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Le pardes du chabat: CHEMINI





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LE PARDES DU CHABAT # 79: CHEMINI
Il est interdit d'utiliser le PARDES DU CHABAT ou certaines parties dans un but commercial car certaines sections sont des traductions integrales de textes de livres en Anglais, MERCI.
כי לא אלמן ישראל ויהודה מא.ל.ה.י.ו, Certes, Israel non plus que Yeouda n'est veuf de son Dieu (Yirm. 51:5).
PCHAT - REMEZ - DRACH - SOD - LE SILENCE D'AARON - LES FILS D'AARON, ONT-ILS PARTICIPÉ? - LA PRÉPARATION À LA SAINTETÉ
Commentaire du verset de la paracha selon le Pardes:
וישא אהרן את ידו ידיו אל העם ויברכם וירד מעשת החטאת והעלה והשלמים
Aaron leva ses mains vers le peuple et les bénit; Il descendit après avoir procédé à l'offrande d'expiation, à l'holocauste et aux offrandes de paix. (Vayikra 9:22:).
PCHAT
וישא אהרן את ידו ידיו אל העם ויברכם, Aaron leva ses mains vers le peuple et les bénit: Quelle était la bénédiction d'Aaron? Ramban commence sa discussion en citant Rachi:
Il les a bénit avec la bénédiction sacerdotale: Que Dieu te bénisse...Qu'il illumine Sa face vers toi...Qu'il élève Sa face vers toi...(Bam. 6:24-26; Sotah 38a).
Ramban commente sur l'interprètation de Rachi:
Mais si c'est ainsi, le passage contenant ces bénédictions, qui commence par: Parle à Aaron et ses fils, disant: Ainsi, tu béniras les Enfants d'Israel, qui est mentionné uniquement plutard dans le Livre de Bamidbar (6:22-27), précède le passage de notre verset chronologiquement1. Et peut-être, c'est en effet ainsi, car la Torah a juxtaposé la bénédiction sacerdotale à ce qui est déclaré là-bas (Bam. 7:1)2: Ce fut, le jour où Moché finit d'ériger le Tabernacle...
Elucidation:
1. Car autrement, comment est-ce qu'Aaron pouvait connaitre cette bénédiction à ce moment?
2. Et ce jour où Moché finit d'ériger le Tabernacle est identique avec le huitième jour de l'inauguration (voir Rachi 9:1; et Ramban sur Bam. 7:1), le temps de notre section. Puisque la bénédiction sacerdotale est juxtaposé à la mention de ce jour, il est entièrement possible qu'elle, également, a été dite le même jour -- et possiblement avant que les évènements de notre passage ont eû lieu.
Ramban suggère une interprètation alternative, qui évite la difficulté de l'apparition tardive dans la Torah du commandement de la bénédiction sacerdotale1:
E.: 1. Ramban suit son opinion non déclarée que les passages de la Torah sont assumés toujours d'être écrit dans un ordre chronologique à moins que le verset lui-même indique que ceci n'est pas le cas.
Mais il est également plausible que nous devrions dire qu'Aaron a étendu ses mains vers le ciel1 et a bénit le peuple avec sa bénédiction personnelle, de la manière que le roi Salomon a fait à la fin de la célébration inauguratrice du premier Temple2, comme il est dit (Rois I 8:22)3: Puis, Chlomo alla se placer devant l'Autel d'Hachem, en présence de toute l'assemblée d'Israel, étendit ses paumes vers le Ciel, et comme il est dit plus loin (ibid. vs. 55): Ainsi debout, il bénit toute l'assemblée d'Israel à haute voix, en ces termes... Et c'est pour cette raison que la Torah n'a pas mentionné dans notre section que Moché a ordonné à Aaron de faire ainsi, puisque Aaron a utilisé sa propre bénédiction4.
