Visitez le site Internet du Rav Acher Fitoussi: www.torat-hessed.com contenant des cours de Torah Video
בס"ד
לרפואה שלמה של יוסף בן דוד ומיכאל בן חנה ויוסף בן פרג' ז"ל
וחביבה בת גדה וחוה בת אסתר
לע"נ שרה בת חביבה ודן בן שרה
LE PARDES DU CHABAT # 58: HAYE SARAH
Il est interdit d'utiliser le PARDES DU CHABAT ou certaines parties dans un but commercial car certaines sections sont des traductions integrales de textes de livres en Anglais, MERCI.
PCHAT - REMEZ - DRACH - SOD - BAKOL - HIDOUCHIM
Commentaire du verset de la paracha selon le Pardes:
ואברהם זקן בא בימים וי.ה.ו.ה ברך את אברהם בכל
Et Avraham était vieux, avancé en jours, et Hachem bénissait Avraham en tout (Ber. 24:1).
PCHAT
ואברהם זקן, Et Avraham était vieux: La Torah répète l'âge vieux d'Avraham afin d'expliquer pourquoi il n'a pas entrepris la mission lui-même de chercher une femme pour Itshak (Ramban).
בא בימים, avancé en jours: Cette expression est utilisée afin de décrire l'individu sur lequel l'âge vieux pèse lourdement; celui qui est avancé en jours quand il sait qu'il doit suivre la voie de toute chair (Radak); celui sur lequel la vie a fait ses ravages (Heifenheim). Cette expression apparait aussi dans le verset (18:11).
Par conséquent, Avraham a décidé que le temps était venu afin de voir que son fils se marie durant sa vie (Rachbam). A cause de son âge, Avraham ne pouvait pas entreprendre les efforts d'un voyage; par conséquent, il a envoyé ses serviteurs (Hizkouni).
L'âge vieux d'Avraham était déjà noté dans le verset (18:11). C'est répété ici puisque Dieu avait restauré précédamment la jeunesse d'Avraham (c-a-d, en restaurant ses capacités procréatrices avant la conception d'Itshak). Maintenant qu'Avraham est devenu une nouvelle fois vieux, la Torah redéclare le fait. Selon Rav Ammi, le verset (18:11) réfère au premier cas d'âge vieux sans la perte de la vitalité (virilité) tandis que notre verset réfère à un âge vieux sans la vitalité (Ber. Rabbah 48:16).
וי.ה.ו.ה ברך את אברהם, et Hachem bénissait Avraham: Non pas que Hachem a bénit Avraham dans son vieux âge. Si la bénédiction avait été une nouvelle, la phrase aurait été: ויברך י.ה.ו.ה את אברהם, avec la lettre vav conversive. N'importe quand le sujet précède le verbe sans le vav conversive comme dans notre passage, cela dénote le plus que parfait (autres examples [4:1; 21:1]: והאדם ידע; וי.ה.ו.ה. ברך).
בכל, en tout: Il ne manquait de rien, et le seul souci qu'il avait dans ce monde était de fournir à son fils une épouse convenable (Radak). Rachi note que la v.n. de בכל est 52 qui est aussi celle de בו, fils: ayant été bénit par un fils, maintenant Avraham procède avec la mission de trouver une femme pour lui.
Sifté Hachamim explique que le raisonnement de Rachi est basé sur le contexte qui utilise cette déclaration afin d'introduire la mission d'Eliezer à Aram Naharaim. Plutôt que de déclarer explicitement qu'Avraham avait été bénit par un fils, le verset fait allusion à la naissance d'Itshak par le mot tout, suggérant le concept exprimé par Akeidat Itshak ci-dessous.
Akeidat Itshak explique aussi que la bénédiction fait référence au fait qu'il enfanta un fils. Ceci était la vraie bénédiction, car avant cela il avait considéré toutes les bénédictions comme inutiles, et il avait exclamé (15:2): Amonay-Hachem, que me donneras-tu, alors que je m'en vais sans postérité?
Ramban explique le verset essentiellement comme Radak et élabore qu'Avraham était bénit en tout, avec tous les trésors essentiels auxquels l'homme aspire: richesses, possessions, honneur, longévité, et enfants. La seule chose qu'il manquait était de voir son fils d'avoir des enfants afin d'hériter son statut et honneur; ceci était maintenant le désir le plus fort d'Avraham.
