ"ע Sephira Hod
יחיד גאה לעמך פנה זוכרי קדושתך. initiales יג"ל פז"ק Sephira Yessod
שועתנו קבל ושמע צעקתנו יודע תעלומות. initiales שק"ו צי"ת Sephira Malkhout
La traduction du septième nom est Notre plainte,
accepte, et entends, notre cri, Tu connais les mystères.
שק"ו צי"ת = 906 = אשל באר שבע
Le septième nom est le degré de Malkhout qui est la porte du Ciel, et ceci est la porte à Hachem pour accepter toutes les prières. Cette acceptation de la prière est insinuée dans le septième nom קבל ושמע צעקתנו, accepte, et entends, notre cri. C'est pour cela que Avraham a imploré Hachem שם (de notre verset)près du Echel à Beer Cheva et c'est ce que notre verset dit:
ויטע אשל בבאר שבע ויקרא שם בשם י.ה.ו.ה. אל עולם
Une autre analyse:
Lorsque le matin vient, toutes les armées et les camps d'en haut font des louanges à Hachem comme il est dit dans le verset (Iyov 38:7): Tandis que les étoiles du matin chantaient en choeur, et que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie? Les fils de Dieu sont toutes les armées et les camps d'en haut; Et alors, certaines portes d'Heikhal, contenant de l'abondance et de la nourriture, s'ouvrent sur tous les côtés afin de déverser l'abondance vers les sphères inférieures, et la porte du Hessed, bonté référée à Avraham s'ouvre afin d'illuminer la knesset Israel qui est la chehina (ou la Malkhout), afin que se déverse vers les fils du monde l'abondance provenant de l'attribut de Hessed. C'est ce que notre verset dit: ויטע אשל בבאר שבע où Hachem a planté l'abondance de la nourriture appelée Echel, dans la Royauté appelée Beer Cheva, c'est à dire que le Zeir Anpin a planté la goutte du hessed dans la Malkhout selon le sod de l'union.
L'HOSPITALITÉ D'AVRAHAM
Et il dit: א.ד.נ.י, Seigneur, si j'ai trouvé grâce à tes yeux, ne passe pas ainsi devant ton serviteur! (Ber. 18:3).
D'après ce verset, selon la deuxième interprètation de Rachi qui est l'analyse majoritaire, le terme א.ד.נ.י est sacré référant à Dieu. Avraham était entrain de quitter Dieu, L'implorant de ne pas passer devant ton serviteur, mais d'attendre pendant qu'il soigne ses invités.
Grande est l'hospitalité aux passants que de recevoir la Présence Divine car bien que la Présence Divine avait apparu à Avraham, il l'a quitté afin d'être hospitable à ses invités (Chevouot 35b; Chabbat 127a). Le Talmud (Chabbat 127a) continue: Rav Elazar a dit: Vient et observe comment la conduite du Saint Béni Soit Il n'est pas comme celle des mortels. La conduite des mortels est telle qu'une personne inférieure ne peut pas dire à un grand homme: Attends pour moi jusqu'à que je viens à toi; tandis que dans le cas du Saint Béni Soit Il, Avraham Lui a demandé d'attendre.
En effet, nous savons qu'à partir du comportement d'Avraham que l'hospitalité prend la précédance sur la Présence Divine, mais comment ext-ce qu'Avraham le savait?
* Si un roi est l'invité dans la maison d'un individu et, durant la visite royale, l'enfant du roi vient avec une requête urgente, l'invité se dépèchera de prendre soin de l'enfant. Le roi ne se sentira pas heurté, car un service à son enfant est un service à lui; Ainsi, aussi, avec Avraham. Après sa circoncision, tous ses instincts et organes étaient consacrés au service de Dieu. En se précipitant afin d'accorder de l'hospitalité aux créatures de Dieu, il était toujours engagé dans le service de Dieu (Tanhouma Yachan).
* Avraham savait que Dieu avait causé à la chaleur d'être insupportable afin qu'aucun invité viendrait le troubler. Mais, si un individu n'est pas autorisé de quitter la chehina afin de donner l'hospitalité aux passants, alors la chaleur n'était pas nécessaire! A partir de ceci, Avraham a compris que l'hospitalité prend la précédance sur la chehina (Rav Yaakov Chimchon de Shpetivka).