Elucidation:
1. Dans un geste de prière (voir Chemot 9:29; Rois I 8:38; Yechaya 1:15). Convenablement, les termes de notre verset: וישא אהרן את ידו ידיו אל העם ne devraient pas être traduits par Aaron leva ses mains vers le peuple, mais par Aaron leva ses mains [vers le Ciel] en présence du peuple (Even Ezra), ou par Aaron leva ses mains [vers le Ciel] au nom du peuple (Rabbénou Béchayé). En tout état de cause, le point de Ramban est qu'Aaron n'était pas entrain de délivrer la bénédiction sacerdotale (Bam. 6), qui est récitée avec les mains étendues vers le peuple, mais il a offert sa propre prière originale que la Torah ne révèle pas son contenu.
2. Il semble que Ramban compare également cette bénédiction à celle de Chlomo à cause de situations similaires. C'est à dire: de même que Chlomo, ayant terminé l'érection du Temple et a témoigné de la gloire de Dieu le remplissant, a donné sa propre bénédiction pour le peuple, priant à Dieu que toutes leurs prières et offrandes qu'ils offriront dans le Temple seraient acceptées -- de même, il est plausible de dire qu'Aaron, ayant achevé le service d'inauguration qui a sanctifié le Michkan et l'a rendu apte pour toutes les offrandes du peuple, a émit une prière/bénédiction similaire pour tout le peuple.
3. Mizrahi cite deux références de la guemara (Sotah 38a; Meguila 18a) qui, selon lui, indique que, par contraste à Ramban, notre verset fait référence spécifiquement à la bénédiction sacerdotale (voir Michnei LeMelekh sur Hil. Tefilla 14:9).
3. C'est à dire, selon Rachi, non seulement nous devons supposer que la bénédiction sacerdotale écrit dans Bamidbar était déjà ordonnée par Dieu à ce niveau, mais nous devons aussi supposer que Moché avait déjà transmis cet ordre à Aaron (pour laquelle, elle était destinée). Mais si c'est ainsi, le verset aurait dû dire: Aaron les a bénit comme Moché avait ordonné, comme il est dit habituellement dans de telles situations. Selon Ramban, néanmoins, cette difficulté est parée.
Maintenant, Ramban cite l'interpretation des Sages dans Sifra, sur lequel le commentaire de Rachi est basé:
Mais dans la Beraita de la section de l'inauguration dans Torat Cohanim (Sifra, Chemini, Mehilta D'Milouim, Parcheta 1:30), j'ai vu la chose suivante:
ויברכם, et les bénit: Ceci est une bénédiction non spécifiée dont tu ne connais pas le contenu. La Torah est revenu sur elle et l'a spécifié plutard: Que Hachem vous bénit et vous protège...(Bam. 6:24-26)1.
Ramban présente une interpretation alternée de Sifra qui se conformerait à sa propre opinion que la bénédiction dans notre verset n'était pas la bénédiction sacerdotale:
Mais, il est toujours possible de dire que ce que les Sages ont signifié quand ils ont dit ceci est ainsi: La nature de cette bénédiction qu'Aaron a bénit le peuple - de sa propre initiative - n'est pas spécifiée, et la Torah n'a pas clarifié ce qu'elle était. Néanmoins, la bénédiction que les Cohanim étaient ordonnés de dire pour les générations futures était spécifiée, et ceci est la même pour tous les Cohanim à tout jamais2.
Elucidation:
1. L'implication de cette Beraita ("La Tora est venue et a spécifiée...") apparait d'être que le passage dans Bamidbar (6:24-26) est une élaboration de notre passage - c'est à dire que la bénédiction d'Aaron consistait ici de la bénédiction sacerdotale de Bamidbar (6).
2. C'est à dire, le mot ופרש, spécifiée dans la Beraita n'est pas signifié dans le sens d'une "élaboration de quelque chose qui avait été déclarée vaguement plutôt (c-a-d, ici dans notre verset)"; plutôt, cela signifie que bien que la bénédiction de notre verset est restée non spécifiée, la bénédiction sacerdotale de Bamidbar 6 - en contraste - était spécifiée.