Rachbam explique la mention de la bénédiction abondante d'Avraham en tant que préface nécessaire au récit suivant. Il a envoyé son serviteur à Aram Naharaim non pas parce que les gens de Canaan ne souhaitaient pas donner leurs filles en mariage à Ithsak. Au contraire! Il était un homme riche - ayant été bénit en tout - et un mariage avec son fils était cherché par la communauté. Mais il a insisté que son fils prend une femme uniquement de sa famille. Son serviteur, aussi, a exprimé ceci clairement (vs.35): Hachem a grandement bénit mon maitre, et il a prospéré. Donc, il était nécessaire pour la Torah de déclarer en premier cette préface, comme dans le verset (p:18) où la Torah introduit que Ham était le père de Canaan afin de nous informer au sujet des racines mauvaises de Canaan.
REMEZ
ואברהם זקן, Et Avraham était vieux: Ceci est juxtaposé à Hachem bénissait Avraham. Quand Avraham était devenu vieux, il n'était plus capable de partir et venir (le B.H. paraphrase les paroles de Moché [Dev. 31:2]) et de traiter ses affaires comme avant, par conséquent il avait besoin d'une bénédiction, et Hachem l'a bénit (B.H.).
La v.n. de אברהם זקן est 405 comme celle des 3 Noms d'Hachem: ש.ד.י + י.ה.ו.ה. + א.ד.נ.י = 314 + 26 + 65. Ceci est une allusion que le succès de la mission d'Eliezer était par la force de ces saints noms. de plus, il est dit dans le Talmud (Sotah 2a): l'union est קשה, difficile comme la rupture de la mer rouge où קשה a la même v.n. que ces 3 noms saints. Eliezer a aussi fait allusion à cela quand il a dit (24:2): עבד אברהם אנכי, je suis le serviteur d'Avraham car cette phrase a aussi une v.n. de 405. Donc Eliezer a insinué à ces noms pour réussir dans sa mission (Haim Chel Torah).
ואברהם זקן signifie qu'il a acquis la sagesse, puisqu'il בא בימים, est venu dans les jours, qui sont 2 jours étant 48 heures et la Torah, qui est la sagesse, est acquise par 48 choses comme il est dit dans les Pirké Avot (6:5).
Autre analyse: A ce temps là, Avraham avait 140 ans puisqu'il enfanta Itshak à 100 ans et Itshak a marié Rivka à l'âge de 40 ans (25:20). Et il est connu que des jours étant fixés à chaque homme sont 70 ans comme il est dit (90:1): La durée de notre vie est de 70 ans, et 140 sont deux fois 70, c'est à dire qu'Avraham est venu dans 2 jours des fils de l'homme car le minimum du pluriel est 2 de ימים (Drouchim du B.I.H.).
Autre analyse: ואברהם זקן signifie qu'Avraham a acquis la sagesse selon ce que le Arizal a dit (Chaar HaPessoukim Lech Leha) qu'Avraham a réparé le מח החכמה, cerveau de la sagesse. בא בימים signifie qu'Avraham a mérité le nom א.ל. qui se situe dans la sephira du hessed, qui domine dans les jours comme il est dit (Ps. 52:3): חסד א.ל. כל יום, la bonté de Dieu ne se dément jamais; et ainsi ברך את אברהם בכל, (et Hachem) bénissait Avraham en tout car le terme, précédant les lettres de בכל, a une v.n. de 31 qui est celle de א.ל. et le terme, qui succède aux lettres de בכל, a une v.n. de 73 qui est celle de la חכמה, sagesse.
les lettres précédantes de בכל sont איכ qui est la v.n. de א.ל. qui est 31.
les lettres succédantes de בכל sont גלמ qui est la v.n. de חכמה qui est 73.
Cela signifie qu'Avraham a acquis la sagesse et la bonté d'Hachem (Drouchim du B.I.H.).
