netina
 
  Page d'accueil
  PARACHA DE LA SEMAINE: Le pardes du chabbat .
  => PARDES DU CHABBAT PAR: VAYAKHEL
  => LE PARDES DU CHABAT # 74: KI TISSA
  => LE PARDES DU CHABAT: TETSAVE
  => LE PARDES DU CHABAT: TEROUMA
  => LE PARDES DU CHABAT: MICHPATIM
  => LE PARDES DU CHABAT: YITRO
  => LE PARDES DU CHABAT: BECHALA'H
  => LE PARDES DU CHABAT: BO
  => LE PARDES DU CHABAT: CHEMOT
  => LE PARDES DU CHABAT: PEQOUDE
  => LE PARDES DU CHABAT: VAYE'HI
  => LE PARDES DU CHABAT: VAYIGACHE
  => LE PARDES DU CHABAT: MIKETS
  => le pardes du chabat: Vayechev
  => LE PARDES DU CHABAT: VAYICHLA'H
  => LE PARDES DU CHABAT: VAYETSE
  => LE PARDES DU CHABAT: TOLEDOT
  => LE PARDES DU CHABAT: HAYE SARAH
  => LE PARDES DU CHABAT: VAYERA
  => LE PARDES DU CHABAT: LEKH LEKHA
  => LE PARDES DU CHABAT: NOA'H
  => LE PARDES DU CHABAT: BERECHIT
  => Le pardes du chabat: CHEMINI
  => Le pardes du chabat: vayikra
  => Le pardess du chabbat: TAZRI'A
  => Le pardes du chabat: METSORA
  Liens & cours de rav en ligne
  Les Bonnes Adresses
  Galerie photos
  Contact
LE PARDES DU CHABAT: VAYIGACHE





בס"ד
לרפואה שלמה של יוסף בן דוד ומיכאל בן חנה ויוסף בן פרג' ז"ל
וחביבה בת גדה וחוה בת אסתר ופורטונה סימון בת ורדה וקרן בת פורטונה סימון
לע"נ שרה בת חביבה ודן בן שרה
LE PARDES DU CHABAT # 64: VAYIGACH
Il est interdit d'utiliser le PARDES DU CHABAT ou certaines parties dans un but commercial car certaines sections sont des traductions integrales de textes de livres en Anglais, MERCI.
PCHAT - REMEZ - DRACH - SOD - LE SIGNE DE LA EGLAH AROUFAH - HIDDOUCHIM
Commentaire du verset de la paracha selon le Pardes:
וידברו אליו את כל דברי יוסף אשר דבר אלהם וירא את העגלות אשר שלח יוסף לשאת אתו ותחי רוח יעקב אביהם
Ils lui parlèrent toutes les paroles que Yossef leur avait parlées. il vit les chariots qu'avait envoyés Yossef pour le transporter. L'esprit de Yaakov, leur père, revécut (Ber. 45:27).
PCHAT
וידברו אליו את כל דברי יוסף אשר דבר אלהם, Ils lui parlèrent toutes les paroles que Yossef leur avait parlées: Par toutes les paroles, l'intention est qu'ils ont répété le message mot pour mot de Yossef des versets 9-11: Hatez-vous et montez vers mon père, vous lui direz:Ainsi a dit ton fils Yossef: Elokim m'a établi maître de toute l'Égypte. Descends vers moi, ne reste pas! Tu habiteras le pays de Gochèn,...toi et tes fils et les fils de tes fils. Et non menu bétail, et tout ce qui est à toi...Néanmoins, ils n'ont pas répété que c'était eux qui l'ont vendu (R. Bechayé). Ils ont aussi reporté leur retrouvaille avec Yossef: leurs pleurs et comment il s'est identifié au delà du doute (Ibn Caspi; Rachbam). Selon le Ramban, ils continuaient de crier le message de Yossef afin d'accoutumer leur père à cet heureux événement...jusqu'à qu'il pouvait l'accepter avec un coeur tranquille...
