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LE PARDES DU CHABAT: MICHPATIM


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LE PARDES DU CHABAT # 71: MICHPATIM
Il est interdit d'utiliser le PARDES DU CHABAT ou certaines parties dans un but commercial car certaines sections sont des traductions integrales de textes de livres en Anglais, MERCI.
QUESTIONS - PCHAT - REMEZ - DRACH - SOD - LE CONTRAT À LONG TERME - L'OREILLE PERÇÉE - LE CHIEN ET LE CORBEAU - LA MEILLEURE PROTECTION
Commentaire du verset de la paracha selon le Pardes:
והגישו אדניו אל הא.ל.ה.י.ם והגישו אל הדלת או אל המזוזה ורצע אדניו את אזנו במרצע ועבדו לעלם,
Son maitre le fera approcher auprès du juge et le fera approcher de la porte ou du linteau, et son maitre percera son oreille avec le poinçon et il le servira pour toujours (Chemot 21:6).
QUESTIONS
C'est le procédé qui est appliqué au serviteur hébreu quand il refuse d'être libéré à la septième année et souhaite de continuer à servir son maitre.
Au regard de ce verset, nous pourrions poser plusieurs questions:
Pourquoi le serviteur est approché près de la porte ou de la mezouza?
Pourquoi l'oreille du serviteur est percé par un מרצע, poinçon et non pas par un autre ustensile? Quel est le sens de לעלם, toujours?
PCHAT
והגישו אדניו אל הא.ל.ה.י.ם, Son maitre le fera approcher auprès du juge: Ramban explique le sens de Elohim, qui signifie généralement Dieu. Il commence en citant Rachi:
אל הא.ל.ה.י.ם signifie au tribunal. La raison pour laquelle ce processus doit se faire au tribunal est parce que l'esclave doit consulter ses vendeurs qui l'avaient vendu à son maitre.
É.: l'esclave en question discuté dans notre contexte est celui qui a été vendu en servitude par le tribunal pour rembourser le vol qu'il avait commis. Bien que Ramban ne le dit pas explicitement, ceci est une citation de Rachi, qui en retour paraphrase la Mehilta. Le mot Elohim est également utilisé dans le sens de tribunal dans le verset (Ch. 22:7) et deux fois dans le verset (22:8).
Ayant établi qu'Elohim ici se réfère au tribunal, Ramban discute de la raison pour laquelle ce terme est utilisé: Il cite d'abord Even Ezra:
R' Avraham Even Ezra dit que les juges sont appelés Elohim car ils accomplissent les lois de Dieu sur terre. É.: Selon Even Ezra, donc, les juges sont appelés Elohim par extension, car ils agissent en tant qu'agents de Dieu.
Ramban présente sa propre opinion:
Mais selon mon opinion, la Torah dit: Son maitre le fera approcher auprès de Elohim; et C'est devant Elohim que viendra l'affaire des deux parties (ch. 22:8) pour insinuer au fait que Dieu est avec les juges en matière de justice. C'est Lui qui déclare réellement que l'accusé est innocent ou coupable1. Et ceci est ce que la Torah signifie quand elle dit: et C'est devant Elohim que viendra l'affaire des deux parties, celui que Elohim condamnera, payera le double à son prochain2. Et similairement, Moché a dit (Dev. 1:17): Car le jugement appartient à Dieu. De même, Yeochaphat a dit à ses juges (Chroniques II 19:6): Soyez attentifs à ce que vous faites! Ce n'est pas au nom d'un homme que vous rendez justice, mais au nom de l'Éternel: Il est présent quand vous prononcez un jugement. Et similairement il est dit (Psaumes 82:1): Dieu se tient dans l'assemblée Divine; au milieu des juges, Il juge; c'est à dire qu'Il juge au milieu de l'assemblée d'Elohim, car Dieu est le Juge3. Similairement, la Torah dit (Dev. 19:17)4: Les deux personnes intéressées dans le débat comparaîtront devant l'Éternel. Ceci est également l'explication de la déclaration de Dieu (Ch. 23:7): Et ne frappe point de mort celui qui est innocent et juste, car Je n'absoudrais point le prévaricateur, selon son interpretation adéquate5. Éclaircissement: 1. Donc, selon le Ramban, aller au tribunal n'est pas appelé aller chez Elohim car les juges agissent au nom de Dieu, mais parce que celui qui va au tribunal va actuellement devant Dieu, et est en fait jugé par Lui.