* En tant que jeune homme, le Rav Leib Chasman a passé un chabbat comme invité du Hafets Haim. A sa surprise, le Hafets Haim a récité le kiddouch et a commencé le repas du vendredi soir aussitôt qu'ils sont arrivés de la synagogue. Uniquement après que le poisson était mangé, le sage vénérable a récité le Chalom Aleikhem qui aurait dû être récité avant le repas. Quand Rav Hasman a enquêté sur le renversement étrange de l'ordre, le Hafets Haim a répondu: Je savais que tu avais faim. C'est plus important de nourrir une personne affamée aussitôt que possible. Les anges peuvent attendre quelques minutes avant d'être acceuillis.
LE PAIN EST-IL SERVIT?
Il prit de la crème et du lait (Ber. 18:8).
Toujours est-il, il n'a apporté aucun pain devant les anges [bien que la préparation de gâteaux de pain est mentionnée dans les versets 5 et 6] -- Car Sarah est devenue Niddah: bien qu'elle était âgée, son cycle menstruel s'est renouvelé en ce jour. En conséquence, la farine est devenue rituellement impure (Rachi).
Le phénomène du retour de ses règles était indicatif du rajeunissement afin de rendre possible la naissance d'Itshak, bien que, tel que cela apparait de sa réponse incrédule dans le verset (12), elle n'était pas consciente que ses règles étaient plus qu'un phénomène passant, peut-être causé par la ruée frénétique du jour.
Puisqu'Avraham était scrupuleux dans les matières de pureté rituelle, il mangeait du houlin, nourriture ordinaire non-sacrée, seulement quand elle était rituellement pure (Baba Metsia 87a); et puisqu'il ne mangerait pas le pain impure lui-même, il ne le servirait pas aux autres (Teroumat HaDechen).
Il y a des opinions (Rachbam, Radak, Midrach) que selon le sens simple de la Torah, Avraham a servit du pain, mais puisque le pain est la base du repas, il était pas nécessaire de le mentionner.
Cela apparaitrait, même selon l'analyse alternée de Rachi dans le verset 9, que le pain était servit, car les anges ont demandé après Sarah afin de lui passer la coupe de vin sur lequel la Grâce après le Repas avait été récitée, un rite dépendant de la consommation du pain. Le Meam Loez citant Ahavat Tsion suggère que les disciples d'Avraham ont mangé le pain et ont récité la Grâce sur la coupe que l'ange Michael a alors envoyé à Sarah. Cette interpretation est difficile, car elle assume que les serviteurs auraient mangé quelque chose qui n'était pas servie aux anges, une brèche de la conduite de courtoisie. Cela ignore les commentateurs qui expliquent que Avraham ne servirait pas quelque chose que lui-même ne mange pas.
C'est, néanmoins, possible de suggérer qu'après que le premièr lot de pâte est devenu impure, une nouvelle pâte était préparée par les serviteurs, car c'est difficile de suggérer que les invités devraient être privés d'un tel pain à cause de l'impureté rituelle de Sarah. La Torah qui mentionne uniquement ce qui semble être essentiel pour le récit, n'a pas inclut ce détail. En ne mentionnant pas le pain ici, la Torah attire notre attention à la tradition qu'avec le retour des règles de Sarah la pâte originale est devenue impure et n'a pas été servie. Mais ceci n'exclut pas la probabilité qu'une nouvelle pâte était préparée, bien que la Torah a trouvé aucune nécessité de la mentionner. Car, tel que le Midrach commente: "S'il leur a servit ce qu'il n'avait pas proposé [lait, crème, viande] il leur a certainement servit ce qu'il avait proposé!"
LA CONSOMATION DES ANGES
Et ils ont mangé (Ber. 18:8).
Rachi explique qu'ils apparaissaient de manger; ceci enseigne que la personne ne doit pas dévier de la coutume (Rachi). Tel que le Talmud (Baba Metsia 86b): l'individu ne doit jamais s'éloigner de la coutume, Car Moché est monté en haut et n'a rien mangé, tandis que les Anges Ministres ont descendu en bas et ont mangé. Ils ont mangé -- Peut-tu reellement penser ainsi? Dis plutôt qu'ils apparaissaient de manger.
Ils ont 'mangé' [c'est à dire, consommé] tout ce qu'Avraham leur a offert dans le sens de אש אכלת, feu dévorant invisiblement et dans le sens que le buisson ardent montré à Moché (Chemot 3:2) n'était pas consumé (Daat Zekeinim). De plus, l'expression ils ont mangé doit être aussi compris figurativement dans le sens qu'ils étaient nourris spirituellement par les paroles de ses leçons en Torah (Yefat Toar).