וירא את העגלות אשר שלח יוסף לשאת אתו, il vit les chariots qu'avait envoyés Yossef pour le transporter: Selon Even Ezra (42:1), l'expression וירא, il vit, est synonyme de il a entendu. Puisque les 5 sens prennent leur source dans le cerveau, le verbe décrivant la perception faite par un sens est souvent substitué pour un autre. Comparez par example le verset (27:27): ראה ריח בני, Vois la flagrance de mon fils où vois signifie figurativement sent; Kohelet (11:7): Douce est la lumière où douce doit être allégorique parce que la douceur ne peut pas s'appliquer à la lumière; Chemot (20:15): Il vit (c-a-d, il entendit) les tonnerres.
Selon Rachi (ici; et 42:1), וירא, il vit s'applique à une perception prophétique. Il a perçu le symbole des chariots insinuant à la eglah aroufah. De même que le verset (42:1) signifie: Yaakov a perçu qu'il y avait des provisions en Égypte (Mizrahi; Tseidah LaDerech).
Rachi (ibid.) explique, en se basant sur le Midrach, que Yaakov a vu dans un ispaklaria, littéralement verre, mirroir, lentille. Les Sages utilisent cette comparaison afin de décrire la prophétie. Puisque l'esprit humain n'a pas la faculté de percevoir directement le Divin, la perception du prophète est assimilée à avoir été vu à travers un miroir terne ou une lentille. Figurativement, la clarté d'une prophétie varie avec la qualité et la propreté de la ispaklaria (quelques fois vocalisé aspaklaria). De tous les prophètes, uniquement Moché est dit d'avoir prophétisé comme si à travers un ispaklaria clair et parfait (voir Yevamot 49b; Rachi sur Bam. 12:6).
Dans notre verset, après avoir expérimenté cette perception prophétique, Yaakov les a cru et que son âme revêcu.
Le Tour explique que Yaakov les a cru uniquement après avoir vu les chariots car comment c'était possible qu'ils reviennent avec des chariots chargés de la meilleure qualité d'Égypte si ce n'est par une commande royal et spéciale. Car, tel que Akeidat Itshak insiste, c'était bien connu que les chariots ne pouvaient pas être exportés sans l'autorité royale. Donc, les chariots étaient une preuve absolue qu'ils ont dit la vérité - spécialement puisque, tel que les Sages mentionnent, ils ont transmis certains 'signes' de Yossef.
Des questions évidentes se posent: N'était-ce pas Pharaon qui a ordonné les chariots d'être envoyés (vs.21)? Pourquoi est-ce que notre verset attribue les chariots à Yossef?
Selon le Zohar, Pharaon a ordonné la commande uniquement en réponse de la requête de Yossef. Par conséquent, notre verset attribue l'acte à Yossef pour insinuer à son objectif spécifique dans le renvoi de ces chariots. Plutard, dans le verset (46:5), Pharaon est mentionné une nouvelle fois comme "l'envoyeur" puisque c'était exclusivement par son autorité que les chariots pouvaient être exportés d'Égypte, et la variante des envoyeurs dans les deux passages attirent notre attention à cette exposition (Yafeh Toar).
Selon le Midrach, néanmoins, la raison que Yossef est mentionné ici comme l'envoyeur est que ces chariots particuliers n'étaient pas les mêmes que ceux que Pharaon avait envoyé. Tel que le Midrach mentionne, les chariots de Pharaon avaient une idole gravée sur eux - et Yeouda s'est levé et les a brulé. Yossef les a remplacé et donc il est mentionné comme l'envoyeur. Que Pharaon est mentionné est mentionné plutard comme l'envoyeur est, tel que Yafeh Toar note ci-dessus, parce que c'était par son décret royal qu'une permission spéciale d'exporter des chariots durant la famine était obtenue; il était l'envoyeur principal.
Pour le transporter est le sens contextuel de la phrase לשאת אתו (literalement pour l'élever). C'est possible, que dans le contexte Midrachique de ces versets, la phrase peut impliquer: Yaakov a perçu le sens des chariots que Yossef avait envoyés pour le transporter - c-a-d, pour élever ses esprits par le message qu'ils transmettaient que Yossef était toujours en vie. Et ainsi c'était, car quand Yaakov a perçu l'implication du cadeau, l'esprit de Yaakov revécut.
ותחי רוח יעקב אביהם, L'esprit de Yaakov, leur père, revécut: C'est à dire, il a cru aux joyeuses nouvelles, et la chéhina, l'esprit prophétique et Divin qui s'étaient retirés de lui à cause de son abattement, sont revenus l'habiter (Rachi; Onklos; et Midrach).