Ramban semble dire qu'Elohim ici signifie Dieu - en venant devant le tribunal, l'individu vient devant Dieu. Mais si cela était l'intention de Ramban, alors son langage לרמוז, insinuer, serait inapproprié, car le verset déclarerait ceci ouvertement, pas simplement par allusion. Plus encore, les termes Elohim dans tous ces examples seraient tous sacrés et auraient été écrit avec cette intention par les scribes qui écrivent des Sifrei Torah, et que cela n'est pas la pratique. Plus encore, Ramban lui-même ci-dessus dans le verset 1 comprend clairement l'expression d'Elohim dans le sens de juges experts (bien que l'exposition des Sages ibid.). Par conséquent, il semble plus probable que Ramban est d'accord avec Rachi et Even Ezra qu'Elohim ici signifie juges. Mais il explique differemment l'utilisation de ce terme en référence aux juges: Tandis qu'Even Ezra attribue le terme à l'action du juge en tant qu'émissaire de Dieu, Ramban l'attribue à l'application activement de la justice à travers le moyen du juge.
2. Cela signifie que quand le tribunal délivre son verdict, cela est réellement Dieu qui trouve l'accusé coupable.
Le langage de Ramban וזהו שאמר, Et ceci est ce que la Torah dit...suggère que ce verset est d'une façon ou d'une autre mieux expliqué par sa propre interpretation que par l'autre. Peut-être, ceci est parce que le mot Elohim dans la phrase celui que Elohim condamnera, payera le double à son prochain semble superflue; La Torah aurait juste pû déclarer celui qu'ils trouveront coupable... et cela aurait clairement référé à l'antécédant Elohim mentionné plutôt dans le verset (et C'est devant Elohim que viendra l'affaire des deux parties). Selon l'explication de Ramban, bien que, il n'y a pas de chose superflue, car la répétition dans le verset de celui qu'ils trouveront coupable... est d'indiquer qu'en effet c'est Dieu qui trouve la partie coupable.
3. Ce verset déclare clairement que c'est Dieu qui juge dans l'assemblée des juges.
4. Ce verset ne peut pas être expliqué selon l'interpretation d'Even Ezra, car cela est impossible que les juges devraient être référés en tant qu'Hachem (qui est le nom actuel de Dieu, et non pas une appellation descriptive - comme Elohim ou El qui peuvent être appliqués à d'autres êtres de pouvoir). Dans ce cas, alors, même Even Ezra devrait être d'accord avec l'analyse de Ramban que quand des plaignants viennent au tribunal, cela est comme s'ils se tenaient devant Dieu Lui-même.
5. Le sens du verset selon Ramban est: Si un individu est trouvé innocent dans le tribunal, ne jette pas du doute sur ce verdict, car Je (Dieu) n'autoriserai pas que l'homme soit déclaré innocent dans le tribunal s'il était réellement un mauvais homme. Ceci reflète le concept que c'est reellement Dieu qui dirige les juges quand ils décident lors des procès (voir Ramban sur Dev. 19:19). En appelant ceci l'interpretation adéquate de ce verset, Ramban fait apparemment allusion aux différentes interpretations de Rachi et d'Even Ezra sur ce verset.
Ramban supporte ce concept à partir du Midrach (Chemot Rabbah 30:24):
Et dans le Eilleh Chemot Rabbah, la chose suivante est dite: Néanmoins, au moment où le juge s'asseoit et juge fidèlement, comme s'il en était, le Saint Béni Soit-Il abandonne les cieux supérieurs et cause Sa Présence de résider près de ce juge, comme il est dit (Choftim 2:18): Quand l'Éternel leur suscitait des juges, il assistait le juge.
ועבדו לעלם, et il le servira pour toujours: Ramban discute du sens de לעלם (traduit par pour toujours, et qui signifie litéralement tous les jours du monde):
Nos Sages (Mehilta sur ce verset, cité par Rachi) ont expliqué que לעלם, pour toujours signifie jusqu'à l'année du Jubilé.
R' Avraham Even Ezra dit que le sens du mot עולם est un temps, dans la langue Sacrée (l'hébreu), et non pas nécessairement pour toujours. Par example (Koh. 1:10): כבר היה לעלמים אשר היה מלפננו, Eh bien! cette chose a déjà existé dans les temps qui nous ont précédés; et dans (Chmouel I 1:22): וישב שם עד עולם, Et y restera jusqu'à Olam, signifiant jusqu'à le temps quand il deviendra adulte. Par conséquent, la Torah dit ici: et il le servira pour olam, signifiant pour le temps du jubilé. Car il n'y a pas de période plus longue que dans toutes les occasions célébrées par Israel1, et donc, la liberté de l'année du jubilé est comme si le monde lui est renouvelé2. Et l'explication de cette expression est que l'esclave servira jusqu'à qu'il reviendra à son temps d'origine, quand il était libre3.
