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LE PARDES DU CHABAT: VAYE'HI


בס"ד
לרפואה שלמה של יוסף בן דוד ומיכאל בן חנה ויוסף בן פרג' ז"ל
וחביבה בת גדה וחוה בת אסתר ופורטונה סימון בת ורדה וקרן בת פורטונה סימון
לע"נ שרה בת חביבה ודן בן שרה
LE PARDES DU CHABAT # 65: VAYEHI
Il est interdit d'utiliser le PARDES DU CHABAT ou certaines parties dans un but commercial car certaines sections sont des traductions integrales de textes de livres en Anglais, MERCI.
PCHAT - REMEZ - DRACH - SOD - LA FORCE DE YOSSEF - HIDDOUCHIM
Commentaire du verset de la paracha selon le Pardes:
בן פרת יוסף בן פרת עלי עין בנות צעדה עלי שור.
Fils fertile Yossef, fils fertile sur l'oeil; des filles marchent sur la muraille. (Ber. 49:22-24).
PCHAT
בן פרת יוסף, Fils fertile Yossef: Selon Rachi, le terme פרת signifie charmant, gracieux, charismatique. On trouve le même mot en araméen dans le Talmud (Baba Metsia 119a): Nous אפריון, rendons grâce à Rabbi Chimon.
Onklos lie פרת à פרי, fruit, fécondité provenant du langage פריה ורביה et traduit la phrase par Yossef est un fils prospère. Rachbam traduit similairement: Yossef est un fils fertile.
Dans une note grammaticale, Rachi écrit que le ת de פרת n'est pas indicatif de la forme féminine, mais sert pour des objectifs stylistiques, similaire au ת de דברת dans Kohelet (3:18) qui est synonyme de דבר, objet.
Ramban diverge sur 3 points: a) L'interpretation de la Torah par Rachi en se basant sur l'utilisation d'un terme étranger tel que l'expression araméenne apirion; la connexion par Rachi de porat à apirion, puisque le נ de apirion fait partie de la racine tandis que porat n'a pas de נ; c) la définition par Rachi de apirion, charmant que Ramban suggère que cela ne signifie pas ainsi. Mizrahi défend Rachi contre tous les objections soulevées:
a) Mizrahi explique que ceux sont les langues étrangères qui ont emprunté des termes de la langue sacrée, l'hébreu. Il illustre cela en expliquant l'éthymologie du terme טטפת, tefilin, phylactères. Ce terme apparait uniquement dans Devarim (6:8). Rachi cite la déduction Talmudique (Sanh. 4b) que le mot est un composé de termes étrangers tot et pat - chacun signifiant deux, le premier provenant du langage Katpi [Caspian; Coptic(?)] et l'autre provenant du langage Afriki [un district du nord de l'Afrique; Phrygian(?)]. Il explique que les Tefilin sont appelés ainsi parce que les tefilin de la tête consistent de 4 compartiments. b) Mizrahi explique que פרת est un surnom, un diminutif de apyrion donc le noun est enlevé. Il dit que la question pourrait se poser sur le aleph de apyrion, faisant partie de la racine, n'apparaissant pas dans le mot פרת.
Ramban, par conséquent, suggère que la phrase pourrait être traduite par un fils fructueux, comme Onklos qui interprete porat en le liant à פרי, fruit; ou, tels que les grammairiens l'interpretent (Radak sur Chorachim vs. בנה), porat pourrait signifier branche (voir le terme פארת, branche dans Ezekiel [31:5]); et בן [souvent traduit par fils] pourrait signifier branche ou rameau, le sens que le mot a dans le Psaume (80:16) [puisque la branche est un 'fils', c'est à dire une ramification, de l'arbre (Radak)]. Selon cette dernière opinion, notre verset signifie: Yossef est un בן פרת, un rameau à des brindilles (petites branches) multiples.
Ramban est d'accord que porat signifie branches multiples, mais maintient que בן voyellé comme il est avec un tséré (2 points horizontaux) plutôt qu'un segol [17:25 בן שלש עשרה, 13 ans], n'est pas sous une forme construite avec le terme porat, auxquel cas בן s'appliquerait au 'fils' ou brindille de porat, une branche plus large. Plutôt, בן est un mot indépendant retenant son sens primaire et usuelle de fils. En conséquence, Ramban traduit par: Yossef est un fils comme un jeune arbre aux branches multiples, ou plus litéralement, fils, un jeune arbre aux branches multiples est Yossef. Yaakov a utilisé le terme fils, entre parenthèses, afin de montrer de l'affection, comme il a fait dans le cas de Yeouda (vs.9): Tu es un jeune lion, Yeouda, quand tu reviens, ô mon fils, avec ta capture!
Abarbanel traduit par: Un fils de המפוארת, la plus belle des femmes [Rahel], est Yossef.