Consultez Rambam (Guides des Égarés 2:36) qui discute le dicton Talmudique que la prophétie (c-a-d, la Présence Divine) ne réside pas chez celui qui est triste (Chabbat 30b), et observe que Yaakov n'a reçu aucune révélation durant cette période puisque son esprit était occupé par la perte de Yossef et cela a affecté sa faculté prophétique. Seulement après que Yaakov a cessé son deuil et a retrouvé sa joie, nous trouvons que Dieu a une nouvelle fois communiquer avec lui (46:2). Similairement, Rambam (ibid.) ajoute que Moché n'a pas reçu toute révélation Divine suivant le mauvais rapport des espions jusqu'à que la mort de la génération entière du désert (Taanit 30b), car il était dans un état de dépression, totalement affecté par l'énormité de leur péché et la gravité de leur punition.
Ramban est d'accord avec l'analyse par Rachi et d'Onklos sur le passage que l'esprit s'applique à l'esprit divin. Il maintient que cela reflète même le sens literal, puisque le verset inclut le terme רוח, esprit. Car si le verset s'appliquait au fait que la dépression de Yaakov a été levée, cela aurait été suffisant de dire ויחי יעקב אביהם, Yaakov, leur père, revêcu. A la place, le verset nous dit que son esprit prophétique, רוח, revêcu.
Rachbam commente que Yaakov a cru les frères maintenant parce qu'il avait toujours gardé foi dans la nature prophétique des rêves de Yossef. Puis l'esprit de leur père revêcu, car après avoir entendu les rêves du jeune Yossef, Yaakov a gardé la chose dans l'esprit (37:11), croyant que Yossef deviendrait éventuellement un gouverneur, et parce que de tels chariots ne pouvaient pas quitter l'Égypte sans un decret royal. Dans son commentaire sur 37:11, Rachbam explique qu'à cause de sa foi dans les rêves de Yossef, Yaakov n'a pas pleinement assimilé le fait de la mort de Yossef bien que même la tunique trempé dans le sang était une évidence circonstancielle et puissante. Cette foi dans la survie de Yossef lui a permis de croire au rapport impossible et apparent que Yossef était en vie et avait atteint la grandeur.
REMEZ
העגלות, les chariots: Le terme עגלות1 est mentionné 4 fois dans ce passage2, et le terme עגלה, eglah, génisse est mentionné 4 fois dans le passage concernant la génisse décapitée3. Cela est une allusion supplémentaire que pendant qu'ils étudiaient la paracha de la génisse décapitée que Yossef s'était séparé de son père4. En effet, la v.n. de וירא את העגלות, il vit les chariots est égale (1132) à celle de ראה בהלכת עגלה ערופה, il vit [en eux] la loi de la génisse décapitée (B.H.).
Éclaircissement:
1. Le terme עגלות, agalot est le pluriel des deux formes agala, chariots (notre verset), et eglah, génisse. Bien que le terme עגלות n'apparait pas dans la bible dans ce dernier sens, néanmoins, cela est clair à partir des analogies telles que עברות (Iyov 21:30) pluriel de evrah (Ps. 78:49) et חרפות (Ps. 69:11) pluriel de herpah (Ber. 34:14), que agalot est le pluriel de eglah. De plus, la forme construite Eglot apparait dans les deux sens (génisses, Hochéa 10:5; chariots, Bam. 7:3). Donc, les chariots envoyés par Yossef signifiaient de servir comme une allusion aux génisses, le sujet de leur conversation quand ils se sont quittés.
2. עגלות dans les versets 19 et 21; העגלות dans le verset 27; et בעגלות dans le verset 46:5.
3. עגלת, eglat dans Dev. 21:3; העגלה deux fois dans 21:4, et une fois dans 21:6.
Un commentaire du B.H. apparait dans le verset 37:14 où Yaakov a accompagné Yossef jusqu'à Hevron (37:14). Yossef lui a dit: "Père, retourne". Yaakov a dit: il est écrit: Les anciens disent: nos mains n'ont pas versé ce sang (Dev. 21:7), que le Talmud (Sotah 45b)1 interprète: Nous ne l'avons pas renvoyé sans une escorte. Et avec cette déclaration, Yaakov a quitté Yossef, et c'était avec cette conversation qu'il s'est souvenu de lui2. Par conséquent, c'est écrit (45:27): il vit les chariots qu'avait envoyés Yossef pour le transporter...(Tanh. Vayigach 11; Ber. Rab. 94:3; 95:3). Et ceci est la base de la déclaration du Talmud: Une personne ne devrait pas quitter l'autre personne sans des paroles de Halacha de Torah. Car avec ceci en esprit, la personne devrait se rappeler de l'autre (Berahot 31a)3.