Autre analyse:
Hachem avait promis dans la parachat de lech Leha ואברכך ואגדלה, et Je te bénirai, et Je grandirai...(12:2), et Rabénou Alcheikh a précisé qu'Hachem a promis à Avraham qu'Il le bénirait Lui-même et non pas à travers un messager. Ainsi il est dit ואברכך, et Je te bénirai. Cela est en allusion dans le nom אברהם qu'Hachem lui a ajouté un ה et son nom a eu donc une v.n. de 248 qui est aussi celle de י.ה.ו.ה ברך, Hachem bénissait; c'est à dire qu'Hachem est celui qui le bénit comme il a promis ואברכך. Nous pouvons ainsi comprendre la liaison des choses: ואברכך, moi-même Je te bénirai, ainsi Je grandirai Ton nom en t'appelant Avraham qui aura donc une v.n. de 248 pour faire allusion à cette promesse. Ainsi:
י.ה.ו.ה ברך est égale en v.n. à celle de אברהם qui est 248 (Aderet Eliaou).
בא בימים, avancé en jours: Quand il a atteint l'age de ימים, dont la v.n. est 100 (années), Hachem l'a bénit avec un fils; car alors Itshak est né (B.H.). Bien que ce verset ne mentionne pas la nature spécifique de la bénédiction de Dieu à Avraham, le B.H. dit que c'était un fils. Ceci est basé sur le Midrach (Tanhouma Yachan 6) cité par Rachi, qui déclare que בכל, dont la v.n. est 52, est égale à celle de בן.
בכל, en tout: a une v.n. de 52 et dans le système d'échange de lettres a une v.n. de 350. Le בכל devient שלכ
א ב ג ד ה ו ז ח ט י כ
ת ש ר ק צ פ ע ס נ מ ל
La somme des deux v.n. est 402 qui est celle de בת, fille. Ceci est une allusion à ce qui est dit dans le Talmud (Baba Batra 16b) qu'Avraham avait une fille et son nom était בכל (R. Yehouda HaChassid).
וי.ה.ו.ה ברך את אברהם בכל, et Hachem bénissait Avraham en tout: Dans l'hospitalité qu'Avraham Avinou, le pilier du hessed, a accomplit, nous trouvons que la Torah parle au sujet d'un arbre qu'Avraham a utilisé pour le besoin des invités; comme Avraham a dit (18:4): vous vous reposerez sous l'arbre, et dans le verset (18:8): Et lui se tenait près d'eux, sous l'arbre. Et selon le sens simple des choses, il est difficile de comprendre pourquoi la Torah nous parle de l'arbre.
Il est dit dans le Midrach (Ber. Rabbah Vayera 48:10 et Bam. Rabbah Nasso 14): Hachem a dit à Avraham: Tu as dis vous vous reposerez sous l'arbre; Par ta vie que je récompense tes enfants dans le désert, dans la ville, et dans le monde à venir; dans le désert comme il est dit (Ps. 105:39): il déploya une nuée comme un voile protecteur; dans la terre habitable comme il est dit (Vay. 23:42): Dans les souccot, vous habiterez durant 7 jours; dans le monde à venir comme il est dit (Yechaya 4:6): il y aura comme une tente donnant, le long du jour, de l'ombre. Cela signifie que l'arbre, qui a servit à l'hospitalité, correspond aux nuées de gloire et à la mitsva de la soucca dans ce monde et dans le monde à venir. Et dans le Midrach Tanhouma (Vayera 4) il est dit: Tu as dis vous vous reposerez sous l'arbre - Je leur donne la mitsva de la soucca comme il est dit (Nehamia 8:15): Répandez-vous dans la montagne et rapportez-en des feuilles d'olivier, des feuilles de myrthe, des feuilles de palmier.
Et néanmoins, un éclaircissessement est nécessaire au sujet de quel est le lien entre l'arbre d'Avraham Avinou pour les invités, et la mitsva de la soucca? Il semble pour expliquer que la Torah a donné la raison de la mitsva de la soucca (Vay. 23:43): Afin que vos générations sachent que j'ai donné des tentes pour demeure aux enfants d'Israel, quand je les ai fait sortir du pays d'Égypte. Et Rachi (ibid.) a expliqué que j'ai donné des tentes correspond aux nuées de gloire. Le Targoum Onkelos et le Targoum Yonathan expriment la même idée que Rachi. Le Ramban a écrit que cela est correct selon le sens simple. Donc les souccot sont des illustrations des nuées de gloire à travers lesquelles la Présence Divine se révèle à Israel. Et le Zohar HaKadoch (Vayikra Emor 143b) dit: viens et vois, au moment où l'hôte s'installe dans ce lieu - soucca - l'ombre de la foi, la Présence Divine étend ses ailes sur lui à partir d'en haut. Donc, la mitsva de la soucca correspond aux nuées de gloire qui est l'étalage des ailes de la chehina.