Dans le cas des autres fils, Yaakov a mentionné leurs noms avant leurs bénédictions, [c-a-d, Reouven - Tu es mon premier-né; Chimon et Levi, vous êtes des camarades; Yeouda - toi, tes frères te reconnaitront; Yissahar est un âne musculeux] tandis que dans le cas de Yossef, il n'a pas commencé par son nom. Yaakov a agit de cette manière afin de lui conférer de l'honneur en le traitant comme un monarque auxquel l'individu ne s'adresse pas par le nom (Hadar Zekeinim).
בן פרת עלי עין, fils charmant à l'oeil: Cette phrase a de nombreuses interpretations:
* Son charme attire l'oeil du receveur. Les Sages (Berahot 20a) perçoivent une autre implication: Il est עלי עין, élevé au dessus de l'oeil, dans le sens que le Mauvais Oeil ne sera pas effectif contre ses enfants. Ainsi, aussi, quand Yaakov a bénit Ephraim et Ménaché [48:16] il les a bénit qu'ils seraient comme des poissons sur lesquels le Mauvais Oeil ne peut pas faire du mal (Rachi).
* Le terme עין dans ce contexte signifie source; fontaine (comme dans 24:42). L'implication est: Il est comme un arbuste aux branches multiples, planté auprès d'une fontaine dont les eaux ne s'assèchent jamais. Ceci est similaire à l'analyse d'Onkelos: Yossef est mon fils qui devra prospérer, mon fils qui devra être bénit, comme une vigne plantée auprès d'une fontaine d'eaux. -- De telles plantes plantées par des fontaines d'eaux prospéront et leur feuillage ne se fanera pas. Comparons avec le Psaume (1:3): Il sera comme un arbre planté auprès des cours d'eau, qui donne ses fruits en leur saison, et dont les feuilles ne se flétrissent point: tout ce qu'il fera réussira. Similairement, la progéniture de Yossef à travers ses fils Ephraim et Ménaché, fleurira et sera nombreuse (Radak).
* La phrase est poétiquement répété tel qu'il est usuel dans la bible. Dans de tels cas, la seconde phrase complémente et amplifie la première. Comparons, par example, avec le Psaume (93:3): Les fleuves font retentir, ô Éternel, les fleuves font retentir leurs grondements (la deuxième clause explique ce qui est retentit); ibid. 92:10; ibid. 94:3; Kohelet (1:11): Vanité des vanités, dit Kohelet, Vanité des vanités, tout est vain!. Dans notre verset, aussi, notre clause amplifie la fertilité de Yossef: Il est un fils fertile sur l'oeil, c'est à dire, tellement grand en stature que tous doivent regarder en haut pour le voir (Rachbam; Bchor Chor).
Radak maintient, cependant, qu'il y a une raison définie de pourquoi la phrase est doublée dans cette bénédiction: C'est une allusion aux 2 tribus qui émergeront de Yossef -- Ephraim et Ménaché (voir Ramban et Onkelos plus loin dans le Pardes).
* Abarbanel traduit par: Le fils d'une belle femme aux yeux de tous ceux qui la regardent.
בנות צעדה עלי שור, des filles marchent sur la muraille: Les jeunes filles égyptiennes montaient על החומה*, sur la muraille pour admirer sa beauté (Ber. Rab. 98:18) quand il passait. Le terme עלי שור signifie pour voir. Il existe à ce sujet plusieurs Midrachim, mais cela se rapproche de près au sens litéral du texte (Rachi).
Les termes על החומה n'apparaissent pas dans chaque édition de Rachi, et là où ils apparaissent, ils sont souvent enfermés entre parenthèses. Comme il est évident à partir du commentaire de Mizrahi, Rachi n'adhère pas à l'opinion de plusieurs commentateurs que עלי שור signifie sur la muraille.
En conséquence, la citation par Rachi du Midrach, que les filles égyptiennes montaient sur la muraille afin de saisir un regard de la beauté de Yossef, n'est pas à prendre comme une traduction de la phrase de la Torah, עלי שור. Plutôt, Rachi interprète la phrase par: les filles grimpaient pour voir. Afin d'expliquer où elles grimpaient, Rachi ajoute qu'elles grimpaient les murs pour avoir un meilleur regard sur lui. Sefer HaZikaron et Beer Itshak, par conséquent, n'incluent pas les termes על החומה dans leur texte de Rachi.
Maskil LeDavid, néanmoins, suggère que Rachi offre deux interprètations de שור: a) cela signifie mur et le verset nous dit que les filles égyptiennes grimpaient sur les murailles pour le voir; et alternativement b) שור signifie regarder et nous dit qu'elles désiraient le regarder. Suivant cette opinion de Maskil LeDavid, plusieurs éditions imprimées de Rachi contiennent une note de l'imprimeur entre parenthèse que l'abbréviation דבר אחר], ד"א] une autre interpretation devrait précéder la déclaration de Rachi que שור signifie regarder.