Éclaircissement:
1. Yaakov a dit à Yossef au sujet de l'importance de la mitsva d'escorter un voyageur, tel que c'est reflèté dans la déclaration faite par les juges de la ville et les anciens lors de l'offrande de la génisse décapitée en expiation pour un meurtre non résolu.
2. C'est à dire, chacun d'eux s'est souvenu du sujet de la Torah qu'ils ont discuté quand ils se sont quittés, et ce sujet a servit à l'un de se rappeler de l'autre.
3. A ce sujet, nous pourrions ajouter la chose suivante:
Le Talmud (Berahot 31a) dit que quand deux personnes se séparent et que l'une est sur son chemin, il est bien qu'elles se séparent par une halacha. La même guemara (9a) mais dans un autre endroit dit que la Halacha la plus courte est יחיד ורבים הלכה כרבים, la minorité et la majorité la halacha va selon la majorité. Le Gaon de Vilna dit que les initiales de ces 4 mots forment le nom d'un ange י.ו.ה.ך dont la mission est de protéger la personne qui est en déplacement. C'est cette personne en voyage qui doit la dire. Le Arizal dit que ces lettres forment une valeur numérique de 42 avec l'ajout du kollel d'une unité. 42 représente le Nom de D.ieu à 42 lettres qui protègent la personne. Nous pouvons admirez l'esprit saint qui régnait sur les Sages de la Guemara, le Gaon de Vilna et le Arizal qui nous ont donné l'explication du sod. Ces mêmes lettres sont formées par les finales de כי מלאכיו יצוה לך. De plus, elles font allusion à יום הכפורים car à Yom Kippour les Bnei Israel ressemblent à des anges.
Les initiales de כי מלאכיו יצוה לך לשמרך בכל דרכיך, (Psaume 91:11) forment כמיל לבד, seulement un mile. Ainsi il est dit par les Sages (Sota 46) que le degré d'accompagnement est le suivant: ami à un ami est jusqu'à la limite de la ville; le Rav de l'élève est jusqu'à la limite du Chabbat; l'élève du Rav est jusqu'à trois parsaot; l'hôte de la maison à son invité est d'un mile seulement (Minha Beloula).
כמיל, י.ו.ה.ך et לבד apparaissent dans la Menora du livre de priere avodat Hachem. Les finales de לשמרך בכל דרכיך formant כלך apparaissent aussi dans la Ménora de ce livre. Ceci nous enseigne au sujet de la puissance de protection de ce verset du Psaume (91:11):
כי מלאכיו יצוה לך
לשמרך בכל דרכיך
ותחי רוח יעקב, L'esprit de Yaakov revécut: Il est dit dans le Talmud (Chabbat 30b): Lorsque le verset déclare (Koh. 8:15): Ainsi, j'ai fait léloge de la joie, cela se réfère à la joie associée à une mitsva. Ceci vient t'enseigner que ce n'est ni dans la tristesse que la Présence de Dieu vient résider parmi le peuple, ni dans la paresse, ni dans la légèreté, ni dans la dérision, ni dans le bavardage, ni dans les conversations futiles, mais c'est plutôt dans la joie associée à une mitsva que la Présence de Dieu vient résider parmi le peuple, comme il est écrit (Rois II 3:15): Et maintenant, amenez-moi un musicien; et il se trouva que, lorsque le musicien joua, la main de Dieu reposa sur Elicha. Par conséquent, quand Yaakov s'est endeuillé sur Yossef, la Présence Divine l'a quitté. Et maintenant que la joie lui est revenue, la Chehina habite de nouveau en lui.
Il est dit encore dans le Talmud: R' Yeouda dit: Il en est ainsi pour les paroles de Halacha; c'est à dire que dans l'enseignement de la Torah, la joie est un outil pédagogique important. Donc, tout le temps où Yaakov était occupé à son deuil, ceci était un obstacle à l'étude de la Torah qui nécessite la joie.