Éclaircissement: 1. La Torah dit que l'esclave devrait servir jusqu'à que la période de temps expire. Puisque la plus longue unité de temps trouvée dans la Torah est le cycle du jubilé de 50 ans, le verset se réfère à cette quantité de temps par לעלם, la période de temps, sans spécification.
2. Apparemment, Even Ezra explique la justification de référence de l'année du Jubilé par עלם sans spécification. L'année du Jubilé est un temps de liberté (Vay. 25:10), et c'est comme si le monde est renouvelé pour ceux qui sont libérés.
3. Apparemment, Even Ezra est entrain d'avancer une explication différente de comment ועבדו לעלם signifie jusqu'à l'année du jubilé. Tel que Even Ezra a expliqué, עלם signifie temps. La Torah dit qu'il devrait servir jusqu'au temps -- c'est à dire, jusqu'à qu'il revient à son temps d'origine de liberté. Et ce retour, compréhensiblement, arrive dans l'année du Jubilé (voir section Sod pour la continuité de l'explication de לעלם).
REMEZ
אל הדלת, de la porte: Ceci indique qu'il gardera la maison de son maitre (B.H.). Dans le Peirouch HaTour HaAroch, le B.H. explique le perçage de l'oreille à la porte comme un symbole d'esclavage qui implique à l'esclave que c'est sa destinée de protéger l'entrée de la maison de son maitre.
במרצע, avec le poinçon: La v.n. de מרצע est 400. Bien que même Dieu nous a libéré après 400 années d'esclavage égyptien, cet esclave s'est plaçé lui-même en esclavage. Par conséquent, la Torah spécifie qu'il devrait être perçé avec un poinçon (B.H.; Kid. 22b). Bien que le verset spécifie un poinçon, le Talmud (Kid. 21b) dérive de Devarim (15:17) que d'autres instruments peuvent être utilisés. Si c'est ainsi, le poinçon doit être mentionné en tant qu'allusion à quelque chose d'autre, c'est à dire, les 400 années.
ועבדו, et il le servira: La v.n. de ce mot (88) est égale à celle de לא הבן, pas le fils (B.H.).
D'après le Talmud (Kid. 21b), un esclave juif, dont l'oreille a été perçée, est libéré suite à la mort de son maitre; il ne doit pas servir les héritiers de son maitre. Ceci diffère de l'esclave dont le maitre est mort durant ses 6 premières années de servitude; car il doit complèter sa durée en servant le fils de son maitre.
Plus encore, selon le système d'échange de lettres At-Bach, les lettres de ועבדו sont remplaçées par les lettres פזשק"ף. La v.n. de ועבדו et de פזשק"ף est 655 qui est égale à celle de לא יעבוד לא הבן ולא הבת , Il ne servira ni le fils et ni la fille. Le B.H. se base sur le Talmud (ibid.) pour trouver son équivalence numérique.
א ב ג ד ה ו ז ח ט י כ
ת ש ר ק צ פ ע ס נ מ ל
En quoi diffèrent la porte et le montant?
R' Chimon Bar Rabbi avait coutume de commenter notre verset כמין חומר, comme un paquet: En quoi diffèrent la porte et le montant de tous les autres ustensiles de la maison? Pourquoi sont-ils utilisés dans la procédure de retsia, alors que les autres éléments de la maison ne le sont pas? Le Saint, Béni Soit-Il, a dit: La porte et le מזוזה, montant qui étaient témoins au moment où Je suis passé au dessus du משקוף, linteau et des deux montants des portes des foyers juifs en Égypte, et ai déclaré (Vay. 25:55): Car c'est de moi dont les enfants d'Israel sont serviteurs, ils sont Mes serviteurs, et non les serviteurs de serviteurs. Puis j'ai fait passer les juifs de l'esclavage à la liberté. Et pourtant, ce juif a fait fi de Ma déclaration dont furent témoins la porte et le montant, est allé et s'est acquis un maitre pour lui-même. Par conséquent, que cette oreille soit percée devant ces mêmes éléments (Kid. 22b).