De plus, Rachi note que le terme בנות, filles est au pluriel tandis que le verbe צעדה est au singulier comme pour signifier: chacune des jeunes filles montait afin de pouvoir attraper le meilleur point de vue sur Yossef. Even ezra et autres citent plusieurs examples de comment l'Écriture change poètiquement des formes du singulier au pluriel dans le milieu du verset.
Plus encore, Rachi explique que le verbe שור, voir, est similaire à אשורנו, je le vois (Bam. 24:17); la forme שור est à l'infinitif, synonyme de לשור, voir. עלי est la forme poétique de על, qui dans notre contexte signifie pour le but de. Conséquemment, la phrase עלי שור signifie afin de voir. Rachbam interprete similairement et dit que la clause עלי שור parallèle poétiquement עלי עין, sur l'oeil de la précédante clause.
* Ramban interprète בנות par branches - c'est à dire, des ramifications des branches פרת = פארת, plutôt dans le verset - et שור par חומה, muraille. Donc, ayant comparé Yossef à un arbre aux branches multiples qui est plantès près de la fontaine, Yaakov mentionne que les branches, c-a-d, sa progéniture, grimperont sur les murs élevés dans le ciel. C'est à dire que sa progéniture sera tellement abondante qu'elle courera sur le mur (Even Ezra interprete similairement). De plus, la métaphore est une de grande fertilité: ses branches [c-a-d, sa progéniture] seront tellement longues et tellement chargées de fruits qu'elles devront se reposer sur un mur.
* Onkelos paraphrase interpretativement: deux tribus [בנות dans le sens de descendants] descendront de ses fils. Elles recevront une part et un héritage.
Selon la traduction d'Onkelos, l'individu s'attendrait à la forme masculine בנים, fils, au lieu de la forme féminine בנות, filles. L'allusion, néanmoins, est spécifiquement aux filles de Tselofhad - de la tribu de Ménaché - qui ont hérité un territoire sur les deux côtés du Jourdain (Rachi citant le Tanh. Pinhas). [voir Bam. 27:1; Yeochoua 17:6].
C'est à dire, elles ont chevauché le mur - insinuant au Jourdain qui était aussi un obstacle formidable à Moché comme un mur, empêchant son entrée dans la Terre - et elles ont surpassé ce mur et ont hérité un territoire des deux côtés du Jourdain (Bertinoro).
Suivant cette dernière opinion, le verset peut être rendu ainsi: Les filles marcheront les frontières [de leurs terres; les filles étaient parmi les descendants de Yossef avant tout qui hériteraient la terre].
Ramban (48:6) maintient, cependant, que la référence est aux tribus d'Ephraim et de Ménaché. Il explique que la connotation est que chacun d'entre eux héritera une part de la terre égale à celle des fils de Yaakov. La 'portion' s'applique à la part supplémentaire du premier-né, et 'l'héritage' s'applique à l'héritage ordinaire; Yossef était traité en tant que premier-né dans le sens que deux parts de la terre appartenait à sa progéniture.
REMEZ
בן פרת יוסף, Fils fertile Yossef: Contrairement à la manière dans laquelle il a bénit ses 11 fils en commencant chaque bénédiction par le nom, ici, il n'a pas mentionné le nom de Yossef en premier. Plutôt, il a attendu jusqu'après qu'il a utilisé la phrase introductrice. Il a fait ceci en tant qu'expression de respect pour la position royale de Yossef. A la place, il a commencé en faisant allusion aux noms des 2 fils de Yossef car la v.n. (732) de בן פרת est égale à celle de מנשה ואפרים.
Alternativement: les termes בן פרת peuvent être compris en tant que בן פתר, un fils qui interprete (Agada Berechit 82:6), une référence à l'interpretation des rêves par Yossef (B.H.).
D'après le Arizal, notre verset et les deux versets suivants font allusion à Rabbi Akiva. De plus, le Hatam Sofer rapporte au nom des kabalistes que R' Akiva est la réincarnation de Yossef. Le Arizal pense de même.
בן פרת יוסף: D'après Rachi, cela signifie un fils plein de grâce. Nous pouvons expliquer que R' Akiva était un fils plein de grâce pour Yossef, son père. Dans son introduction au Michnei Torah, le Rambam dit que R' Akiva Ben Yossef a reçu des enseignements de Torah de R' Eliezer HaGadol, et que Yossef son père était un converti juste.
בן פרת עלי עין, fils charmant à l'oeil: Rachi explique que sa grâce attire l'oeil qui le regarde. Quand R' Akiva était ignorant et paitrait le bétail de Ben Calva Chavoa, la fille de ce dernier avait remarqué que R' Akiva était un homme de valeur (Ketouvot 62b) et il a trouvé grâce auprès d'elle.