C'est pour cela que ותחי רוח est égal en v.n. (639, kollel inclus) à היא רוח הקדש, c'est l'esprit saint. De plus les initiales (le vav n'est pas considéré car il sert comme préfixe) de ותחי רוח יעקב אביהם ont une v.n. de 611 qui est celle de la תורה. Car puisque la Chehina est revenu résider en Yaakov, la Torah lui est revenue puisque la joie lui est revenue (Haim Chel Torah).
Une autre analyse:
Lorsque Yaakov a pensé que Yossef a été déchiré (37:32), il a dit (37:32): Car je descendrai en deuil vers mon fils dans le cheol! Rachi a expliqué selon le Midrach (Tanhouma Vayigach 9): J'ai reçu du Tout-Puissant un signe m'assurant que, si aucun de mes enfants ne meurt de mon vivant, je serai assuré de ne jamais voir le guehinam. Donc il était nécessaire pour le Klal Israel d'être 12 tribus, et quand une tribu a manqué, Yaakov a eu peur du guehinam. Et il semble que par un manque d'une tribu, il n'y a pas de perfection du Klal Israel, et qu'il n'arrivera pas au but de la Création. Donc, tout le sujet du Machiah Ben David, qui amènera le tikoun du monde, est aussi en danger si une des tribus manque.
Donc, quand il s'est avéré à Yaakov que Yossef était en vie, il lui est aussi avéré que sera réparé le Monde de la Royauté de ש.ד.י. par le Machiah Ben David. C'est pour cela que ותחי est égale en v.n. (424) à celle de משיח בן דוד et que רוח יעקב, l'esprit de Yaakov est est égale en v.n. (396) à celle de דויד בן ישי (Haim Chel Torah).
DRACH
Une partie du Drach a été mise dans la section du Pchat.
Pour le transporter est le sens contextuel de la phrase לשאת אתו (literalement pour l'élever). C'est possible, que dans le contexte Midrachique de ces versets, la phrase peut impliquer: Yaakov a perçu le sens des chariots que Yossef avait envoyés pour le transporter - c-a-d, pour élever ses esprits par le message qu'ils transmettaient que Yossef était toujours en vie. Et ainsi c'était, car quand Yaakov a perçu l'implication du cadeau, l'esprit de Yaakov revécut.
SOD
L'égypte est comparée à une עגלה, génisse comme il est dit (Yirmiya 46:20): Égypte, génisse aux belles formes. Cela signifie que la royauté d'Égypte était belle comme la très belle génisse. Et le sod de cette génisse est que les Bné Israel étaient sous leur domination durant 210 ans. Et parce qu'Israel allaient les dominer plutard, c'est à dire, au moment de la sortie d'Égypte, cela est insinué dans le verset ():קחו לכם עגלות לטפכם, prenez-vous des chariots pour les petits...où c'est Pharaon qui parle. Cela signifie que vous allez prendre les mêmes génisses que sont les égyptiens, et que les Bnei Israel vont dominer (Z.H. I:210b).
ותחי רוח יעקב אביהם, L'esprit de Yaakov, leur père, revécut: Selon le Zohar, la Présence Divine avait quitté Yaakov quand les frères l'ont associé au serment de confidentialité interdisant de révéler la situation de Yossef. Maintenant que les frères ont en effet annulé le serment en révélant la situation de Yossef, la Présence Divine n'était plus "liée" au serment (si l'on peut utiliser une telle expression), et elle a habité une nouvelle fois Yaakov.
Il est dit ותחי רוח יעקב qui indique un statut abaissé puit dans le verset suivant il est dit (45:28): ויאמר ישראל רב עוד יוסף בני חי, Israel dit: Il suffit: Yossef mon fils vit encore, indiquant un statut élevé qui est le degré d'Israel. Quelle est la raison? Au début la Torah dit Yaakov car les frères ont fait participé la Chehina avec eux dans l'interdiction de divulguer la vente de Yossef à Yaakov. Leur intention est que la chehina ne résidera pas en Yaakov. Et quand les tribus ont dit que Yossef vit encore, l'esprit de la Chehina a revêcu qui est l'esprit de Yaakov et est revenu résidé en lui. Cela est le sod de la chehina qui est appelée רוח יעקב (Z.H. I: 210b).