A partir de maintenant nous comprendrons que l'arbre, qu'Avraham a utilisé dans la mitsva de l'hospitalité, est lié à l'étalage des ailes de la Chehina sur les invités, et la chose est éclaircit dans le Z.H. (Vayera 102b): Avraham planta un arbre, et grâce à cet arbre, Avraham savait qui était attaché à Hachem et qui était attaché à l'idolatrie; Celui qui était attaché à Hachem, l'arbre étendait ses branches et servait comme toit au dessus de sa tête et lui faisait de l'ombre; et celui qui était attaché à l'idolatrie, l'arbre s'éloignait, et les branches s'éloignaient vers le haut. Et cela était connu à Avraham, et il les avertissait et ne partait pas de là bas jusqu'à qu'il les rapproche d'Hachem.
Avec toutes ces introductions, il a été éclaircit le lien entre l'arbre d'Avraham Avinou et les nuées de gloire et la mitsva de la soucca, que tous sont liés par un lien durable qui est l'ombre de la foi, et l'étalage des ailes de la Chehina.
Avec cela, les paroles du Gaon de Vilna nous éclairciront quand à Hol HaMoed Souccot, le gaon a demandé: d'où apprenons-nous qu'Avraham Avinou a accomplit la mitsva de la soucca et personne ne pouvait lui répondre.
Il a répondu: וי.ה.ו.ה ברך את אברהם בכל. Le terme בכל est les initiales de בסכת תשבו שבעת ימים, כל האזרח בישראל ישבו בסכת, למען ידעו דורותיכם כי בסכות הושבתי את בני ישראך, vous demeurez dans les tentes durant 7 jours; tout indigène en Israel demeurera sous la tente, afin que vos générations sachent que j'ai donné des tentes pour demeure aux enfants d'Israel (Vay. 23:42-43).
Avec ce qui a été dit ci-dessus, nous comprenons bien ce qu'Avraham a mérité avec l'arbre qu'il a planté, l'arbre contenant tous les degrés qu'il y a dans la mitsva de la soucca, et comme il est insinué merveilleusement dans le terme בכל qui est l'acronyme du verset de la mitsva de la soucca, et cela est la bénédiction grande qu'Hachem a bénit Avraham.
MIDRACH
ואברהם זקן, Et Avraham était vieux: Ramban note que l'interprétation de Rav Ammi (section Pchat) sur la distinction entre le verset (18:11) et notre verset est impliquée par la phraséologie des deux textes. L'expression dans 18:11 est au temps présent: באים בימים, entrant dans les jours, indiquant le début de l'âge vieux. Ici, l'expression est dans le temps passé: בא בימים, avait entré dans les jours, indiquant un fait accompli: il était déjà vieux et sa vitalité n'était plus.
Le Talmud observe: Jusqu'à Avraham, il y avait aucune [indication visible de (Maharcha)] d'âge vieux. Tout celui qui voyait Avraham pensait de lui qu'il était Itshak. Avraham a alors prié pour un âge vieux [visible], et sa prière a été répondue, comme il est écrit: Et Avraham était vieux [c-a-d, visiblement vieux; car bien que l'âge vieux est mentionné avant ceci, tel que concernant Avraham et Sarah dans 18:11; les gens de Sodome,.. jeunes et vieux (19:4); Lot (19:31), dans ces cas seulement l'âge chronologique est signifié. Notre verset, néanmoins, traditionnellement fait allusion à l'apparition du vieil âge - cheveux gris - qui a commencé avec Avraham]. (Sanh. 103b; Baba Metsia 87a; les additions [] sont du Maharcha]. [Pirkei DeRabbi Eliezer interprete notre verset comme référant à des cheveux gris - tête chenue]).