בנות צעדה עלי שור, des filles marchent sur la muraille: D'après Rachi, cela signifie que beaucoup de jeunes filles montaient, chacune là où elles pouvaient le voir. Nous pouvons lier cela à Rahel, la fille de Kalva Chavoa qui a remarqué que R' Akiva était modeste et décent. Et aussi, nous pouvons lier cela à la femme de Turnus Roufus mentionnée dans le Talmud (Nedarim 50b). Là-bas, Rachi explique ainsi: un homme, appelé Roufus, discutait de paroles de Torah avec R' Akiva, et à chaque fois R' Akiva l'emportait dans la discussion, cet homme avait honte et a raconté à sa femme. Sa femme lui a dit: je vais le séduire et je vais le faire trébucher car elle était très belle. Elle est venue chez lui et lui a montré sa cuisse, et Rabbi Akiva a craché, a rigolé, et a pleuré. Elle lui a dit: Pourquoi a-tu fais ainsi? Il lui a dit: Je vais te révéler deux de mes trois actions; 1) J'ai craché car tu es cutheenne et que tu proviens (Tossfot) d'une טיפה סרוחה, descendance sale; 2) J'ai pleuré car dans l'avenir, ta beauté va se décomposer dans la terre; 3) et pour la raison du rire, il ne l'a révélé qu'après insistance de la femme et il lui a dit qu'elle se convertirait et l'épousera. Elle s'est convertie suite au décès de son mari, l'a épousé et lui a apporté beaucoup d'argents.
Nous pouvons aussi lier la clause בנות צעדה עלי שור à la Matronne (Nedarim 50a). Rachi (ibid.) éclaircit à ce sujet: Une fois, les Sages avaient besoin de beaucoup d'argents pour le Beit HaMidrach, et ont envoyé R' Akiva chez une Matronne. R' Akiva lui a emprunté beaucoup d'argent. Lorsqu'elle lui a donné l'argent, elle lui a dit: Qui sera garant afin que je puisse être remboursé à temps? Il lui a dit: Celui que tu voudras. Elle lui a dit: Hachem et la mer seront les garants. R' Akiva a répondu: ce sera ainsi. Quand le moment est venu de payer la dette, R' Akiva est tombé malade, et ne pouvait pas apporter l'argent. La Matronne est sortie au bord de la mer et a dit: Souverain du monde, il est connu devant toi que pour Toi et cette mer j'ai mis mon argent. Hachem a fait rentrer un esprit de folie dans la fille de l'empereur, et elle est entrée dans la pièce de ses trésors. Elle a pris un coffre rempli de bijoux (קרטלית) et l'a jeté dans la mer. La mer a rejeté le coffre vers l'ouverture de la maison de cette matronne qui a pris le coffre. Après un certain temps, R' Akiva lui a apporté l'argent, et lui a dit: ne sois pas en colère que je ne t'ai pas amené l'argent au temps fixé. Elle lui a dit: Tout est à toi, car mon argent m'est venu à temps, et elle lui a raconté tout ce qui était passé, et lui a donné de nombreux cadeaux et elle lui a souhaité de partir en paix.
Donc, beaucoup de jeunes "filles" "montaient", chacune là où elles pouvaient "voir" R' Akiva.
Le verset suivant (23) fait aussi allusion à R' Akiva; il en est ainsi dans le verset d'après (24), où R' Akiva apparait en clair dans les mots אביר יעקב pouvant être réarrangées afin de former רבי עקיבא. Puisque nous parlons de Rabbi Akiva, autant continuer à parler à son sujet:
Pourquoi רבי עקיבה peut être écrit avec un hé à la fin au lieu d'un aleph comme il est courant de l'écrire ainsi? Rabbi Itshak de Vienne zal a écrit dans son livre "אור זרוע", la lumière se répand et dit: J'ai appelé mon livre ainsi à cause de l'affection supplémentaire que j'ai pû trouver dans ce verset (Ps. 97:11): אור זרוע לצדיק ולישרי לב שמחה, la lumière se répand sur les justes, et la joie sur les coeurs droits, dont les lettres finales forment le mot רבי עקיבה. Ce nom est écrit explicitement et dans l'ordre et non pas en allusion, et la lettre ר en forme pleine est ריש. La lettre ש selon le système d'échange de lettres את-בש est remplacée par la lettre ב. Nous avons donc רבי עקיבה. À cause de la grande affection du fait qu'Hachem a éclairé mes yeux pour que je puisse trouver son nom écrit selon le verset אור זרוע, j'ai appris de là qu'il faut écrire רבי עקיבה avec la lettre ה et non pas avec un א. Également, selon le Arizal (Likoutei Tehilim 97:11), R' Akiva doit s'écrire avec un ה à la fin.