Ramban suggère comment Sifra peut être interprèté en accord avec l'opinion de Rachi, en résolvant la difficulté chronologique que Ramban a soulevé ci-dessus:
Alternativement, les Sages pensent qu'ici dans notre verset, Dieu lui a ordonné de bénir le peuple avec les "mains élevées de la bénédiction" (c'est à dire, la bénédiction sacerdotale) pour ce jour uniquement, tandis que plutard, la commande pour cette même bénédiction d'être récitée journalièrement a été donné à lui et à ses fils pour toutes les générations futures.
E.: C'est à dire, la formule de la bénédiction des Cohanim a été communiquée à ce moment à Moché et à Aaron comme un ordre pour un seul moment; cependant, la commande que cette formule devait constituer la bénédiction sacerdotale pour l'éternité n'était pas communiquée à Moché jusqu'à plutard, tel qu'elle est mentionnée dans Bamidbar (6). Donc, l'ordre chronologique de la Torah est maintenu.
REMEZ
הניף אהרן תנופה לפני יקוק כאשר צוה משה...וישא אהרן את ידו ידיו אל העם ויברכם, Aaron balança en un balancement devant l'Eternel comme Moché l'avait ordonné...Aaron leva ses mains vers le peuple et les bénit (9:21-22): La juxtaposition de ces deux phrases indique que le Cohen, qui lève ses mains dans la bénédiction, doit balançer ses mains (B.H.).
Élucidation:
Quand ils récitent chacun des 7 mots יברכך, וישמרך, אליך, ויחנך, אליך, לך, שלום de la Bircat Cohanim, les Cohanim [qui dans le Temple faisaient face à l'est et de nos jours dans la synagogue faisaient face vers l'ouest durant la bénédiction] devraient tourner vers le sud et le nord afin d'indiquer que leurs bénédictions ne sont pas destinées seulement pour ceux qui se tiennent directement devant eux, mais également pour ceux de chaque côté (C.A, O.H. 128:45). Bien que le Choulkhan Aroukh ne spécifie pas si oui ou non les Cohanim tournaient leurs mains ou leur tête, la coutume prédominante dans la majorité des communautés est que les Cohanim balançaient leurs mains vers la droite et vers la gauche.
Selon le Paaneach Raza, durant la Bircat Cohanim, les Cohanim devraient balancer leurs mains dans les mêmes 6 directions comme les offrandes et le loulav (voir B.H. sur Vay. 7:30; Talmud Menahot 61a, 62a). Le Talmud (ibid.) présente deux raisons pour ce balancement dans les 6 directions:
a) Il amène l'offrande en avant et il la ramène [dans chacune des 4 directions: nord, sud, est, ouest (Rachi)] en honneur de Celui que touche chose lui appartient dans toutes les directions; et il élève et l'abaisse en honneur de Celui dont le Ciel et la Terre appartiennent; et,
b) Il l'amène en avant et en arrière [dans toutes les directions] afin de contenir les vents douloureux, et il l'élève et l'abaisse afin de contenir les rosées douloureuses. Tel que le Talmud ajoute là-bas: le balancement de cette offrande était exécuté de la même manière que le balancement du loulav.
וישא אהרן את ידיו, Aaron leva ses mains: La v.n. de cette phrase (1004) est égale à celle de זכה במתנת כהנה, Il a acquis les cadeaux attribués aux Cohanim (B.H.). Le B.H. utilise la prononciation du mot ידיו, ses mains et non pas la forme écrite ידו, sa main (B.H. se basant sur Torat Cohanim Milouim 17 cité par Rachi).
ויברכם, Et il les bénit: avec trois bénédictions1, correspondant aux trois types d'offrandes2: La première bénédiction correspond à l'offrande d'expiation, car la Torah dit: וישמרך, et te protègera (Bam. 6:24), c'est à dire qu'Il te protège du péché, comme il est dit (Chmouel I 2:9): Il protègera les pas de Ses pieux. La deuxième bénédiction יאר, qu'Il illumine (Bam. 6:25) correspond à l'holocauste comme il est dit (Ch. 34:24): בעלתך לראות, Quand tu montes3 pour apparaitre4. Et la troisième bénédiction correspond à l'offrande de paix (B.H.).