Le Midrach Tanhouma suggère que l'âge d'Avraham est maintenant mentionné afin de souligner que cela était immédiatement après la mort de Sarah que les souches du vieil âge ont apparu sur Avraham et sont devenues évidentes à tous.
בא בימים, avancé en jours: Les jours au sujet duquel il est écrit (Kohelet 12:1): Surtout souviens-toi de ton Créateur aus jours de ta jeunesse, avant qu'arrivent les mauvais jours (Midrach). Le Midrach observe: l'individu peut avoir la dignité du vieil âge sans ses années, ou la longévité sans la dignité. Dans ce cas, néanmoins, c'était זקן בא בימים - la dignité du vieil âge allait de pair avec la longueur des jours, et la longévité allait de pair avec la dignité du vieil âge.
Les maitres de moussar percoivent dans cette expression que la vie d'Avraham était pleine et significative dans chaque aspect. Chaque jour de vie représentait un nouveau défi et une nouvelle mission. Donc, alors qu'une personne noble regarde en arrière sur une vie pleine de jours fructueux, un méchant a un catalogue remplie de jours gaspillés et abusés. Dans ce sens, notre verset décrit les années accumulées d'Avraham comme בא בימים, il est venu avec les jours - c'est à dire qu'il a amené dans son vieil âge tous ses jours. Pas un seul moment de sa vie était gaspillé ou dépensé dans toute chose à l'exception du service à son Créateur.
וי.ה.ו.ה ברך את אברהם, et Hachem bénissait Avraham: Le Midrach Tanhouma note, cependant que la bénédiction est mentionnée uniquement après la mort de Sarah, car Dieu ne voulait pas que les gens disent qu'Avraham a été bénit uniquement à cause de Sarah. Donc Dieu a dit: Je déclarerai sa bénédiction après sa mort.
בכל, en tout: Nos Rabbis ont enseigné: Hachem a donné en ce monde un avant-goût du monde à venir à 3 hommes: Avraham, Itshak, et Yaakov. A Avraham, puisqu'il est écrit: L'éternel l'a béni en tout (Ber. 24:1); à Itshak, puisqu'il est écrit: j'ai mangé מכל, de tout (Ib. 27:33); et à Yaakov puisqu'il est écrit: J'ai כל, tout (Ib. 33:11). Les passions n'eurent pas d'emprise sur 3 hommes qui sont: Avraham, Itshak, et Yaakov, car il est écrit à leur propos, respectivement En tout, De tout, et Tout (Baba Batra 17a).
SOD
ואברהם זקן, Et Avraham était vieux: L'attribut de hessed est la branche de l'attribut de la hokma puisque la ligne droite comprend la hokma et en dessous d'elle le hessed, donc il se trouve que la hokma est la bonté supérieure, et le hessed est appelé Avraham puisque c'est son attribut; mais la hokma, qui est la bonté supérieure, est appelé אברהם זקן qui signifie qu'Avraham a acquis la hokma.
וי.ה.ו.ה, et Hachem: Kabalistiquement, la phraséologie וי.ה.ו.ה est interprèté comme dans le verset (21:1 et 19:24 vs. וי.ה.ו.ה המטיר où Rachi explique que c'est Hachem avec Sa Cour Céleste) en tant qu'amplification exégétique signifiant: Hachem ensemble avec Sa Cour Céleste bénissaient Avraham en tout, c'est à dire, l'Attribut, avec lequel Avraham a été bénit dans toutes les sphères, était celui de Kol (Ramban; R' Bechayé).
וי.ה.ו.ה ברך את אברהם בכל, et Hachem bénissait Avraham en tout: Kabalistiquement, la phrase implique que la Chehina a résidé sur Avraham (Zohar Hadach Lech Leha 42a).