Il est écrit dans le Talmud (Sota 49b): Depuis la mort de Rabbi Akiva, la Torah n'a plus de soutien, et les sources de la sagesse sont taries. Pourquoi la Torah n'avait plus de soutien pourtant il y avait d'autres justes? Cela veut dire que Rabbi Akiva personnifiait la Torah. À cette personnification de la Torah, nous trouvons un renforcement dans le verset (Berechit 49:24) où Yaakov est appelé אביר יעקב, la force de Yaakov. Les lettres réarrangées forment רבי עקיבא. Pourquoi Rabbi Akiva est en allusion dans Avir Yaakov? De même que Yaakov Avinou personnifiait la Torah Ainsi en est-il concernant Rabbi Akiva. Pourquoi Yaakov Avinou représentait la Torah? Car l'attribut de Yaakov est la vérité (l'equilibre entre la rigueur et la bonté). C'est pour cette raison que l'ange du mal a attendu que Yaakov Avinou naisse pour le combattre. Pourquoi n-at-il pas combattu Avraham ou Itshak? À cause que Yaakov représentait la Torah.
De plus, les termes אביר יעקב apparaissent dans le verset (Yechaya 60:16-17): כי אני י.ה.ו.ה. מושיעך וגאלך אביר יעקב. תחת הנחשת אביא זהב...ותחת האבנים ברזל...que Je suis Hachem, ton sauveur, que tu as pour libérateur le Puissant de Yaakov. Où il y avait de l'airain, je mettrai de l'or...je remplacerai les pierres par le fer. Le livre Yam Chel Chlomo (Talmud Guittin, chap. 4, Chemot HaAnachim, signe ayin) dit que ce verset insinue à R' Akiva, car les lettres de אביר יעקב peuvent être réarrangées pour former רבי עקיבא. Aussi, les Sages (Roch Hachana 23a) expliquent que תחת הנחשת אביא זהב, Où il y avait de l'airain, je mettrai de l'or correspond à la place de R' Akiva et de ses compagnons, que peut-on apporter pour les remplacer...(Haim Chel Torah).
בן פרת עלי עין, fils charmant à l'oeil: Le Malbim explique le verset (Proverbes 4:25): עיניך לנכח יביטו ועפעפיך יישרו נגדך, Que tes yeux regardent bien en face, que tes paupières s'ouvrent droit devant toi ainsi: Les yeux signalent que les yeux sont ouverts; et les paupières ferment les yeux. L'homme doit ouvrir ses yeux concernant des sujets de l'âme afin de regarder vers Elokim et vers ses actes, Il faut que l'individu observe les actes d'Hachem, ses puissances, et qu'il aille selon ses vois. A ce sujet, le verset dit: עיניך לנכח יביטו, Que tes yeux regardent bien en face. Cependant, l'homme doit fermer ses yeux concernant des choses corporels et les désirs de son corps, et l'individu ne doit pas s'égarer après les regards de ses yeux. C'est pour cela que le verset dit: que tes paupières s'ouvrent droit devant toi où les paupières agissent pour que la personne marche selon le bon chemin et cela est le sens de נגדך, contre toi - contre le mauvais penchant, ses désirs, les envies du corps, et la matérialité.
Et Yossef, le juste, avait ces deux grandeurs: 1) c'était l'homme dont l'esprit de Dieu est en lui; 2) et d'autre part, ses yeux ne voyaient pas de mal, et surmontaient ses désirs. C'est pour cela que Yaakov Avinou lui a donné des compliments de עלי עין, à l'oeil formant les initiales de la phrase (le vav de ועפעפיך n'est pas pris en compte car il ne fait pas partie de la racine du mot, mais sert comme préfixe):
עיניך לנכח יביטו עפעפיך יישרו נגדך = עלי עין
Cette phrase avait déjà été commentée dans un Pardes du Chabbat (je me rappelle plus lequel) où il avait été dit que l'homme ne doit pas regarder au delà de ses 4 amots correspondant à chacune des lettres du tétragramme. L'homme pouvant regarder dans les 3 directions: devant, à droite, et à gauche. Cela nous donne 3 tétragrammes qui ont une v.n. de 78 qui est celle de נכח.
בנות צעדה עלי שור, des filles marchent sur la muraille: Yaakov a prophétisé concernant la guerre de Yeochoua contre Jericho que les archers lanceraient des flèches contre lui à partir du mur...(B.H.).
Éclaircissement du B.H.: Le sixième chapitre de Yeochoua décrit la prise de Jericho mais mentionne aucune résistance de la part de ses habitants. Néanmoins, dans son dernier discours à la nation avant sa mort, Yeochoua a déclaré (24:11): Puis vous traversâtes le Yarden et arrivâtes devant Jericho; et vous eûtes contre vous les possesseurs de Jericho...mais je les livrai en votre pouvoir. Apparemment, le B.H. comprend que les archers dans la force de défense de Jericho se tenaient sur la muraille et ont tiré des flèchws contre l'armée israélienne qui les entouraient. Cependant, c'est difficile de voir comment notre verset insinue à cette bataille.