Éclaircissemment:
1. Correspondant à la bénédiction triple des Cohanim qui apparait dans Bamidbar (6:24-26) (Torat Cohanim Milouim 30 cité par Rachi sur notre verset).
2. Ceci se réfère au חטאת, offrande expiatoire, à עלה, holocauste, et aux שלמים, offrandes de paix, mentionnées dans notre verset (Paaneah Raza; Mochav Zekenim).
3. Le nom עלה, holocauste, est lié à la racine verbiale עלה, monter. Tel que Even Ezra (cité par le B.H. dans le Perouch HaTour HaAroch sur Vay. 6:2) explique: Elle est appelée עלה litéralement monter, car elle monte sur l'Autel du feu dans sa totalité; ni l'indivu et ni les Cohanim ont droit à une part de sa viande.
4. Le mot לראות, être vu, est une forme de la racine verbiale ראה, voir; le mot יאר, qu'Il illumine, est une forme de la racine verbiale אור, illuminer, briller. Néanmoins, le B.H. comprend les deux d'être liés, car, tel que le Perouch HaRokeah (Bam. 6:22-24) souligne, quand elles sont inversées, les lettres de יאר forment ראי, le fait que je suis vu comme dans (ber. 16:13). Donc, il interprete לראות comme s'il est lû לאור, afin d'être éclairé tel que dans le verset (Iyov 33:30). Convenablement, la phrase בעלתך לראות signifie quand tu apporte un holocause pour devenir illuminé (VeChour LaZahav).
DRACH
Pourquoi il les a bénit? Car au même moment, il a acquis les cadeaux de la prêtrise et il a acquis l'élévation des mains [qui est la Bircat Cohanim] pour lui et ses descendants jusqu'à la résurection des morts (Torat Cohanim sur Vay. 9:22).
ויברכם, Et il les bénit: C'est une bénédiction cachée, c'est à dire, elle n'est pas explicitée, mais nous n'avons pas entendu l'identité de la bénédiction. Jusqu'à que la Torah vient et l'explicite: יברכך י.ה.ו.ה. וישמרך, Qu'Hachem te bénit et te protège; יאר י.ה.ו.ה. פניו אליך ויחנך, Qu'Hachem illumine Sa face vers toi et te favorise; ישא י.ה.ו.ה. פניו אליך וישם לך שלום, Qu'Il tourne, l'Eternel, Sa face vers toi, et qu'Il place sur toi, la paix (Bam. 6:24-26) (Rachi; Yerouchalmi Taanit 4:1).
SOD
וישא אהרן את ידו ידיו אל העם ויברכם, Aaron leva ses mains vers le peuple et les bénit: R' Itshak a dit dans le Z.H. (Nasso 146a) que le Cohen doit redresser et élever sa main droite plus haut que la main gauche, comme il est écrit dans notre verset: וישא אהרן את ידו ידיו אל העם ויברכם, où il est écrit ידו, sa main au singulier, sans le youd, mais c'est lû comme s'il y avait un youd, ידיו, ses mains au pluriel. La raison de la chose est qu'il y a une louange et un degré supérieur de la main droite par rapport à la main gauche.
R' Eleazar a dit: il y un secret dans la nécessité de redresser la main droite par rapport à la main gauche, car il est écrit (Ber. 3:16): אל האשה אמר הרבה ארבה עצבונך והרנך בעצב תלדי בנים ואל אישך תשוקתך והוא ימשל בך, A la femme, il dit: Je multiplierai ta peine et ta grossesse; dans la souffrance tu accoucheras des enfants et vers ton mari sera ton désir, et il te dominera, dans lequel le mâle, qui est le sod de la droite, dominera la femelle, qui est le sod de la gauche. C'est à dire que le Zeir Anpin, qui est le sod de la droite car il se nourrit des bontés, dominera la Malkhout, Royauté qui est le sod de la gauche car elle se nourrit des rigueurs. C'est pour cela qu'il faut redresser la droite sur la gauche.