Selon le Ramban, les Sages (Baba Batra 16b), en déclarant que sa fille était appelée Ba-Kol, ont interprété ce verset comme faisant allusion à un mystère profond de la Torah. Le terme Ba-Kol réfère ésotériquement à l'un des attributs de Dieu appelé Kol, ainsi appelé car il est la fondation de toute chose. Un autre attribut émanant de ceci est appelé ésotériquement Bat (litéralement fille) à travers lequel Il controle toute chose...Ceci est le sens sublime de l'utilisation métaphorique de fille...faisant allusion à Kol. Ramban cite quelques versets en support de son interprétation mystique:
a) אנכי י.ה.ו.ה עשה כל, Je suis l'Éternel, l'auteur de toute chose (Yechaya 44:24);
b) ויתרון ארץ בכל הוא, la terre a des avantages sur tout le reste (Kohelet 5:8);
c) כל הנקרא בשמי ולכבודי בראתיו, tous ceux qui réclament de Mon Nom, tous ceux que, pour ma gloire, J'ai crées (Yechaya 43:7);
d) ומן אז חדלנו לקטר למלכת השמים חסרנו כל, mais du jour où nous avons cessé de brûler de l'encens à la Reine des cieux et de lui offrir des libations, nous avons manqué de tout (Yirmiya 44:18).
BAKOL
וי.ה.ו.ה ברך את אברהם בכל, et Hachem bénissait Avraham en tout
Le Talmud (Baba Batra 16b) mentionne plusieurs interprètations de Hachem bénissait Avraham en tout: Que signifie en tout?
1) R' Meir a dit: il a été bénit dans le fait qu'il n'avait pas de fille; R' Yeouda a dit: dans le fait qu'il avait une fille; d'autres disent qu'Avraham avait en effet une fille dont le nom était BaKol. Minhah Beloula cite un Midrach que le petit כ de לספד לשרה ולבכתה, faire l'éloge pour Sarah et pour la pleurer indique qu'il doit être omis pour le but de l'exegèse. La phrase devrait être interprété comme s'il est lû לספד לשרה ולבתה, faire l'éloge pour Sarah et pour sa fille (23:2) qui est morte en ce jour, car tel que les Sages dérivent de בכל, qu'Avraham avait une fille de Sarah, et la Torah, qui ne soucie pas nécessairement de l'ordre chronologique, fait allusion à cela hors séquence.
Au sens simple, néanmoins, le Maharcha explique que la controverse concerne les différentes opinions de si oui ou non une fille est une bénédiction. R' Meir maintient que la bénédiction primaire d'Avraham repose dans la naissance de son fils puisque l'homme, Adam, a été crée en premier tandis que la femme était secondaire, étant crée de sa côte. R' Yeouda maintient que la bénédiction repose dans le fait qu'Avraham avait eu une fille, puisque l'homme ne peut pas se propager seul; C'est uniquement en partenariat avec sa femme qu'il est vraiment appelé l'Homme. Car tel que les Sages (Yevamot 63a) commentent sur le verset (5:3): un homme sans une femme n'est pas un homme, car il est dit: Male et femelle Il les a crée...et a appelé leur nom Homme. Les autres qui soutiennent que son nom était Bakol [c-a-d, qu'Hachem avait béni Avraham avec (une fille appelée) Bakol] maintiendraient que son vrai nom, signifiant en tout, reflète son role, puisque le Talmud introduit cette controverse par la déclaration qu'avec la naissance d'une fille l'augmentation est venue au monde. Donc, les filles représentent une bénédiction globale puisque c'est eux qui donnent naissance; une multitude d'hommes avec uniquement une femme peut produire seulement un enfant.
Ramban discute cette interpretation Talmudique qu'il décrit comme un apercu merveilleux des Sages. Il explique que R' Meir a sentit que la bénédiction d'être complet - en tout - indiquerait qu'Avraham n'avait pas de filles car une fille aurait été une source constante d'anxiété puisqu'il ne pouvait pas la marier à personne d'autre que les maudits cananéens; et même parmi sa propre famille [dans Aram Naharaim] les hommes étaient des idolatres comme il est dit (Yeochoua 24:2): Vos ancêtres habitaient jadis au-delà du fleuve, jusqu'à Terah, père d'Avraham et de Nahor, et ils servaient des dieux étrangers, et une femme serait sujette à l'autorité de son mari. De plus, Avraham ne voulait pas que ses enfants dignes de Sarah de quitter la terre qui peut être une raison de pourquoi il a envoyé Eliezer afin de trouver une femme pour Itshak.