Peut-être, le B.H. interprète le terme בנות [litéralement, filles] tel qu'il est lié au terme איש הבנים (Chmouel I 17:4) qui est utilisé pour décrire un puissant guerrier qui se tiendrait entre (בין) les 2 champs de bataille et défierait l'ennemi d'envoyer ses meilleurs guerriers pour le lutter, un contre un. Additionnellement, le mot צעדה, marchait, peut référer à l'archer qui stabilise son arc tout en le pliant en marchant sur un bout de son pied, un acte décrit plusieurs fois dans la bible avec les mots dont la racine est דרך qui est synonyme de la racine צעד, marcher. Si c'est ainsi, notre verset peut être traduit par guerriers puissants qui stabilisent [leurs arcs] sur la muraille [de la ville] (VeChour LaZahav).
בן פרת יוסף בן פרת עלי עין: D'après le Ben Ich Hai, il y a un nom saint צדנלב"ש qui sont les initiales de 6 espèces qu'avait envoyés Yaakov pour le viceroi d'Égypte, Yossef: צרי, baume; דבש, miel; נכאת, aromates; לט, lotus; בטנים, pistaches; שקדים, amandes. C'est un nom très utile, sauvant la personne de tout mal et détresse qui sont dirigés contre lui, et lui donne une abondance de grâce et de miséricorde. C'est pour cela que Yaakov avait envoyé cette offrande avec ses fils, pour qu'elle leur donne l'abondance provenant de ce saint nom.
Dans notre contexte, פרת a une v.n. de 680 qui est celle de דר צדנלב"ש: En bénissant Yossef ainsi, Yaakov avait l'intention que ce saint nom דר, réside en Yossef d'une manière permanente pour en bénéficier. Avec cela, Yossef sera un בן פרת עלי עין, un fils gracieux à l'oeil (Benyaou).
Il est interessant de noter que le B.I.H. n'a pas fait ce commentaire de ce saint nom dans la parachat Mikets où ces 6 espèces apparaissent. Il le fait dans la parachat Vayehi. Peut-être, il a eu cette révélation qu'au moment qu'il commentait cette paracha. Par ailleurs, ce saint nom apparait au dessus de certaines Menorah.
DRACH
בן פרת יוסף, Fils fertile Yossef: Le Targoum Yonathan paraphrase interpretativement: Yossef, mon fils, tu es devenu grand; Yossef mon fils, tu es devenu grand et puissant; ta destinée était de devenir puissante car tu a soumis ton penchant dans l'affaire avec ta patronne [c-a-d, la femme de Potiphar).
Le Midrach lie, par homélie, porat à פרות, vaches, et traduit: Un fils [devenu grand] à travers les vaches est Yossef (insinuant à la montée en puissance de Yossef en conséquence des vaches du rêve de Pharaon).
בן פרת עלי עין, fils charmant à l'oeil: Quand Essav est venu à la rencontre de Yaakov [et chacune des femmes de Yaakov avec leurs enfants sont venus en avant pour se présenter eux-mêmes à Essav], Leah, Bilhah, Zilpah ont précédé leurs enfants (33:6-7). Néanmoins, dans le cas de Rachel, c'était l'inverse. Tel que le verset dit (33:7): Après, (en premier) Yossef (et puis) Rachel est venue en avant. Yossef a raisonné: Ce méchant homme (Essav) est orgueuilleux. Il peut fixer son regard sur ma mère et la désirer. Il est venu au devant d'elle et il se redressa de toute sa hauteur afin de la protéger du regard d'Essav.
Insinuant à cet incident, son père l'a appelé בן פרת, un fils qui a grandi en stature (en protégeant sa mère) עלי עין, contre l'oeil [c-a-d, le regard] d'Essav.
En récompense pour ceci, Yossef a été bénit avec de la 'grandeur' [c-a-d, une position distinguée en Égypte], dans la mesure où les femmes égyptiennes grimpaient les murailles pour le regarder (suite de notre verset) quand il sortit dans toute l'Égypte (P.R.E. 12).
Une autre exégèse - avec des ramifications halachiques - est suscité à partir de notre verset. Durant la majorité du temps jusqu'à que le Temple était érigé à Jerusalem, les offrandes étaient apportées dans le tabernacle de Chilo, une ville dans le territoire du fils de Yossef, Ephraim. La Michna (Zevahim 112b) mentionne plusieurs lois qui s'appliquaient uniquement à Chilo. Une d'entre elles était que les offrandes d'un degré inférieur de sainteté, peuvent être mangées à proximité de Chilo, aussi longtemps que le Tabernacle peut être vu. Par contraste, quand le Temple existait, de telles offrandes pouvaient être mangées uniquement à l'intérieur des murs de Jerusalem.