Quelle est la quantité de chariots que Yossef a envoyés? Certains disent qu'il y avait 6 chariots comme il est dit (Bam. 7:3) lors de la contribution au Michkan: שש עגלות צב, 6, chariots litières. Nous apprenons cette quantité par gzera chava. Le Tana Kama dit qu'il y en avait 60 correspondant aux 60 merkavot supérieurs selon le sod du verset (Cant. des Cant. 3:7): ששים גברים סביב לה, 60, soixante puissants hommes autour d'elle (du lit de Chlomo). Ces merkavot d'anges sont descendus en Égypte avec la Chehina.
Et tout est un seul sod correspondant aux 6 extremités du Zeir Anpin inclus dans le Yessod, dont chaque extremité est inclus de 10 (6*10=60). Yossef était attaché à ces extremités. Et comment répond-nous à la contradiction que c'est Pharaon qui a envoyé les chariots? La réponse est que Yossef a envoyé le nombre de chariots correspondant au bon calcul (60) afin d'insinuer aux merkavot, chariots supérieurs d'anges qui sont descendus dans l'exil égyptien.
Et les chariots que Pharaon avait envoyés n'étaient pas selon ce calcul, et n'insinuaient pas à un calcul quelconque.
Mais ces deux types de chariots ont été envoyés à Yaakov. Donc, quand la Torah dit que l'esprit de Yaakov revêcu, c'est parce que les chariots insinuaient au calcu de 60 (Z.H. I:211a).
LE SIGNE DE LA EGLAH AROUFAH
Plus encore, afin de convaincre leur père incrédule que c'était Yossef qui a envoyé ces messages (voir début de la section PCHAT), ils ont présenté une autre évidence, répétant que Yossef leur avait donné une directive spéciale d'apporter des chariots, puisque Yossef leur avait donné un signe qui donnerait à Yaakov une preuve certaine de son identité: Quand Yossef avait quitté Yaakov, ils étaient entrain d'étudier le sujet de la eglah aroufah [la génisse dont on brise la nuque (voir Dev. 21:1-9) en expiation d'un meurtre dont l'auteur n'a pu être identifié]. Par conséquent, c'est écrit plus loin dans ce verset, il vit les chariots qu'avait envoyés Yossef, et cela ne dit pas,...que Pharaon avait envoyé (Rachi).
Cette exposition est basée sur le fait que le terme en hébreu pour chariot, agala, est similaire au mot eglah signifiant génisse (les deux mots sont écrits de la même manière, עגלה). Le signe de Yossef était que les frères devaient mettre en relief qu'il avait envoyé des agalot, chariots, dont la mention évoquerait en Yaakov la mémoire de la eglah aroufah - le sujet qu'il avait étudié avec Yossef quand ils se sont vus la dernière fois - un fait que seulement Yossef aurait pu connaitre.
Les mots ci-dessus forment l'opinion des commentateurs sur Rachi. Selon le Midrach, néanmoins, Yossef a demandé spécifiquement aux frères de rappeler verbalement à Yaakov qu'ils avaient étudié la halacha de la eglah aroufah, et les chariots constitueraient une 'preuve' symbolique de ceci. Selon les termes du Midrach: Yossef a dit: "Si le père vous croit, bien; mais sinon, dites lui en mon nom: 'Quand je t'ai quitté, n'étais-je pas engagé à étudier avec vous le chapitre de la eglah aroufah?'" Par conséquent, le verset dit: il vit les chariots qu'avait envoyés Yossef... [c'est à dire, il a perçu le sens des chariots qu'avait envoyés Yossef].