Rachi (ibid.) prend le mot חומר au sens de sachet utilisé pour contenir des perles ou des touffes d'épices aromatiques portées en pendentif. Ce mot est employé ici au sens figuré, pour exprimer le lien étroit entre le principe de la procédure de retsia et ses détails. Tossefot traduit חומר par מעשה, action qui attire l'attention de l'observateur. Et le Mikné a écrit: il y a dans les paroles de ces tannaim, des secrets merveilleux qu'ils ont caché dans ces paroles. Et parce que le Tana a caché son intention sous la forme d'un vêtement agréable, similaire à חומר, matière et צורה, forme, où la matière est un habit de la forme, ainsi la forme y est cachée et illumine la matière; c'est pour cela que R' Chimon a expliqué notre verset comme un חומר par rapport à la forme qui est contenue dans le חומר. Ainsi son explication est comme un חומר par rapport aux secrets de la Torah qui sont cachés à l'intérieur de cette analyse.
De plus, le Mikné a écrit une allusion agréable concernant la raison pour laquelle la Torah a ordonné de percer l'oreille de l'esclave par un מרצע, poinçon. Pouquoi précisemment un מרצע? Les Tossfot (ibid.) ont écrit: la v.n. de מרצע est 400. Puisque les Bnei Israel étaient esclaves durant 400 ans et Hachem les a libéré, et cet individu s'est acquis un maitre pour lui-même; c'est pour cela il sera percé par un מרצע qui a une v.n. de 400 (Daat Zekeinim MiBaalei HaTossafot; Peirouch HaRoch; B.H.). Le Hizkouni (citant Tossfot) dit: Hachem a dit: J'ai décrété sur Israel qu'il sera esclave durant 400 ans; puis, Je suis passé au dessus de la fin pour eux et J'ai réduit l'esclavage; et cet individu s'est rendu esclave; qu'il soit percé par un ustensile qui a une v.n. de 400 qui est celle de מרצע.
Le Mikné rajoute: les lettres qui suivent le mot מרצע sont: le מ [car le mem est une lettre double: un mem ouvert et un mem fermé], ש, ק, פ formant le mot משקף, linteau; ce qui est une allusion du don du sang sur le linteau. Les lettres qui précèdent le terme מרצע sont: ל, ק, ס, פ, où les lettres ל, ק ont une v.n. de 130 qui est deux fois la v.n. de מזוזה ayant une v.n. de 65; les lettres restantes ס, פ formant סף, bassin.
Il se trouve donc que l'ustensile מרצע est un souvenir de ce qui a été dit (Ch. 12:22): ולקחתם אגודת אזוב וטבלתם בדם אשר בסף, והגעתם אל המשקוף, ואל שתי המזוזות, Vous prendrez un bouquet d'hysope, vous tremperez dans le sang qui est dans le bassin, vous toucherez le linteau et les deux poteaux. Et ainsi, l'analyse de R' Chimon -- כמין חומר, comme un paquet qu'Hachem a ordonné de l'approcher vers la porte et le montant afin d'enseigner qu'ils étaient témoins en Égypte quand Hachem a sauté au dessus du linteau et des deux montants pour faire sortir les Bnei Israel de leur servitude en Égypte -- est très bien insinuée dans le fait qu'Hachem a ordonné de percer l'esclave par un מרצע faisant allusion au don du sang dans le סף, bassin, sur le linteau et dans les deux montants (Haim Chel Torah). Nous avons considéré les lettres qui précèdent et suivent מרצע car le מרצע est comme un חומר cachant les lettres qui le suivent et le précèdent.
Le Miknei a encore révélé dans son livre Panim Yafot sur la Torah, les raisons pour lesquelles on approche l'esclave vers la porte et le montant. En introduction, le Z.H. (II Michpatim 94) explique que la septième année sur laquelle Hachem a ordonné de rendre la liberté à l'esclave, est selon le sod insinuant à la Royauté du Ciel. L'esclave refusant de sortir, affecte le joug de la souveraineté du Ciel.
Et voici, au sujet de la sortie d'Égypte, il est dit (Ch. 12:41): ביום הזה יצאו כל צבאות י.ה.ו.ה. מארץ מצרים, Ce fut en ce jour-là même que sortirent toutes les armées de l'Éternel du pays d'Égypte. Et ainsi, il est dit (Ch. 7:4): והוצאתי את צבאותי, Et Je ferai sortir Mes armées. Il se trouve que l'esclave qui ne veut pas sortir libre à la septième année et qu'il affecte le joug de la souveraineté du Ciel, il s'écarte ainsi des armées d'Hachem. C'est pour cela qu'on l'approche pour le percer vers la דלת, porte(434) et מזוזה, le montant(65) qui combinent une v.n. de 499 qui est aussi celle de צבאות. Cela insinue que puisqu'Hachem nous a fait sortir d'Égypte car nous sommes Son armée, et cet esclave veut sortir de cette armée, ainsi il sera percé près de la porte et du montant.