Tossfot (Baba Metsia 86b) cite le Tanna Debe Eliaou, qu'en respect au juste Avraham et au trouble qu'il s'est donné, Dieu a ouvert leur bouche et ils ont actuellement mangé.
LA LOGIQUE DE lA REQUÊTE
(Ber. 18:23-32).
L'interprètation de Rachi que les requêtes d'Avraham ont impliqué le nombre correspondant de villes est mis en relief par la phraséologie des versets eux-mêmes:
En connexion avec 50 juges, Dieu répond Je pardonnerai à toute la région à cause d'eux (18:26). En réponse aux appels d'Avraham pour les 45, 20, et 10 Dieu répond Je ne détruirai pas (vs. 28, 31, 32); tandis qu'en connexion avec les 40, 30, Il dit (vs. 29, 30): Je ne le ferai pas.
Da'at Zekeinim discute ceci en long, et explique que Dieu a répondu que s'il y avait 50 justes il pardonnerait totalement toute la région car 50 représentait un nombre complet de 10 pour chacune des 5 villes. De plus, la réponse de Dieu indique que le pardon serait absolu -- ils ne seraient même pas sujets à la rétribution.
Le nombre 45, tel que Rachi explique, représentait 5 groupes de 9 -- un pour chaque ville. Dieu Lui-même se joindrait alors avec chaque groupe complètant donc le chiffre exigé de 10. Dieu a consentit et a dit Je ne détruirai pas. Néanmoins, Je les punirai puisqu'il n'y a pas un nombre complet pour chacune des villes sans que Je les joigne.
Les nombres 40 et 30 ont représenté des nombres complets correspondant aux 4 et 3 villes respectivement, et en tant que tel ils représentaient la majorité des 5 villes. En conséquence, Dieu a utilisé l'expression Je ne le ferai pas -- c'est à dire que Je ne ferai rien -- ni de détruire et ni de punir -- puisque le nombre est complet. Tel que Rachi dit: ces nombres de justes obtiendraient le salut pour uniquement 3 ou 4 des villes.
Concernant 20 ou 10, néanmoins, bien que ces justes représentaient des nombres complets pour leurs villes respectives, cependant ils représentaient uniquement une minorité du total des 5 villes. Par conséquent, Dieu a utilisé encore le terme Je ne détruirai pas, mais Je punirai. L'implication est que malgré le fait qu'il y a des justes en nombre suffisant pour sauver une ou deux des villes, ils ne peuvent pas être épargné de la rétribution car les villes épargnées sont seulement une minorité du complexe Sodomite.
La conclusion est que Rachi a poursuivit son interpretation des groupes correspondants de 10 justes pour des villes individuelles car cela suit de plus proche le sens literal du dialogue entre Avraham et Dieu.
L'ÉTAT ACTUEL
Ne crains point, car Elokim a entendu la voix du garcon là où il est (21:17).
Rachi explique que Dieu a dit à Hagar de ne pas craindre car il sera jugé selon ses actions présentes et non pas selon ce qu'il deviendrait dans le futur. Le Talmud (Roch Hachanah 16b) exprime la même idée en disant qu'un homme est jugé uniquement pour ses actions au moment du jugement.
Ceci diffère du cas du fils entêté et rebel (Dev. 21:18), qui selon le Talmud (Sanh. 72a), est jugé selon sa destinée ultime, car, bien qu'il n'avait toujours pas commis une offense capitale, dans ce cas il a déjà acquis les mauvaises voies qui aboutiraient inéxorablement à la peine capitale (Mizrahi).
De plus, même dans le cas du fils entêté et rebel, le tribunal terrestre juge uniquement selon la base des actions qui avaient déjà été faites. Le jugement de valeur de la sévérité de l'action, néanmoins, est ordonné par la Torah. Si la Torah décrète que le fils soit mis à mort bien que même les transgressions qu'il a actuellement commis nous apparaissent d'être relativement mineures, donc ce jugement devrait être considéré pas plus incompréhensible que la peine capitale du transgresseur du habbat -- les deux sont décrétées par la Torah. Que les Sages nous racontent ce que sa destinée ultime serait ne devrait pas être interprétée de signifier qu'il est exécuté pour des évènements qui n'ont jamais arrivé. De plus, les punitions d'un tribunal terrestre sont décrètées par la Torah afin que le pécheur quitte cette vie avec expiation de ses péchés afin qu'il soit absous de la punition céleste (Gour Aryé).