Le Talmud (Zevahim 119b) dérive ceci exégétiquement à partir de notre verset: Yossef est un fils fructueux [c-a-d, son territoire, concernant la consomation de certains sacrifices, sera abondant (voir Rachi Ibid.)] - frutueux עלי עין sur l'oeil. Cela signifie que celui, dont l'oeil ne dérivait pas du plaisir de ce qui ne lui appartenait pas [une allusion à Yossef qui a évité les avances de la femme de Potiphar], serait privilégié [dans son territoire] pour consommer les sacrifices aussi loin que l'oeil peut voir.
SOD
Le Arizal (Chaar HaPessoukim Ber. 41:55) cite le Midrach (Ber. Rab. 91:5) où il est raconté que Yossef a décrété que les égyptiens doivent pratiquer la circoncision. Pourquoi?
Le point est que durant les 130 années précédant la naissance de Moché, il fallait faire le tikoun des étincelles de néchamot saintes que Adam HaRichon a fait sortir en ayant des pertes séminales durant les 130 premières années avant que son fils Chet soit né, qui était le guilgoul de Moché.
Au début, ces étincelles sont venus dans les corps des gens de la génération du déluge qui détruisaient leur semence sur la terre. Puis ces étincelles sont venus dans les corps des gens de la génération de la dispersion. Il s'est passé la même chose et il n'y a pas eû de tikoun. Maintenant, ces étincelles ont été réincarnées dans la génération de ces égyptiens. Et Yossef savait par esprit divin que ces étincelles proviennent de la perte séminale. C'est pour cela qu'il leur a ordonné de faire la circoncision afin de réparer un peu la faute de Adam HaRichon qui a affecté le signe de l'alliance sainte.
Suite à leur circoncision, il y a eû un début de tikoun, puis les étincelles ont été réincarnées dans les corps des juifs durant les 130 années précédant la naissance de Moché. Il leur a été décrété un travail difficile pour réparer ces étincelles, les blanchir et les purifier.
Il se trouve donc que le début du tikoun des étincelles de Adam HaRichon a commencé par Yossef, le Juste en leur décrétant la brit Mila. Donc, non seulement, Yossef n'a pas affecté l'alliance avec la femme de Potiphar, il a aussi fait le tikoun de l'alliance de ces étincelles qui ont été crées suite à la perte séminale de Adam Harichon durant les 130 années de séparation de sa femme. C'est ce qui est exprimé dans notre verset בן פרת יוסף, Yossef est un fils charmant en soi car il n'a pas fauté dans l'alliance sainte et n'a pas affecté la sephira du Yessod, qui est l'attribut de Yossef. De plus, il est בן פרת עלי עין, il est un fils charmant à l'oeil, où עין a une v.n. de 130. C'est un fils charmant pour ces étincelles que Adam HaRichon a crée en ayant des pertes séminales durant les 130 années de séparation de sa femme. Car il a commencé le Tikoun en ordonnant aux égyptiens de faire la brit Mila (Benyaou du B.I.H.; Chaar HaPessoukim Ber. 41:55; Drouch Pessah et la sortie d'Égypte).
Une autre analyse:
Le Arizal en se basant sur le Z.H. (I: 2a; III:137b) dit la chose suivante: L'être inférieur est comme la forme supérieure. Sa bouche comme la bouche supérieure, ses yeux comme les yeux supérieurs; et lorsqu'il y a un réveil en bas, il y aura également un réveil en haut.
Les yeux correspondent aux sephirot Netsah-Hod de la Hokma (שבחכמה), et ils sont les portes des larmes. Quand l'homme fait tomber des larmes afin d'adoucir les rigueurs, la sagesse supérieure, qui est la grande mer, les adoucit. Les deux larmes, qui sont les sources de rigueurs et la source des écorces, se trouvent adoucies et la miséricorde se multiplie.
Grâce à cela, nous pouvons comprendre les pleurs de Yossef qui a pleuré plusieurs fois: 1) Il se détourna d'eux (de ses frères), il pleura (42:24); 2) Il demandait à pleurer. Il vint dans la chambre, il y pleura (43:30) quand Benjamin était présent; 3) Il éleva sa voix avec des pleurs (45:2) quand il s'est révélé à ses frères.
La raison de ces pleurs est que Yossef avait l'intention d'adoucir les rigueurs et de les baigner. Car Yossef savait qu'il y a contre eux une grande accusation à cause de sa vente. C'est pour cela qu'il est dit la première fois: ויסוב מעליהם ויבך, c'est à dire qu'il a détourné d'eux les forces des rigueurs quand il a pleuré. Et grâce à ces larmes, il a adoucit les rigueurs, et il leur a fait une grande chose.