R' Bechayé a expliqué que l'esclave, qui veut continuer à être serviteur des serviteurs, se cause d'avoir un autre maitre en plus du Maitre du monde. Et il s'écarte de l'acceptation du joug de la souveraineté du Ciel. Ainsi, והגישו אל הדלת, et le fera approcher de la porte, insinue à la lettre ד, dalet du verset (Dev. 6:6): שמע ישראל י.ה.ו.ה. א.ל.ו.ה.,.נ.ו י.ה.ו.ה אחד, où le dalet de אחד apparait en grosse lettre. Et l'individu qui veut rester esclave, affecte l'acceptation du joug de la souveraineté du Ciel (symbolisée par le Chéma Israel) par la lettre dalet de אחד; Car il choisit pour lui un autre maitre à part le Maitre du Monde.
או אל המזוזה, ou vers la porte, où la מזוזה a une v.n. de 65 qui est aussi celle de א.ד.נ.י symbolisant la seigneurie du Ciel. Ceci insinue que l'individu voulant rester esclave, affecte le degré de אדנות, seigneurie par le fait qu'il veut accepter sur lui-même un autre maitre en plus du Seigneur du monde que Dieu nous en préserve (Haim Chel Torah).
Résumé du Remez sur notre verset:
Pourquoi l'oreille de l'esclave est percée par un מרצע?
L'esclave a ignoré la réduction des 400 années d'esclavage: 400 = מרצע;
L'esclave a ignoré qu'Hachem est passé au dessus du משקוף, linteau et des deux מזוזות, montants sur lesquels les Bnei Israel ont mis du sang qui était dans le סף, bassin.: les lettres précédantes et suivantes de מרצע combinent une v.n. qui est égale à מזוזה + סף + משקף + מזוזה
Pourquoi l'esclave est approché près de la porte ou du montant?
L'esclave s'est éloigné des צבאות, armées d'Hachem: צבאות = מזוזה + דלת
L'esclave a affecté la seigneurie: מזוזה = א.ד.נ.י
והגישו אל הדלת : שמע ישראל י.ה.ו.ה. א.ל.ו.ה.,.נ.ו י.ה.ו.ה אחד
DRACH
אל הדלת או אל המזוזה, de la porte ou du linteau: Durant le temps d'Ezra, les Bnei Israel ont abandonné leur femme, qui sont devenues comme du charbon à cause du labeur difficile dans l'exil Babylonien, et ont pris à la place des femmes non-juives. Les femmes juives ont entouré l'autel et l'ont recouvert de larmes. Tel que Malakhi a dit ((2:13-14): Et voici un autre méfait de votre part: vous êtes cause que l'autel du Seigneur est couvert de larmes...Et vous dites: Pourquoi cela?.
R' Eliezer a dit: Quand un individu banit sa première femme, même l'autel crie pour lui (Yalkout Chimoni Malakhi 2). Donc, l'autel a pris zèlement la cause des filles d'Israel abandonnées par leurs maris pour des femmes non-juives et a partagé leur détresse. Les premiers autels d'Israel étaient les portes et le linteau, qui ont reçu le sang Pascal en Égypte. La Mehilta dit: il y avait 3 autels en Égypte: la porte et les deux linteaux. L'esclave hébreu, qui ne se libère pas avec sa femme juive, mais reste un esclave, disant: J'aime ma...femme [non-juive] (21:5), doit avoir son oreille percée près du linteau. L'injustice qu'il a faite à sa première femme est promulguée sur l'autel, non pas l'autel d'Israel dans sa terre, mais celui d'Israel dans leur esclavage égyptienne, le linteau.
ורצע אדניו את אזנו, et son maitre percera son oreille: Bien que dans la majorité des actions, il est valide d'appointer un messager à sa place, ici le maitre doit agir lui-même (Mehilta). De cette manière, l'esclave peut comprendre que des perçages l'attendent par la main de son maitre (Oznaim LaTorah).
SOD
לעלם, pour toujours: (Suite du Pchat)Néanmoins, une personne sage comprendra que לעלם, tous les jours du monde doit être compris litéralement. Car quand un individu est en esclavage jusqu'à l'année du jubilé, il a été en esclavage durant tous les jours du monde. Ramban fait référence au concept kabalistique que les 50 années du jubilé représentent la durée entière du monde telle que nous la connaissons. Il élabore sur ce concept dans son commentaire sur le Lévitique (25:2).