Le fait que le côté masculin se nourrit des bontés et des miséricordes peut être déduit à partir du verset (Ps. 25:6): זכר רחמיך י.ה.ו.ה. וחסדיך כי מעולם המה, Souviens-Toi, Eternel, de Tes bontés et de Tes grâces, car elles existent de toute éternité. Ne lisons pas Zekhor, Souviens mais Zakhar, mâle. Donc, nous voyons bien que le côté masculin correspond aux bontés et aux grâces (O.M.).
LE SILENCE D'AARON
Et Aaron était silencieux (Vay. 10:3).
Il y a plusieurs approches pour expliquer le silence d'Aaron:
En soulignant qu'Aaron était silencieux, la Torah est entrain d'impliquer que soit Aaron avait réagit d'une certaine manière à la mort de ses enfants jusqu'à qu'il avait été rendu silencieux par l'argument de Moché, ou soit qu'il est resté silencieux plutôt que d'articuler ce qu'il avait l'intention de dire.
Ramban préfère la première approche, suggérant qu'Aaron -- qui avait sanglotté quand il a apprit le décès de ses enfants -- avait arrêté de pleurer suite aux paroles consolatrices de Moché.
C'est possible que, même selon l'approche de Ramban, Aaron n'a jamais douté de la sagesse du décret d'Hachem pendant qu'il s'endeuillait toujours de la mort de ses enfants. Plutôt, Aaron pleurait parce qu'il croyait qu'il avait été la cause essentielle de la mort de ses enfants. Moché a réussit en consolant son frère et en l'empêchant de continuer de pleurer par la suggestion d'une raison alternative de la mort apparemment inexplicable de ses enfants. "Ils ne sont pas morts à cause de tes péchés", il a réassuré Aaron, mais plutôt (Vay. 10:3): בקרבי אקדש ועל פני כל העם אכבד, Je serai sanctifié par Mes proches et face à tout le peuple, Je serai honoré -- afin d'impressionner Israel sur le danger d'altérer le service divin. Si ces deux grands justes ont payé de leur vie pour leur offrande sans garantie, alors certainement le peuple d'Israel exercera, par conséquent, une prudence appropriée avant d'approcher le Michkan ou d'offrir des sacrifices. Moché a argumenté avec succes que si Aaron continuait de pleurer, la sanctification destinée du Nom d'Hachem, dûe aux décès de ses enfants, ne serait jamais arrivée puisque le Klal Israel attribuerait (tel qu'Aaron lui-même a fait ainsi) sa tragédie aux défaillances d'Aaron plutôt que comme un avertissement d'approcher le Michkan avec trépidation et crainte. Si l'objectif déclaré de la mort des deux enfants d'Aaron était obscurcit, alors que Dieu nous en préserve, un autre sacrifice de ce genre aurait été nécessaire. Cette fois, néanmoins, Moché a dit à Aaron: Hachem désignerait probablement soit toi ou moi comme moyens d'enseigner au Klal Israel les dangers de ne pas montrer une déférence propre à la sainteté du Michkan.
Quand R' Meir a perdu ses deux enfants, sa femme l'a consolé en disant simplement: Le propriétaire de l'objet, que nous avons été les gardiens, est revenu reprendre Son objet. Cette femme sage impliquait que son mari devrait remercier Hachem pour avoir été béni avec des enfants (qui, après tout, sont une garantie, un objet sacré qu'Hachem nous a confié) et également, remercier Hachem d'endeuiller leur perte. Iyov, confronté par la perte de ses enfants (en plus de ses possessions matérielles) a réagit similairement: en remerciant Hachem pour le plaisir d'avoir l'opportunité de les élever. Pendant qu'il serait plus logique de remercier Hachem pendant que nous bénéficions toujours de Ses bontés (plutôt que quand, Dieu nous en préserve, nous souffrons la perte de quelqu'un qui nous est chèr), Iyov a uniquement prononcé la fameuse phrase (Iyov 1:21): Hachem a donné, Hachem a reprit, que soit béni le Nom d'Hachem, après avoir appris que ses enfants sont morts. Malheureusement, c'est la nature humaine de ne pas apprécier totalement les bontés multiples d'Hachem. Souvent, c'est uniquement quand nous bénéficions plus des manifestations multiples de Ses bontés (telles que notre famille, nos possessions) que nous apprécions pleinement ( et nous remercions appropriemment pour) ce que nous avons perdu.