Le Tanhouma Yachan et Daat Zekenim mentionnent que quand Yaakov a envoyé Yossef à ses frères (37:15), Yaakov l'a escorté une partie du chemin. Yossef a dit à Yaakov de retourner à la maison, mais il a refusé, en disant: Mon fils, c'est important d'accompagner quelqu'un qui est sur le point de partir, car une section entière dans la Torah est consacrée à cela (Dev. 21:1-9). Car si un homme massacré est trouvé en rase campagne et que le meurtrier est inconnu, la loi exige aux anciens de la ville la plus proche de massacrer une jeune génisse dans une vallée non cultivée en cassant sa nuque. Puis, ils doivent témoigner qu'ils n'ont ni versé le sang de la victime, et ont ni vu le sang versé, et ils doivent prier pour le pardon. Mais pourrait-il jamais se produire à n'importe qui de soupçonner les anciens d' assassinat? Non! Par cet aveu, les anciens de la ville déclarent: 'Il n'est pas venu à nous affamé et que nous l'avons laissé partir sans nourriture...Il n'est pas venu à nous sans ami et que nous l'avons laissé partir sans escorte'. Car, s'ils ne l'avaient pas en effet escorté, la Torah aurait comparé cela au versement de sang". Par conséquent, Yaakov a insisté d'escorter Yossef et a prit cette opportunité pour lui enseigner la leçon de la eglah aroufah, la mémoire que Yossef a rappelé en envoyant des agalot.
Les commentateurs approfondisssent largement dans la connexion que Yaakov était supposé de faire entre les chariots qu'il a vu et la consonnance des mots en hébreu agalot et eglot. Des opinions varient largement. D'une extrême, Yaakov a envoyé seulement des chariots; À l'autre, le terme dans notre récit ne signifie pas des chariots mais des génisses, ou que les chariots étaient tirés par les génisses et que les génisses constituaient le signe approprié. Pour une recherche additionnelle sur ce sujet, voir Gour Aryé; Yafeh Toar; Roch; Hadar Zekeinim).
R' Yaakov Kiffel rapporte d'avoir entendu que l'enseignement de Yaakov concernant la eglah aroufah à ce moment était prophétique, bien que Yaakov n'a pas réalisé cela à ce moment. La loi de la eglah aroufah présuppose une responsabilité morale que les anciens et les dirigeants ont pour chacun de leurs membres. Quand une action folle est perpetré, c'est symbolique d'une laxité de la part des anciens de la ville la plus proche, et les anciens doivent par conséquent désavouer symboliquement la culpabilité communautaire. Ceci était la leçon que le viceroi futur d'Égypte était enseignée durant ses derniers moments avec son père. Néanmoins, consultez l'explication mentionnée dans le Zohar HaKadoch (Vayigach 210b).
HIDDOUCHIM
קשורה, liée (44:30): Yaakov a dit que son âme est liée à celui de Benyamin. La v.n. de ce mot est 611 qui est aussi celle de תורה. Benyamin a étudié la Torah avec Yaakov. Cela était la raison de leur proximité (B.H.).
2. עיניכם ראות, vos yeux voient (45:12):La v.n. de cette phrase est égale en v.n. (807) à celle de הראיתי לכם המילה, je vous ai montré la circoncision (kollel inclus; B.H. se basant sur Tanh. Vayigach. 5; Ber. Rab. 9:8). À cause de leurs suspitions de le croire concernant les détails personnels qu'il a donné, Yossef a finalement montré à ses frères qu'il était circoncis
3. ויגדו לו, Ils [frères] lui [Yaakov] ont raconté...Yossef est en vie (45:26): Le terme ויגדו est écrit imparfaitement, sans le youd (v.n.=10) après le guimel. Car ils ne lui ont que quand ils ont levé l'interdiction d'excommunication que les 10 frères avaient établie les interdisant de donner cette information à Yaakov (B.H.).
ÉClaircissement: Après que les frères avaient vendu Yossef, ils ont dit: Décretons un heirem, interdiction contre tout celui qui voudrait révéler à notre père Yaakov concernant l'acte. Yeouda a dit à ses frères: Reouven et Benyamin de sont pas présents; donc, nous sommes que 9, mais un heirem ne prend pas effet à moins que c'est décreté par 10 personnes. Qu'ont-ils fait? Ils ont inclus Hachem pour le heirem. Donc, Il ne révèlerait pas à leur père ce qu'ils ont fait...Quand les 10 frères sont descendus en Égypte et ont trouvé Yossef en vie, ils ont annulé le heirem qu'ils ont fait et étaient capables de raconter à Yaakov tout ce qui avait été fait (Tanh. Vayechev 2; P.R.E. 38; Rachi sur 37:33).
בשכמלו

 
   
Aujourd'hui sont déjà 7 visiteurs (30 hits) Ici!
Ce site web a été créé gratuitement avec Ma-page.fr. Tu veux aussi ton propre site web ?
S'inscrire gratuitement