Ramban considère ce concept comme le sens de la Mehilta suivante:
Rabbi, c'est à dire, Rabbi Yeouda le Prince, dit: viens et vois que עלם (lit. le monde) n'est rien d'autre que 50 années, comme il est dit: Et il le servira pour toujours, signifiant jusqu'à l'année du jubilé.
Ramban remarque sur le commentaire d'Even Ezra ici:
Il semble que Rabbi Avraham a oublié ici ce qu'il a compris et a écrit ailleurs (sur Vay. 25:2). Even Ezra, lui-même (ibid.) a fait allusion au concept kabalistique inhérant dans le terme לעלם, et ceci semble être inconsistant avec son explication philologique de ce terme ici.
Élucidation de ce concept par le Ramban dans (Vay. 25:2). Ce verset discute de la septième année de la Chemita:
La Beraita dans Torat Cohanim (aussi appelé Sifra, Behar Parcheta 1 Perek 1:2) dit la chose suivante: Un שבת ל.י.ה.ו.ה, un repos Chabbat (ou un Chabbat) pour Hachem -- De même qu'il a été dit concernant le Chabbat de la Création un Chabbat pour Hachem (Ch. 20:10), ainsi aussi il a été déclaré concernant la septième année, un Chabbat pour Hachem (Vay. 25:2,4).
Ramban propose sa propre interpretation du commentaire du Sifra:
Plutôt, l'analyse de l'expression un Chabbat pour Hachem ton Dieu (Ch. 20:10) qui est dit concernant le Chabbat de la Création est qu'en ce jour Il mit fin à l'oeuvre et s'est reposé (Ch. 31:17), et pour cette raison, la Torah dit (Ch. 20:10): Tu n'y feras aucun travail. Et cela est la raison pour laquelle les Sages disent dans Torat Cohanim que la même expression est dite concernant l'année Chabbatique; car elle est la septième dans le cycle des années, de même que le Chabbat hebdomadaire est le septième dans le cycle des jours. É.: Donc, le facteur commun entre le Chabbat hebdomadaire et l'année Chabbatique est qu'ils sont les deux, les septième dans un cycle de temps et en tant que tel, commémorent le שבת ל.י.ה.ו.ה, Chabbat pour Hachem après les 6 jours de création et commémorent le Chabbat d'Hachem ésotérique expliqué par Ramban ci-dessous.
Donc, ici les Sages nous ont alerté à l'un des plus grands concepts mystiques parmi les concepts mystiques de la Torah. Sur lequel, R' Avraham Even Ezra nous a déjà insinué, car il écrit: Le sens de Chabbat pour Hachem est que l'année Chabbatique est comme le jour du Chabbat; et le concept mystique des jours du monde est insinué ici dans ce verset Vay. 25:2). É.: C'est à dire que la durée de l'existence du monde pour six millénaires est suivie par un septième de cessation d'activité.
Ramban élabore sur ce concept mystique:
Maintenant, tends bien tes oreilles afin d'écouter ce que je suis autorisé de te faire connaitre ce concept, dans la phraséologie que j'ai choisi à te transmettre, et si tu mérites, tu gagneras une compréhension de concept ésotérique (Ramban signale ici son hésitation à révéler ces concepts mystiques trop explicitement): Nous avons déjà écrit dans la Parachat Berechit (2:3) que les six jours de la Création sont représentatifs de tous les jours de la durée du monde c-a-d, des six millénaires de l'histoire du monde (Ramban ibid. explique comment chaque millénaire de l'histoire est représenté par le jour correspondant de la Création). Et le septième jour est représentatif du Chabbat futur pour Hachem, car durant ce septième millénaire il y aura un Chabbat pour le Grand Dieu. É.: Le Chabbat correspond au septième millénaire dans lequel le monde se reposera (cessera d'exister tel que nous le connaissons), et sera remplacé par le Monde à Venir (Voir Sanh. 97a). Un jour pour Dieu est égale à 1000 ans (ibid. avec Rachi vs. ד"ה כמשוש חתן). Le Midrach (Ber. Rabbah 8:2), citant le Psaume (90:4), écrit similairement dans plusieurs endroits.
Et ceci est tel que nous avons appris dans la Michna (Tamid 7:4): Au septième jour, quel hymne les Léviim récitaient (ils chantaient un hymne chaque jour dans le Temple, chaque jour ayant son psaume désigné)? Le Psaume qui commence: Un Chant, un hymne pour le jour du Chabbat (Ps. 92:1). Le jour du Chabbat se référant au temps futur qui sera entièrement un Chabbat et un repos, pour Celui de la Vie Éternelle (Tamid 7:4).