Basé sur les examples précédants, l'individu s'attendrait qu'Aaron, au moment du décès tragique de Nadav et Avihou, remercierait Hachem pour avoir mérité le plaisir de tels enfants distingués. A la place: וידם אהרן, Et Aaron était silencieux. Il ne s'est ni plaint à Hachem de sa perte, ni il a remercié Hachem pour avoir eu des enfants dont la mort a généré une grande sanctification du Nom d'Hachem. Craintif que le souvenir de ses enfants évoquerait aussi une certaine amertume latente à cause de sa perte (et peut-être même, cela le causerait de se plaindre au sujet de sa tragédie personnelle), Aaron a considéré qu'il est plus prudent de rester totalement silencieux -- ni remercier Hachem et ni de pleurer d'une manière incontrôlé.
En restant silencieux quand il a entendu les nouvelles tragiques concernant la mort de ses enfants, Aaron a décidé de ne pas réciter la Bircat Hagomel qui est habituellement dite quand la personne a été épargnée de tout danger mortel (Ber. 54b). Initialement, Aaron a perçu que ses enfants sont morts à cause de ses fautes et d'une façon ou d'une autre il a été sauvé miraculeusement. En effet, il lui aurait été plus approprié pour lui de réciter Bircat Hagomel. Cependant, maintenant qu'il avait été informé par Moché que Nadav et Avihou sont morts prématurément à cause de leur désignation en tant que sacrifice au nom du Klal Israel, Aaron s'est réservé et n'a pas récité la Bircat Hagomel (Hatam Sofer).
LES FILS D'AARON, ONT-ILS PARTICIPÉ?
Si d'après Rachi, notre verset fait référence à la bénédiction des Cohanim, pourquoi alors, les fils d'Aaron ne l'ont pas joint en donnant cette bénédiction? Après tout, concernant la bénédiction des Cohanim, la Torah dit (Bam. 6:23): Parle à Aaron et à ses fils.... La bénédiction des Cohanim était pour tous les Cohanim de la réciter, pas seulement Aaron. Le Z.H. (Aharei Motte) explique que Nadav et Avihou étaient toujours jeunes et dépendant de la supervision de leur père. Le Seder Hadorot dit qu'ils avaient moins de 20 ans. Pour cette raison, la Torah écrit (Vay. 16:1): Après la mort des deux fils d'Aaron, plutôt que de les appeler par leur propre prénom, impliquant aussi qu'ils sont morts à cause du péché de leur père. Puisque Nadav était le fils le plus agé d'Aaron, nous pouvons conclure que tous avaient moins de 20 ans. La Guemara (Houlin 24b) dit qu'un Cohen n'est pas apte à donner la bénédiction des Cohanim jusqu'à qu'il porte une barbe, bien qu'il peut servir dans le Temple aussitôt qu'il a atteint la puberté. Similairement, Rambam (Hilkhot Tefilla 15:4) écrit qu'un jeune Cohen ne devrait pas donner la bénédiction des Cohanim jusqu'à qu'il porte une barbe. Donc, il est possible que les fils d'Aaron, bien qu'ils avaient passé l'age de la puberté et étaient aptes au service du Temple, n'avaient toujours pas des barbes développées, et par conséquent, ils n'ont pas joint leur père à donner la bénédiction des Cohanim.
Tossafot écrit qu'un Cohen, qui est enfant, est autorisé de donner la bénédiction des Cohanim avec les Cohanim adultes (Houlin 24b). Néanmoins, Tossafot parle de jeunes Cohanim se tenant "parmi les jambes" d'un certain nombre de Cohanim adultes. Dans notre cas, où il y aurait eu 4 jeunes hommes "parmi les jambes" d'un seul adulte, il est possible que Tossafot seraient d'accord que les jeunes ne peuvent pas participer à la bénédiction des Cohanim.