Si Avraham avait une fille, cependant, l'étiquette prédominante aurait exigé qu'elle réside dans la terre de son nouveau mari. Tel que Rav Hirch souligne, un fils d'Avraham qui a amené une femme de sa terre ancestrale, l'aurait persuadé de suivre les bonnes voies peu importe son origine, mais une fille d'Avraham déracinée à un environnement idolatre aurait pû devenir comme sa vraie famille. Surement, ses enfants aurait pû être des idolatres. Qu'est-ce qui aurait pû causer à Avraham un plus grand crève-coeur que d'avoir une fille qui aurait souffert un tel destin?
2) R' Eliezer, le modiite a dit: Avraham a possédé un pouvoir de lire les étoiles pour laquelle il était très recherché par les potentats de l'est et de l'ouest.
3) R' Chimon Bar Yohai a dit: Avraham avait une pierre précieuse suspendue autour de son cou qui causait une guérison immédiate à tout malade (ou blessé [Tossfot vs. שכל]) qui l'a regardait. Quand Avraham, notre père a quitté ce monde, Dieu l'a suspendu depuis l'orbite du soleil [c-a-d, a permis aux malades d'être guéris "naturellement" (Maharcha)]. C'est pourquoi, remarque Abaye, l'on dit communément: Le jour s'est levé, le malade se redresse.
4) Tant qu'Avraham vécut, Essav ne devint pas rebelle. Ou encore: Ichmael se repentit du vivant d'Avraham.
HIDOUCHIM
1. על ימין או על שמאל, Eliezer a dit à la famille de Rivka: et je me tournerai sur la droite ou sur la gauche: La v.n. des initiales de ces mots (451) est égale à celle de ישמעל 1. Ou la phrase a la même v.n. (688) que זה בישמעל בעמון ומואב, ceci signifie avec Ichmael, avec Ammon ou Moav 2.
Éclaircissement:
1. Donc Eliezer insinuait à Bethuel qu'Avraham avait d'autres proches qui voudraient Itshak en tant que beau fils si Bethuel ne permettrait pas à Rivka de marier Itshak. Car Ichmael était le fils d'Avraham et Ammon et Moav étaient les fils du neveu d'Avraham, Lot.
2. Ceci est basé sur le Midrach (Ber. Rabbah 60:9) cité par Rachi. Alternativement, la v.n. de la phrase à l'exception des initiales est 237 qui est aussi celle de זו בעמון ומואב (Matsreif LaKessef).
2. עם האיש הזה, avec cet homme (24:58): Les finales de ces mots forment משה: Ceci insinue à la phrase selon la loi de Moché et d'Israel, qui fait partie de la déclaration du jeune marié à sa marié lors de la cérémonie du mariage. Ils ont dit à Rivka: Va selon la loi de Moché et d'Israel (B.H.; Kallah Rabbati 1:2; Tossfot sur Ketouvot (7b) vs. שנאמר).
3. נא ידך, maintenant ta main (24:2): La v.n. de cette phrase (85) est égale à celle de מילה, circoncision. Avraham a demandé au serviteur de prendre un serment pendant qu'il tient le lieu de sa circoncision (B.H.; Targoum Yon. Ben Ouz.). Celui qui prend un serment doit tenir l'object d'une mitsva, tel que le rouleau de la Torah ou les tefilin, dans sa main durant la prise de son serment. Puisque la mitsva de la circoncision leur est venu à travers la douleur [car ils étaient circoncis pendant qu'ils étaient déjà adultes (Rachi)], donc cette mitsva leur était chère et ils prenaient des serments sur elle (Ber. Rab. 59:8 cité par Rachi). Ici, Avraham n'a pas dit à son serviteur de prendre simplement un serment sur lui, il lui a demandé de tenir l'organe d'Avraham dans sa main, un acte qui est normalement interdit (Niddah 13a; Even HaEzer 23:4), de peur que cela cause une perte séminale. Le B.H. explique qu'à cause de l'Âge avancé d'Avraham, cette appréhension ne s'appliquait pas à lui. Peut-être que ceci est la raison pour laquelle cette section commence par Et Avraham était vieux, avancé en jours (VeChour LaZahav).
בשכמלו