Maintenant, les jours de la semaine sont une allusion à ce que Dieu a fait dans le processus de la Création, et les années servent en tant qu'allusion à ce qui arrivera durant la Création (c-a-d, le déroulement des évènements) de tous les jours de l'existence du monde (chaque année dans le cycle de 7 ans représente un millénaire de l'histoire du monde). Et pour cette raison, la Torah était plus stricte concernant l'année Chabbatique qu'elle était concernant toutes les autres commandements négatifs; Et elle a décrèté la punition de l'exile pour ceux qui la transgressent - de même qu'elle était stricte concernant la punition pour les relations sexuelles interdites (qui impliquent similairement la punition de l'exile de la terre si elles sont transgressées [Vay. 18:28; 20:22]); Comme il est dit (Vay. 26:34): La terre chômera, et vous fera payer ses chômages. Et la Torah a répété ce sujet plusieurs fois (26:35): Elle chomera pour ce qu'elle n'aura pas chomé dans vos années chabbatiques, alors que vous l'habitiez; Cette terre restera donc abandonnée par eux, afin que, laissée par eux déserte, elle répare ses dommages...(26:43)
Et ainsi nous avons appris dans la Michna (Avot 5:9): L'exil vient au monde comme punition du retard de l'application de la justice, de la perversion de la justice, et pour ne pas avoir observé le repos de la Terre dans l'année Chabbatique. La raison pour cette punition difficile d'avoir violé l'année Chabbatique est parce que tout celui qui répudie l'année Chabbatique montre qu'il ne reconnait pas la vérité de la Création et du Monde à Venir 1. Et similairement, nous trouvons que le prophète Yirmiya était stricte concernant ce précepte, et, prophétisant au Nom de Dieu, il a décrèté l'exil comme punition de ne pas avoir observé la libération des esclaves dans la septième année comme il est dit (Yir. 34:13-14-20): J'avais fait un pacte avec vos ancêtres...au début de la septième année...Je livrerai les gens qui ont violé Mon alliance...dans les mains de leurs ennemis. Car concernant l'esclave hébreu, aussi, il y a une septième année de liberation et une année de libération au Jubilé. Car un esclave hébreu est libéré après 6 ans de service (Ch. 21:2; Dev. 15:12), ou dans l'année du Jubilé, si cela arrive avant que les 6 ans soient terminées (Vay. 25:10, 40, 41).
É.: 1. Car l'année Chabbatique, comme le Chabbat, sert en tant que rappel du septième jour de la Création, qui rappelle que Dieu a crée le ciel et la terre en 6 jours, et s'est reposé au septième. Similairement, cela fait allusion au Monde à Venir (tel que Ramban a expliqué). Donc, celui qui ne respecte pas l'année Chabbatique, renie en effet ces principes importants de foi, et la punition est particulièrement sévère.
LE CONTRAT À LONG TERME
Si tu achètes un esclave juif, il devra travailler durant 6 années (Ch. 21:2).
Bien que la Torah détaille ici les lois de l'esclave juif, toutes ces procédures sont applicables sur une base post-facto (c-a-d, un voleur qui est incapable de rembourser sa victime pour les biens qu'il a volé ou une personne qui se vend pour cause de pauvreté extrême). Ce n'est pas une situation idéale. En fait, il est interdit de se placer dans une situation où l'employé est incapable de partir durant la durée de son travail, puisque ces conditions simulent l'esclavage.
Basé sur ce principe, le Hatam Sofer a décrèté qu'une communauté attache un rabbin éventuel à son poste pour 8 années (ou toute période plus grande que 3 années; voir Hochen Michpat 333:3). Également un rabbin n'a pas besoin de payer une pénalité s'il abandonne cette position. D'autre part, la communauté peut insister qu'il soit d'accord à l'avance de ne pas assumer toute autre position lorsqu'il se résigne (puisqu'il est autorisé de résigner sans payer à la communauté une pénalité). La communauté peut même insister que toute autre communauté l'engageant durant la période désignée serait exigée de payer à sa communauté actuelle une pénalité (Hatam Sofer).
L'OREILLE PERÇÉE
et son maitre percera son oreille avec le poinçon (Ch. 21:6).
Rachi note que l'oreille de l'esclave juif est perçée car il a violé le commandement qu'il a entendu au Sinai: Ils sont mes serviteurs (Vay. 25:55) et non pas les serviteurs de mortels. Sur la base de ce raisonnement, son oreille aurait dû être perçée immédiatement. Néanmoins, la personne peut rationnaliser le comportement du serviteur sur la base du dicton bien connu qu'acheter un esclave est similaire à acheter un maitre [c'est à dire, l'esclave reçoit des privilèges que le maitre n'a pas] (Kid. 20a). Donc, les 6 premières années (le terme habituel du serviteur est de 6 ans) de service, dans lesquelles l'esclave est traité spécialement bien, ne constituent pas une violation de l'interdiction Sinaitique de se vendre en tant qu'esclave.