Une explication alternative est que les fils d'Aaron ont, en effet, participé à la bénédiction. Cependant, puisqu'ils n'avaient pas de barbes développées, leur participation n'était pas obligatoire -- c'était uniquement afin "d'adoucir le son". Les Tossafot, cités ci-dessus, Kessef Michnei sur Rambam, et Rachi sur Arakhin 13b expliquent que les jeunes Cohanim ont participé à la bénédiction afin "d'adoucir le son". Puisque leur participation n'était pas une nécessité de la Torah, la Torah n'a pas souhaité de la mentionner.
Toujours est-il, selon le Lechem Michnei, Rambam n'est pas d'accord avec les Tossafot cités ci-dessus. Rambam maintient qu'un Cohen ne peut pas participer à la bénédiction des Cohanim jusqu'à qu'il porte une barbe. Si c'est ainsi, la personne devrait expliquer que les fils d'Aaron n'ont pas prit part à la bénédiction car ils n'étaient pas autorisés de faire ainsi, vu leur jeûne age (Oznaim LaTorah).
LA PRÉPARATION À LA SAINTETÉ
והתקדשתם והייתם קדשים, Et vous vous sanctifierez et vous serez saints.
En utilisant le terme והתקדשתם (Vay. 11:44) qui est la forme reflexive de קדש, la Torah est entrain d'impliquer que même si vous ressentez que tu n'a pas atteint tout degré de sainteté, agissez comme si vous êtes déjà קדש, saint - n'hésite pas à exécuter des mitsvot que vous ressentez qu'elles sont inappropriées à votre niveau spirituel actuel. En faisant l'initiative de l'effort, bien que même vous n'êtes toujours pas קדש, saint (והתקדשתם), Hachem vous assure que tu atteindras ultimement une sainteté véridique (והייתם קדשים, et vous serez saints). Ceci est un example classique du principe מתוך שלא לשמה בא לשמה, déclarant qu'une mitsva exécutée pour des motifs ultérieurs (honneur, réputation) sera néanmoins un stimulus afin d'exécuter éventuellement des mitsvot pour elles (לשמה). Le pas initial de והתקדשתם, agissant comme un קדש (en tant que tremplin pour atteindre une vraie sainteté, ou pour n'importe quel autre motif) vous amènera ultimement à exécuter des mitsvot pour elles (והייתם קדשים) - avec une sainteté sincère et de plein coeur.
Par contraste, la Torah ne dit pas ולא תתטמאו, mais plutôt ולא תטמאו, ne vous rendez pas impurs. Prétendant de faire une faute ou même de commettre la faute pour le but d'exécuter une mitsva, un concept connu par עבירה לשמה, n'est certainement pas une offense aussi sévère que de faire la faute à cause du plaisir qui est dérivé du péché. Dans certaines circonstances, telles que les ouvertures de Yael à Sissera*, une faute לשמה peut même être entièrement appropriée.
Selon le Talmud (Nazir 23b), afin que Yael puisse tuer Sissera, le général cananéen qui venait d'être battu par Devorah et Barak, elle devait gagner sa confidence. La partie de ce processus incluait d'avoir une relation avec lui (Hatam Sofer).
une autre opinion est que l'achèvement de la victoire, la mort de Sissera, était accomplie par Yael, une femme unique et juste. Malbim met en relief que Yael a exemplifié un courage et une attention exceptionnelle à un détail halachique quand elle a choisit de tuer Sissera par un piquet d'une tente. Quand Sissera s'était endormi, Yael pouvait facilement prendre son épée et le tuer, mais elle a considéré l'épée d'être uniquement un accessoire appartenant au mâle, et par conséquent Yael s'était interdit de l'utiliser à cause de l'interdiction aux femmes d'utiliser des vêtements ou accessoires masculins. Par conséquent, elle a choisit une arme non conventionnelle, le piquet de la tente, et l'a plongé dans le crâne de Sissera. Cela aussi était une exemplification d'une foi absolue en Hachem et à Sa Torah, méritante d'être immortalisée dans la Chirah de Devorah.

בשכמלו





 
 
 
   
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