Rachi poursuit: les anges de service portaient accusation contre Ichmael en disant: Maitre de l'univers! Comment peux-tu faire apparaitre un puits au profit de celui dont les descendants feront un jour mourir tes enfants de soif? Hachem leur a répondu: Qu'est-il en ce moment? Innocent ou coupable? Il est innocent! ont-ils convenu. Et Hachem leur a fait observer: C'est d'après ses actes présents que je le juge. C'est ce que veut dire: là où il est.
HIDOUCHIM
1. יקח נא מעט מים, Avraham a dit aux anges Qu'on prenne donc un peu d'eau (18:4): La v.n. de cette phrase est 378 est égale à celle de מכאן זכו לבאר, A partir d'ici [c'est à dire, puisqu'Avraham a dit ceci] ils ont mérité le puits [qui les a accompagné dans le désert] (B.H.).
Éclaircissement:
En récompense pour 3 choses qu'Avraham a fait pour ses invités, ses descendants ont mérité 3 choses: En récompense pour la crème et le lait (vs. 18:8), ils ont mérité la manne; en récompense pour Il se tenait près d'eux (vs. 18:8), ils ont mérité la colomne de nuée; en récompense pour Qu'on prenne donc un peu d'eau, ils ont mérité le puits de Myriam (Baba Metsia 86b).
Néanmoins, le Talmud (Taanit 9a) fait ailleurs une déclaration apparemment contradictoire: 3 grands dirigeants se sont levés parmi les israelites -- Moché, Aaron et Myriam. 3 grands cadeaux ont été donnés grâce à leurs mérites -- le puits, la colomne de nuée, et la manne. Le puit grâce au mérite de Myriam; la colomne de nuée grâce au mérite de Aaron; et la manne, grâce au mérite de Moché.
Les deux déclarations peuvent être réconciliées: La manne, le puits, et la nuée sont venus initialement grâce au mérite d'Avraham. Néanmoins, leur continuité de présence avec la nation durant leur 40 années de séjour dans le désert était grâce aux mérites respectifs de Moché, Aaron et Myriam. Donc, suite au décès de Myriam, le puits a cessé de couler; suite au décès de Aaron, les nuées ont disparus; et suite au décès de Moché, la manne s'est arrêtée de tomber (Maharcha).
2. ויגר אברהם בארץ פלשתים ימים רבים, Avraham a séjourné dans la Terre des Philistins durant de nombreux jours (Ber. 34:1): l'intention est que les 4 exils sont appelés ימים רבים car רבים est l'acronyme de רומי, בבל, יון, מדי et Avraham Avinou a accepté de séjourner en Philistin durant de nombreux jours afin d'alléger le fardeau des 4 exils sur ses enfants. Le Agra DeKalla se base sur le Mégualei Amoukot citant le verset (Psaumes 3:2): מה רבו צרי רבים קמים עלי, Eternel, que mes ennemis sont nombreux! Beaucoup se dressent contre moi.
3. Quand Ichmael est né, il est dit (Ber. 16:15): ותלד הגר לאברם בן ויקרא אברם שם בנו אשר ילדה הגר ישמעאל, Hagar enfanta un fils à Avram; et Avram nomma son fils, qu'avait enfanté Hagar, Ichmael; et quand Avraham est né, il est dit (Ber. 21:3): ויקרא אברהם את שם בנו הנולד לו אשר ילדה לו שרה יצחק, Avraham nomma le fils qui venait de lui naître, que Sarah lui avait donné, Itshak. Il y a des différences entre les deux versets: a) dans le cas d'Ichmael il est dit: ויקרא אברם שם בנו; il n'est pas dit הנולד לו, de lui naître; b) et dans le cas d'Itshak, il est dit ויקרא אברהם את שם בנו puis הנולד לו, de lui naître; et il est dit אשר ילדה לו שרה, que Sarah lui avait donné.
Toutes ces précisions ont été nécessaires car Hachem savait que les descendants d'Ichmael se réfèreront comme les descendants d'Avraham et de Sarah. c'est pour cela qu'au sujet d'Ichmael il est dit ויקרא אברם שם בנו אשר ילדה הגר ישמעאל au lieu de ויקרא שמו ישמעאל. De plus, la v.n. de ישמעאל est 451 qui est celle de אברם et de הגר, afin de nous enseigner que Ichmael est né de Hagar et pendant qu'il est toujours appelé Avram.
בשכמלו
Visitez le site Internet du Rav Acher Fitoussi: www.torat-hessed.com contenant des cours de Torah Video