LE CHIEN ET LE CORBEAU
Au chien vous la jetterez...(Ch. 22:30).
Rachi explique que la viande non-kacher est jetée aux chiens afin de les récompenser de ne pas avoir aboyé lors de la nuit de l'Éxode. Nous trouvons un incident similaire dans lequel des espèces non cachères ont assumé des fonctions héroiques quand Eliaou a fuit d'Achav et des corbeaux lui ont apporté journalièrement de la nourriture (Rois I 17:6).
Dans cette veine, nous pouvons mieux apprécier un fameux commentaire de R' Yonathan Ben Amram (Baba Batra 8a). Confronté avec le décret de R' Yeouda HaNassi que durant des années de famine, uniquement des individus érudits pouvaient être nourris avec les contenus de réserves communautaires; Il a répondu: nourris moi de la même manière que tu nourris un chien ou un corbeau. Ces deux examples étaient choisis dans le but de convaincre R' Yeouda HaNassi que des individus non érudits méritaient certains mérites. Soit parce qu'ils n'ont pas parlé de mal sur les érudits en Torah comme les chiens d'Égypte qui n'ont pas aboyé; soit parce qu'ils étaient comme des corbeaux qui ont aidé à nourir Eliaou.
Même durant le temps du Machiah, quand le loup et la brebis habiteront ensemble (Yech. 11:6) et, conséquemment, il y aura une pénurie de carcasses, Hachem assurera toujours que les chiens ont leurs provisions. Le juste abandonnera déliberemment aux chiens une partie de leur viande tareif pour nourir les chiens. Hachem ne renie jamais à aucun être vivant sa récompense. Ce sera ainsi même durant les jours heureux de l'ère messianique, quand les miracles de l'Exode ne seront qu'une mémoire évanouie.
Ie fameux verset inclue dans le service de Moussaf de Roch HaChana (Ps. 111:4-5): Il a perpétué le souvenir de Ses merveilles, l'Éternel est clément et miséricordieux. Il pourvoit à la nourriture de ceux qui le révèrent, se souvient éternellement de Son alliance peut être interpreté dans ce contexte. Hachem a crée un mémorial perpétuel pour les merveilles de la sortie d'Égypte en fournissant de la nourriture aux chiens qui Le craignaient. Il se souviendra de Son alliance éternelle même quand les miracles de la sortie d'Égypte seront écrasés par ceux de la rédemption finale (Hatam Sofer).
LA MEILLEURE PROTECTION
Et à tout ce que Je vous ai dit prenez garde; et le nom des dieux des autres, vous ne mentionnerez pas (Che. 23:13).
Le verset semble déclarer un simple fait. La protection la plus effective est l'observation des commandements d'Hachem (Sotah 21 a: מצוה בעידנא דעסיק בה מגנא ומצלא), mais seulement si, quand la mitsva est exécuté, aucune pensée de dieux étrangers est entretenue.
L'importance de la pureté de pensée en exécutant une mitsva est soulignée dans le Talmud (Houlin 142a) par la mort tragique d'un jeune homme qui a grimpé une échelle pour nourir les pigeons de son père, accomplissant les deux commandements d'honorer ses parents et de renvoyer l'oiseau-mère de ses enfants. Bien qu'il était entrain d'exécuter des mitsvot, ses pensées simultanées d'idolatroie paienne l'ont peut-être empêcher de bénéficier la protection qui est normalement attribuée à ceux qui pratiquent des mitsvot.
Alternativement, ce verset peut se référer aux payements de taxes aux idolatres plutôt que la avodah zarah (voir Rachi sur Dev. 4:28 vs. ועבדתם, qui interprète un verset similaire se référant à l'idolatrie de cette manière). Hachem est en effet entrain de dire dans ce verset: Si vous écoutez tout ce que Je vous dis, alors vous ne serez pas forcer de payer une taxe aux idolatres. Ceci peut être la source de la règle Talmudique (Baba Batra 8a) qu'un érudit en Torah est exempté de ces taxes qui sont imposées pour la protection de la ville. Lorsque l'individu écoute tous les commandements d'Hachem, il est déjà protègé et donc n'a pas besoin de contribuer aux efforts de la défense locale (Hatam Sofer).
בשכמלו
 
 
   
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