C'est pour cela que Yaakov l'a complimenté dans sa bénédiction et a dit בן פרת יוסף בן פרת עלי עין, Un fils charmant est Yossef, un fils charmant à l'oeil. Grâce au tikoun, à la guérison, et au bien que Yossef a fait à ses frères avec son oeil qui a versé des larmes plusieurs fois afin d'adoucir les rigueurs pour le bénéfice de ses frères (Benyaou du B.I.H.).
LA FORCE DE YOSSEF
ותשב באיתן קשתו ויפזו זרעי ידיו מידי אביר יעקב משם רעה אבן ישראל, Son arc est demeuré dans la vigueur, les bras de ses mains sont demeurés fermes. Par les mains du Patron de Yaakov, de là il est berger, rocher d'Israel (49:24).
Selon le Talmud (Sotah 36b), ce verset se réfère à l'incident quand Yossef a contrôlé son désir de la femme de Potiphar. Quand elle l'a piégé finalement seul dans sa maison (39:12), la tentation de Yossef a grandement augmenté. L'image de son père lui est apparut à travers la fenêtre et l'a avertit de ne pas fauter avec cette méchante femme.
Immédiatement, ותשב באיתן קשתו, son arc a été assouplie en vigueur qui ,selon R' Yohanan, décrit métaphoriquement comment la maitrise sur soi-même de Yossef a forcé sa passion de se calmer. ויפזו זרעי ידיו, et les semences de ses mains ont été éparpillées: il a frappé ses mains dans le sol afin que sa virilité [literalement, sa semence] soit canalisé à travers ses doigts. C'est à dire qu'il a mis tout son poids sur ses doigts afin que ses pensées se concentreraient sur la douleur atroce, et afin que son ardeur le quitterait.
Ce refroidissement de l'ardeur de Yossef est arrivé מידי אביר יעקב, par les mains du [c'est à dire, grâce à l'effet du] puissant Yaakov, puisque l'image de Yaakov est apparu à Yossef et l'a exhorté, et donc, la démonstration par Yossef dela force interne et suprême était directement causée de loin par le Patriarche, le Rocher d'Israel, qui a influencé son fils comme un berger.
Selon une autre analyse du Talmud, le récit contextuel de cette interpretation est: משם, de là, c-a-d, en vertue de cet incident, Yossef a mérité de devenir Le Berger, c-a-d, le fournisseur; la pierre d'Israel. Cela signifie: l'exhortation de son père l'a avertit que s'il succombé à sa séduction il perdrait le privilège d'avoir son nom inscrit avec ceux de ses frères sur les pierres du Pectoral du Cohen Gadol. Néanmoins, puisqu'il a contrôlé sa passion, il a mérité une place parmi ses compagnons afin de devenir une pierre parmi les pierres d'Israel (Rif dans Ein Yaakov).
Comparons avec le Targoum Yonathan: ...et par conséquent, il est devenu digne d'être un gouverneur, et d'avoir son nom associé sur les pierres d'Israel. Le Midrach lie le verset (25) à ce thème en interpretant: La force d'accomplir tout ceci [c-a-d, de résister aux séductions de la femme de Potiphar] provenait du Dieu de ton père qui t'a aidé.
Le Talmud conclut: Il était connu que Yossef était digne que les 12 tribus descendent de lui comme elles sont descendues de son père, puisque les deux étaient comparables de plusieurs manières, mais puisque son ardeur [lit. sa semence] a émergé de ses 10 doigts, son pouvoir de procréer a été diminué et il avait uniquement deux fils. Néanmoins, [10 fils ajoutés aux 2 de Yossef combinent le total de 12] ont émergé de son frère Benyamin. Tous ces fils de Benyamin portaient des noms qui étaient associés avec Yossef, tel que Rachi mentionne dans le commentaire (43:30 vs. כי נמכרו).
La perte séminale à travers les 10 doigts de Yossef est mentionnée dans le Tikounei Zohar (110a).
HIDDOUCHIM
1. שמעון ולוי אחים, Chimon et Levi sont des camarades (49:5): La v.n. de cette phrase est égale à celle de אין להם חלק בארץ, Il n'y a pas de part pour eux dans la terre (B.H.). Ni Chimon et Ni Levi ont reçu une partie contigüe de leur territoire tribain. Plutôt, Chimon a reçu sa part sous la forme de villes éparpillées à travers le territoire de Yeouda (voir Yeochoua 19:1-9) et Levi a reçu 42 villes et 6 villes de refuge qui étaient éparpillées à travers les territoires des autres tribus (Yeo. Ch. 21).
2. יבא שילה, Chilo arrivera (49:11): La v.n. de cette phrase (358) est égale à celle du mot משיח. Dans la discussion Talmudique (Sanh. 98b) concernant le nom donné du Machiah, une oipnion utilise ce verset afin de prouver que c'est Chiloh (B.H.).
בשכמלו

 
   
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